Le 21 Septembre 2022 par SWISSIDOL

J'avoue que j'avais laissé tomber la carrière du maître depuis une éternité mais NIME m'a donné envie d'acheter cet "Elephants" à la superbe pochette. Je constate que, par rapport aux années "Surfing With The Alien", Joe ne ressent plus le besoin d'en mettre plein la vue. Son jeu s'est assagi, coulant doucement vers un esprit Jeff Beck. Mais, qu'on se rassure, il reste des plans dignes de s'arracher les cheveux pour qui voudrait les imiter. Je n'aime pas trop le jeu de Kenny Aronoff, un peu robotique à la batterie, mais j'apprécie la place laissée aux claviers, y compris en solo. Et on passe un bon moment à l'écoute de ce disque varié qui vaut son bon 3,5/5.

Le 21 Septembre 2022 par EAD666

Bien d'accord avec toi DARK SCHNEIDER, il s'agit d'un chouette album live, très représentatif du groupe de cette époque. Aimant beaucoup "Turbo", c'était génial d'entendre des versions live de superbes morceaux comme "Out In The Cold", "Turbo Lover". Ne pas oublier la version dantesque de "The Sentinel". Bien d'accord avec toi également sur le fait que "Reckless" aurait du être joué live ... au passage un titre qui aurait dû figurer sur la BO de Top Gun mais le groupe avait refusé (et s'en est mordu les doigts par la suite, dixit Halford) mais à la condition de ne pas figurer sur "Turbo".

Le 20 Septembre 2022 par DUNADAN44000

J'avais été déçu par "BTRM" où seuls quelques passages trouvaient grâce à mes oreilles et où la production/son était à mon avis passable.
Je n'ai pas accroché à l'album symphonique que je n'écoute même plus.
Et la grosse surprise !
Je trouve l'album excellent.
Seule la ballade m'ennuie alors que c'est d'habitude leur point fort (du coup elle aurait été bien sur "Legacy" machin)
Le reste c'est du solide ("Life...", "Architects...", "Violent...") voire du très solide ("Deliver...", "Blood...") et même du culte ("Secrets...", "Damnation...", "Destiny" un peu différente du reste mais que moi j'adore).
Un album que je n'attendais plus.
Le meilleur depuis "Nightfall...".

Le 20 Septembre 2022 par NES MAX

Chef d'œuvre absolu. Même les pièces moins aimées ("The Duellists", "Flash Of The Blade") seraient des classiques pour n'importe quel autre groupe. À titre personnel, la chanson qui m'a longtemps plu le moins ("Back In The Village") est aujourd'hui l'une de mes préférées du disque et même de la carrière d'IRON MAIDEN. La chanson-titre est évidemment la meilleure du disque et aussi ma préférée de la carrière du groupe.

Le 20 Septembre 2022 par NES MAX

Difficile d'accès, cet album à la réalisation particulière est tout bonnement mon préféré d'IRON MAIDEN en compagnie de "Powerslave" et de "Seventh Son Of A Seventh Son". Bien sûr, ce ne fut pas toujours le cas, mais ce disque a un petit quelque chose qui me fait y revenir régulièrement. L'ambiance est glaciale, mais la voix chaude de Bayley équilibre les choses. Les compositions sont mémorables (du moins pour moi) et on peut voir poindre à l'horizon ce que deviendra MAIDEN à partir de "A Matter Of Life And Death", mais sans le côté superficiel des compositions "progressives" des quatre derniers CD.

Le 20 Septembre 2022 par NES MAX

Le disque qui m'a fait découvrir RAGE et apprécier un peu plus les voix "rugueuses". Habitué du chant clair (HELLOWEEN avec Kiske) voire aigu (ANGRA avec Matos), je m'étais mis des barrières artificielles pour les voix comme celle de Peavy Wagner, Hansi Kürsch et autres Matthew Barlow. Avec "Trapped!", RAGE perfectionne son paysage sonore, Peavy réussit enfin à maîtriser complètement son chant (il était passé proche sur "Reflections Of A Shadow") et le groupe pond ici des compositions et des refrains plus mémorables les uns que les autres. Un grand classique personnel et pour moi le début de ma dévotion à ce groupe (ok, cet homme) aussi talentueux que méconnu. Je raffole (presque) toujours autant de ce que Peavy fait aujourd'hui qu'il y a trente ans. Enfin, "Trapped!" est un bijou et une excellente porte d'entrée dans le monde de RAGE.

4,5 sur 5.

Le 20 Septembre 2022 par NES MAX

J'ai écouté ce disque pour la première fois en 1999. C'est donc dire que je n'avais pas d'attente démesurée à son sujet, surtout qu'on m'avait prévenu qu'il était différent des "Keepers", voire quelque peu ou très décevant. Eh bien, j'ai adoré ce disque à la première écoute. "Kids Of The Century" (wow!), "Number One", "Someone's Crying", "Mankind" (WOW!), "The Chance" (quelle mélodie !) et même "Heavy Metal Hamsters" -- tous des titres qui me plaisent encore beaucoup quelques vingt-cinq années plus tard. Je n'ai donc jamais réellement compris ce qu'on pouvait reprocher à ce disque.

Le 20 Septembre 2022 par NES MAX

Comme bien du monde, j'ai été obsédé par les deux premiers "Keepers". Pour cette raison, j'ai tardé à vouloir écouter les CD de l'ère Deris. Puis un beau jour, lassé de me taper à répétition les "Keeper 1 et 2" mais aussi "Pink Bubbles Go Ape" (que j'adore également), "Chameleon" et "Instant Clarity" de Michael Kiske, je me suis laissé tenter par "Master Of The Rings". Pas mal, pas mal, mais il manque un petit quelque chose. Je décide tout de même d'acheter "The Time Of The Oath" -- la claque que je me suis prise. Ce CD déborde de compositions uniques et mémorables, de titres speed entêtants, de chansons quasi-progressives et de pseudo ballades jamais kitsch. Même les trucs rigolos comme "Anything My Mama Don't Like" me plaisent, c'est dire. Un 5 sur 5 bien mérité pour un CD que je me ressors avec plaisir plusieurs fois par année.

Le 20 Septembre 2022 par SWISSIDOL

DVD sympa; qu'on ne regardera peut-être pas 50 fois car, au contraire d'un KISS, d'un MÖTLEY ou d'un RAMMSTEIN, BON JOVI ne donne pas dans le grandiloquent en matière de jeu de scène. On doit donc se satisfaire d'une superbe brochette de tubes sous la pluie zurichoise. Pensée émue pour la nana que le beau Jon invite à danser et qui a dû mouiller sa culotte. Vraie note : 3,5/5.

Le 20 Septembre 2022 par BLUEMASK

Le bouillon...
Après trois albums sans faute, les BLACK CROWES ont mûri trop vite, s'engueulent, se réconcilient et font leur album du 'retour aux sources'. Bah oui, mais faut-il avoir l'envie et l'inspiration pour cela... Un ersatz de "Shake Your...". Tout n'est pas mauvais, mais rien n'est génial.

Le 20 Septembre 2022 par BLUEMASK

Un disque phénoménal pour un second album d'un groupe de gamins !
Un vrai traité de feeling, de musicalité, dans un melting pot inspiré de Rock'N'Roll, de Soul, de Blues, de Folk.
Je me rappelle l'avoir acheté à sa sortie parce que je croyais que c'était du Hard-Rock à la GUNS et l'avoir jeté de dépit. Tout jeune, il me manquait je crois les références et l'ouverture d'esprit... Je l'avais racheté quelques années plus tard et je l'écoute encore.

Le 20 Septembre 2022 par BLUEMASK

En deux albums, les BLACK CROWES avaient parcouru beaucoup de chemin, passant d'un Rock'N'Roll direct et pêchu à ce qui s'apparente à leur "Exile On Main Street" à eux avec "TSHAMC".
Sur ce troisième opus, ils posent les valises, font une pause et développe ce sillon de Rock sudiste décontracté du gland, cool et psychédélique... Bien moins urgent que le premier disque, moins intensément Soul que le second, il nécessite quelques écoutes pour développer ses tanins boisés et lumineux, et s'apprécier pleinement. Et puis, quelle pochette classe !!
À des années lumières du Metal, assez loin du Hard-Rock, quelque part entre les STONES, les FACES, CSN&Y, LITTLE FEAT et les ALLMAN...

Le 20 Septembre 2022 par BLUEMASK

L'œuvre de jeunesse des BLACK CROWES.
Par la suite, le gang va devenir plus psyché, laid back, passionnant toujours mais en mode jam.
Ici, le son est adolescent, impétueux, spontané, les guitares sont grasses, éruptives, c'est compact, direct, furieusement Soul, Blues, Rock.
Quelles décharges que ces "Jealous Again", "Thick N' Thin", "Stare It Cold", "Hard To Handle" (traitement électrocuté du grand Otis)! Quelles pépites émouvantes que ces ballades "Sister Luck", "Seeing Things" !

Un très grand disque dont il est difficile de se lasser !

Le 20 Septembre 2022 par SWISSIDOL

C'est le troisième album de S.G. auquel je me frotte et, si je reconnais un très grand savoir-faire au groupe, je le trouve un chouïa moins attachant que "Carved In Stone" ou "Digital Ghosts". Je n'ai rien de méchant à dire sur ce "Tyranny" mais il capte moins mon attention, allez savoir pourquoi.

Le 20 Septembre 2022 par SWISSIDOL

Fascinant ! Un must. Il fallait être courageux pour se mettre ainsi à nu : montrer qu'on a fait appel à un psy, admettre ses problèmes d'alcool, étaler les tensions au sein du groupe au grand jour... Il fallait aussi du courage de la part de Lars pour gueuler "Fuck!!!" au visage de James ! Le passage avec Dave Mustaine est émouvant, les auditions pour recruter un bassiste intéressantes. Enfin bref, j'adore ce Rockumentaire.

Le 20 Septembre 2022 par EAD666

Très bon album effet, découvert sur le web cette année. J'ai chopé le cd, mais l'édition avec 2cd, le second étant rempli à ras-bord de toutes les démos du groupe enregistrées durant les 90s.

Le 20 Septembre 2022 par FREDIAN

En 1985 JUDAS PRIEST est à l'apogée de sa carrière à tous les niveaux. Ils avaient déchainé l'Est en '79, imposé définitivement leur bannière Britannique en Europe en '80 et conquis l'Ouest en '82. En '84, fort d'une profession de foi Metallique aussi ambitieuse/prétentieuse que réussie et unanimement appréciée artistiquement, ils ont envahi le Monde avec leur bien nommé "Metal Conqueror Tour" et ses shows dantesques sous fond de Metallian aussi kitsch qu'imposant et d'ambiances survoltées (parfois même au-delà des limites (*1)). De plus, le succès "mainstream" est au rendez-vous. "You've Got Another Thing Comin'" a véritablement lancé le groupe sur les ondes US et même si "Defenders..." ne s'y est pas aussi bien vendu que "Screaming..." (à leur grand désarroi mais il y manquait LE hit), il a tout de même cartonné outre-Atlantique.

En 1985, ils profitent aussi de leur premier véritable break dans leur carrière déjà imposante et en outre ne performeront qu'au Live Aid. Rob tentera de se débarrasser de ses addictions à l'alcool et à la drogue après avoir subi un drame personnel et en reviendra requinqué comme l'attestera la tournée qui suivra la sortie de "Turbo". Ils rentrent en studio durant l'été et l'idée de base est de sortir un double album présentant les différentes facettes de leur musique, un espèce de Best Of mais avec du matériel neuf. Sur le papier, il y a de quoi saliver. Mais le label s'y est opposé, sentant le coup foireux mercantilement parlant et préférant surfer sur leur succès acquis et exploiter la déferlante Glam du milieu des 80ies (*0). "Twin Turbos" est ainsi mort dans l'œuf.

1986 est une année singulière pour la musique Rock/Metal. D'un côté, "Master Of Puppets", "Peace Sells...", "Reign In Blood". De l'autre, "Slippery When Wet", "Look What The Cat Dragged In" et "The Final Countdown" (*2). On peut difficilement faire plus opposé dans l'approche musicale et stylistique. Les géants du Heavy britannique, sans doute attirés par les succès phénoménaux du Glam aux US, ont tous choisi cette seconde option (la première viendra plus tard pour JUDAS) de "Somewhere In Time" à "Hysteria" en passant donc par "Turbo". En ce qui concerne JUDAS PRIEST, c'est un petit peu plus compliqué que cela en réalité. Depuis ses tous débuts, le groupe a recherché le succès commercial autant que l'estime artistique. Des reprises d'abord. Des hits "radio-friendly" ensuite. Puis les tentatives d'hymne stadier à la "We Will Rock You". Et une volonté de conquérir les US depuis "Point Of Entry". Mais "Turbo" ira beaucoup plus loin et fait preuve d'un opportunisme certes compréhensible mais qui pour la première fois va prendre le pas sur la direction artistique (*0). Résultat? Malgré le savoir-faire bluffant du groupe qui arrive toujours à pondre d'excellents morceaux quelque soit le style, je le trouve globalement raté. Surtout si je le compare à ses deux frères d'arme précités. Si DEF LEPPARD assume 100% son passage à l'Ouest en calibrant son album au maximum (l'ambition était de sortir le "Thriller" du Rock/Metal, rien que ça!), et IRON MAIDEN reste lui bien campé sur ses terres fondamentales en y incorporant cette modernité mid-80ies (guitares et basse synth) qui siéra finalement très bien aux ambitions plus progressives de Steve Harris, JUDAS quant à lui vacille le cul entre deux chaises (MTV d'un côté, Heavy de l'autre) comme s'il n'avait pas assumé sa propre démarche.

Alors, "Turbo" a cartonné dans les charts, notamment aux US (très loin de "Hysteria" néanmoins), mais son hétérogénéité qualitative et ce compromis impossible le rendent trop bancal. Les guitares sont donc globalement moins tranchantes, le chant de Rob se veut plus medium (pas que ça me dérange foncièrement mais les chanteurs de Glam envoyaient du bois donc ce choix est surprenant), les paroles plus terre à terre (voire niaise e.g. "Parental..."), le look plus édulcoré (moins de clous, plus de cuirs, de couleurs et de permanentes) mais les compos, pour une bonne moitié d'entre elles, sont fades. A trop vouloir sortir l'album qui, du metalleux à la ménagère, mettrait tout le monde d'accord, JUDAS PRIEST s'est égaré.

Restent donc à la postérité l'autre moitié. L'opener est ainsi à nouveau une franche réussite et un tube ravageur. "Out In The Cold" renoue brillamment avec le côté planant que le PRIEST aurait pu à mon sens plus exploiter (de "Run Of The Mill" à "Solar Angels" et à un degré moindre "Desert Plains", ils y ont à chaque fois fait mouche). Je comprends les crispations sur le son de synthé (notamment de l'intro) qui a vieilli (c'est vrai que les orgues Hammond et autres Mellotron des 70s sont mieux passés à la postérité) et sur celui des batteries triggées qui sonnaient comme des boites à rythme (là encore il n'y a pas match avec le son plus naturel des 70ies) mais si on inverse le raisonnement, ces sons sont tellement identifiables aujourd'hui qu'ils caractérisent à eux-seuls une époque où finalement la musique se voulait plus fun et décomplexée et où l'expérimentation et la liberté (relative tout de même quand il s'agissait de scorer au Billboard) étaient de mise. Les années 80 ont connu leur lot de crises économiques et sociales et la musique, me semble-t-il, n'a jamais autant été un exutoire d'évasion (même illusoire) qu'à cette époque. L'expansion et la reconnaissance médiatique du SIDA fin 80ies a-t-elle mis fin à cette insouciance (tous les sous-genres musicaux des 90ies seront plus sérieux, contestataires ou mélancoliques)? Nous vivons aussi des crises aujourd'hui et je ne retrouve pas dans la musique le lâché-prise et le fun qui éclaboussaient les 80ies.

Revenons à "Turbo". "Reckless" fait partie de ces bons morceaux oubliés du PRIEST, mais témoigne aussi du terrible manque de flair du groupe sur cet album. Ils ont refusé qu'il fasse la BO de Top Gun, malgré des paroles en adéquation avec le film, pensant que ce dernier ferait un flop et sous prétexte que le titre n'aurait alors pas figuré sur "Turbo" (des questions de droits), explication peu convaincante sachant ce que l'avorté "Twin Turbos" offrait comme compos à disposition du groupe. Le très dynamique "Locked In" et son joli solo donne la patate, malgré un refrain qui oscille sur la fine frontière entre l'entraînant et l'irritant.
Et puis c'est tout. Tous les autres morceaux souffrent du compromis foireux (mégalo?) et tombent dans le pompeux ("Rock You All Around The World", dommage l'intro était prometteuse), le putassier ("Hot For Love" et son bricolage raté: rythmique lourde, pont très mélodique, refrain martelé, soli harmonisés, effets sonores: il y avait tous les ingrédients pour le tube mais ça ne décolle pas, ça sonne forcé), la facilité ("Private Property" et ses faux airs de "You've Got Another Thing Comin'") et le maladroit (-ement revendicatif) "Parental Guidance" réponse à Tipper Gore et son PMRC suite à la polémique sur les textes de "Eat Me Alive" (*3).
Ah non, j'oubliais le cas "Wild Nights...". Un titre que j'ai longtemps snobé à cause de son refrain horripilant à la longue. En définitive, je dois bien reconnaître que sans être exceptionnel, ce morceau est plutôt bien foutu et assure une certaine continuité aux titres de Bob Halligan Jr.

La réédition 2001 de l'album propose un inédit issu des sessions de "Turbo", le poussif "All Fired Up" dont la rythmique semble singer "Rapid Fire" et une très bonne version Live de "Locked In" (issue du "Fuel For Life Tour") sur laquelle Rob excelle.


Note: 2,5/5 descendu à 2 vu que je ne ressors que quatre vraies réussites sur les neuf titres de l'album d'origine

Le monument : "Turbo Lover"
Le hit : "Locked In"
La perle : "Out In The Cold"
Le bon morceau oublié : "Reckless"
Le gros ratage : "Parental Guidance"


(*1) Le tristement célèbre mais exagéré (*1") épisode du 18 Juin 1984 au Madison Square Garden. Le public, surexcité a vandalisé la salle en balançant les feutres et autres coussins des sièges sur la scène. Certains brandissaient des pétards. Il y eut des affrontements avec la police anti-émeute à la fin. Bref, au final plus de 250000 $ de dégâts, et le groupe banni à vie de cette salle.
(*1") Par contre, la version "officielle" racontée par le DJ annonceur local Perry Stone semble être très largement exagérée comme l'atteste le témoignage d'un des photographes présents ce soir-là, Bob Leafe = www.bobleafe.com/layout/Results.tpl?cart=12264178229133&artist=Judas%20Priest&startat=1.

(*2) Si Europe a au final plus le profil des groupes de Heavy européen ayant surfé sur la vague Glam au milieu des 80s que d'un véritable groupe "Hard FM" à la BON JOVI ou autre POISON, leur opus de 1986 porté par son titre éponyme a tellement marqué son époque qu'il en est devenu emblématique.

(*3) Si je salue la démarche (malgré l'intégrisme puritain et malsain des interlocuteurs), qui va à l'encontre des clichés véhiculés par la communauté Metal (qui peut parfois être aussi intégriste que ceux qu'elle combat), il faut reconnaître que le morceau est naze de A à Z... Non à Y, la référence à "... Another Thing Comin'" dans la dernière ligne de parole ("One life And I'm gonna live it up") était une bonne idée d'apaisement je trouve comme pour rappeler à leurs contradicteurs que le groupe s'amusait avant tout et qu'il ne fallait pas prendre leurs textes trop au premier degré et qu'ils savaient composer des chansons fédératrices universelles sans jouer sur l'outrance.

Le 19 Septembre 2022 par KEHUNA

J'avais bien accroché au premier album, de par sa fraîcheur malgré un côté naïf et son manque d'originalité, sorte de copie d'"Ecliptica".
Puis j'ai décroché pendant 20 ans avant de tomber sur cette chronique et de donner sa chance à cet album. Auquel j'ai succombé pour les mêmes raisons. Il n'y a rien d'original ni de bien nouveau, mais c'est efficace et bien entêtant ! Toujours avec cette once de naïveté, il y a très peu d'erreurs de parcours, même si je n'ai pas particulièrement accroché à "Tanhupullo" et "Pirates Lullaby" pour ma part. Une bien belle surprise quand on n'en attend rien à la base.

Le 19 Septembre 2022 par BLUEMASK

Les titres de l'ère Belladonna étaient gâchés par Belladonna, crieur sans voix, sans sens mélodique, sans groove, dont le seul talent, son dynamisme sur scène, passait bien mal sur disque.
Bush est bien meilleur, il y a consensus sur le sujet, à partir du moment où les cages à miel sont propres, et donc l'idée de ces re-enregistrements, pour peu que l'on passe outre l'aspect mercantile du procédé, était intéressante.

Et effectivement, c'est mieux, bien mieux, cela devient le meilleur disque d'ANTHRAX après "Sound Of White Noise". Néanmoins, il n'est pas parfait: la production claque, est 'moderne' mais peut être un peu trop, ça fatigue un brin sur 14 titres. 75 minutes, putain, c'est bien trop long pour un disque de Thrash pur et dur.

Du coup, ça devient bourratif, comme le gâteau au yaourt de Mamie... Il aurait peut-être fallu quelques titres en moins ("Belly Of The Beast" et "Keep It", bien longs en plus, "Madhouse" font office de candidats...), ou alors mettre ça sur la forme d'un double CD ou d'une série en deux volumes... Sur 40 minutes, ça tabasse grave, sur 75 on arrête avant.

Le 19 Septembre 2022 par CAPTAIN IGLOO

J'ai découvert le groupe en 2017 avec le très sympathique album "Land Animal" et l'excellente "Terror Bird". Belle surprise de voir ce groupe un peu à part apparaitre sur ce site en espérant que la chronique, très juste au demeurant, en convainc certains de se laisser tenter.
Ce "Say So" est de qualité, un 3.5 arrondi à 3 car je n'y reviens pas souvent non plus.