Le 28 Février 2023 par TERRORIZER

Le chant est un repoussoir... pourtant Coburn Pharr jouera sur "Never, Neverland" de ANNIHILATOR... Qui est loin d être repoussant...

Le 28 Février 2023 par GROS BRAS

Je veux bien reconnaître la valeur des goûts personnels, mais là cette chronique... Je me sens obligé de faire remonter la note en commentaires.
Apprécier le Death mais pas cet album, pour moi c'est un non sens. Un peu comme aimer le heavy 80's mais pas "Defenders Of The Faith", le bœuf mais pas l'entrecôte, dormir mais pas dans un lit...

Donc mon avis sur cet album : chef d'œuvre absolu de Metal puissant. C'est l'album pour partir à la guerre. Les riffs sont monstrueux, le groove permanent.
10 titres (sur l'édition digipack), aucun temps faible, pendant 3/4 d'heure vous vous faites fracasser le crâne à la massue et défoncer les entrailles à coups de poings.

Pas besoin d'en dire beaucoup plus franchement, quel album est aussi badass ?

Le 28 Février 2023 par SWISSIDOL

@FREDIAN quoi qu'il en soit, bravo pour ta chronique et notamment l'appendice final, bien instructif.

Le 28 Février 2023 par FINISHERFRANKY

Je voulais découvrir le parcours de ce groupe que j'avais laissé après "The Curse". Quelle déception. Ce chanteur qui braille, me rappelant parfois Udo Dierkschneider d'ACCEPT, n'est à peu près crédible que sur la reprise incongrue de "Radar Love". Le chant est à lui seul un repoussoir pour moi et j'ai abandonné au troisième titre. Remplacer Kimball était impossible.

Le 27 Février 2023 par PILGRIMWEN

J'ai toujours des difficultés à me considérer comme anglophone, quoi qu'en disent les Britanniques que je croise, m'affirmant eux que je rivalise parfois de manière surprenante en accent et fluidité avec le leur. D'où trop souvent la question : de quel coin de Grande-Bretagne es-tu originaire ? De la p'tite Bretagne, pardi !

Par contre, j'éprouve un immense plaisir à saisir les paroles. Et c'est ce que j'aime dans la musique : le lyrisme. Et chez ROYAL HUNT, que c'est plaisant ! Parfois les refrains les plus simples sont les plus percutants et mémorables. Et j'ose penser que c'est un point fort à attribuer à l'album "Show Me How To Live". Et cela compense des lignes instrumentales plus classiques néanmoins de qualité !

Le 27 Février 2023 par FINISHERFRANKY

Je réécoute ce mini album avec grand plaisir et nostalgie. Le plaisir d'avoir en main l'import, pour dire qu'on tenait un truc en direct des States que déjà à l'époque peu écoutaient. Ce Metal speedé à la production artisanale de "No Time To Loose", qu'on retrouvait déjà chez SAVAGE GRACE ou chez SATAN de ce côté-ci de l'Atlantique, j'adorais. Un groupe de plus dans ce style c'était tout bon pour moi. L'un des avantages de cet opus c'est qu'on n'a pas encore en façade l'extrême mauvais goût des albums suivants qui me feront douter du sérieux du bonhomme tant il est difficile d'en faire abstraction pour se concentrer uniquement sur la musique, alors que véritablement elle le mérite tant ça tricote en rythmique. Un marqueur du Metal des années 80 qu'on se dit impossible d'en écouter un jour le revival tellement c'est daté.

Le 27 Février 2023 par BLUEMASK

Un vrai bon disque, avec un ton, une ambiance, un dynamisme assez unique et qui a bien bien vieilli, finalement.
Ce qui ressort en premier lieu est la fraîcheur. Fraîcheur dans ce big rock pourtant labouré mille fois par Roth & co, dans ces élans funky qui s'incorporent dans les compositions sans paraître plaqués artificiellement, dans la section rythmique joueuse, dans la guitare débridée et le chant décomplexé... Fraîcheur même dans les ballades, "'More Than Words" aurait pu être usée jusqu'à la corde 20 ans après, mais sa belle simplicité semble la rende inusable, l'exercice jazz-crooning "When I First Kissed You" est magnifique.
Bref, un vrai bon 5 pour ce disque un peu unique.

Le 27 Février 2023 par FREDIAN

Ce POS-là est malheureusement "mort". C'est ce que j'évoque dans le premier paragraphe de ma chronique par ma personnification toute personnelle de l'évolution du groupe à travers la personnalité de Daniel. Le départ de son petit frère Kristoffer en 2006 fut comme une émancipation pour Daniel qui a décidé de ratisser plus large comme si les dernières chaines qui lui maintenaient un cap s'étaient brisées.

On a donc eu du brut de décoffrage avec un feeling "live", du Rock plus intimiste au parfum 70s, de la revisite acoustique (pas une première ça), du retour aux sources (relatif) pour mettre en musique une renaissance (littérale) et maintenant, malgré une certaine suite logique, des expérimentations alternatives qui, si elles ne sont pas complètement nouvelles, poussent le bouchon plus loin qu'auparavant. Bref, aucune véritable continuité et une volonté de se renouveler. Je salue cette dernière bien que je reste mitigé sur l'origine de ces choix, soit, vu de l'extérieur, se singulariser à tout prix pour échapper à l'étiquette Metal Prog'. Or, le Metal Prog' plus "classique" de "TPE" et "RL" était déjà bien assez singulier. Comme je l'exprimais dans ma conclusion, le groupe a perdu sa "magie" dans la manœuvre. Pas son talent.

Mais je suis sur d'une chose: pour apprécier le groupe aujourd'hui, il faut s'émanciper de son premier chapitre discographique (jusqu'à "Be"). Et au final ce n'est peut être pas plus mal... Un "Perfect Element" 2 ou un "Remedy Lane" 2 ne contenterait sans doute personne. Je remarque d'ailleurs que les seuls titres que tu as appréciés sont les plus "alternatifs"/aventureux.

Le 26 Février 2023 par ZEPEKENIO

Inoxydable EXODUS. Avec KREATOR, les vieux briscards font de la résistance.

Dans la place depuis les années 80, il est franchement savoureux de constater que quarante ans plus tard ces vétérans aient encore quelque chose à dire.

Miraculé des années 2000 et ressuscitant avec un "Tempo Of The Damned" sacrément gaulé, ce onzième album est une gifle Thrash sauce années 2020 franchement jubilatoire.

Les cinq premiers titres tuent : de l'éponyme mauvais comme une teigne, au refrain contagieux de "Slipping Into Madness", c'est du tout bon.

Et que dire de la cinquième piste ?

"Prescribing Horror" est une création glaçante, hypnotique, presque onirique et les cris du bébé en conclusion sont d'une noirceur absolue. Rarement EXODUS a su instaurer un tel malaise, énorme morceau, le tant critiqué Zetro par les nostalgiques de Dukes (que j'apprécie beaucoup) y réalise une performance exceptionnelle et est pour beaucoup dans l'atmosphère irrespirable de ce joyau.

Petit ventre mou au milieu du disque avec "The Beatings Will Continue" ou "Clickbait" largement écoutables mais finalement anecdotiques mais EXODUS a du souffle : "Lunatic-Liar-Lord" est épais comme une brique, oppressant, complexe et passionnant. Je ne me lasse pas de ce break malsain au cœur du titre et les percussions tribales sont une outro plaisante et judicieuse.
Le bien senti "Antiseed" défonce tout sur ce passage et offre une conclusion comme il se doit à un opus franchement consistant.

Grand respect à EXODUS, ces mecs sont des bonhommes qui regardent droit dans les yeux une jeunesse bien sûr aux dents acérées.

Le 26 Février 2023 par BAKER

C'est dingue mais ce genre de chro poussée à l'extrême me donne toujours envie de... découvrir ledit skeud, histoire de voir jusqu'où l'artiste a poussé le vice, ou au contraire découvrir une bonne et inédite surprise ! Comble du maso si le disque est vraiment aussi pourri que prévu, c'en est presque satisfaisant.

En revanche pas d'accord avec le PS de la kro : si tous les musiciens mettaient en liner notes les instruments et effets exacts qu'ils utilisent, en tant que musicien je serais archi-preneur. Après libre à moi de trouver ma propre voie, mais le plaisir de sale gosse d'essayer d'approcher un son original...

Le 25 Février 2023 par I AM THE GROWL

Ces riffs à la DISCHARGE sur "Death To Jesus", ils représentent bien le caractère punk/frondeur de ce DEICIDE-là, bien décidé à renaître, ou plutôt à ressusciter (clin d'œil). Tout l'album baigne dans cette énergie du renouveau, entre le chef Benton qui se râcle bien la gorge, peut-être plus encore que sur tous ses disques précédents, et ses cuistots en solo qui s'en donnent à cœur joie. Cet "Homage For Satan" est le tube de ce point de vue guitares - d'ailleurs à l'époque ça avait été le premier extrait dévoilé du disque. Et question riffs, c'est toujours excellent, alternant entre tremolos Death et mélopées Heavy. Sans compter la frappe d'Asheim à la batterie, que je n'avais pas entendu jouer aussi vite depuis "Revocate The Agitator" sur la fin de "Legion". Toute leur seconde partie de carrière, ils la doivent à cet album-là et à son succès commercial et d'estime. Il est un peu monotone niveau ambiance, comme le seront les suivants, mais il a pour lui cette urgence et des chansons qui recherchent toutes l'accroche, quitte à se contenter de couplets rythmés comme des berceuses. Cette facilité-là, ils l'abandonneront sur le suivant pour la retrouver dès "To Hell With God", mais avec moins de réussite. Jésus n'a pu ressusciter qu'une fois, et ses contempteurs idem.

Le 25 Février 2023 par LE MOUNGEPEDOUN

Album d'une émotion incommensurable, le groupe créa ici une oeuvre d'une finesse absolue, tout en retenue et maîtrise, l'ensemble est magnifique !

Disque majeur de la décennie des 80s, culte et grandiose, non, magique !

Le 24 Février 2023 par TED

Excellent album, merci l'algo de Youtube pour la recommandation ! Oui j'adore ce disque, je continue à ridiculement chanter les refrains le poing levé à chaque fois que je l'écoute. Ca riffe fort, c'est varié comme il faut, bien équilibré entre tradition et modernité, et le son est super. Et il y a un atout maître en la personne de Daniel Heiman. Ce mec est vraiment bluffant. Un alchimiste capable de vous transformer un titre juste bon en un hymne jouissif, pour un plaisir renouvelé à chaque écoute.

Le 24 Février 2023 par TED

Mouais, c'est pas mal, il y a de bonnes parties de guitare. Mais quand même, je trouve cela très monolithique. Pas de fulgurance, pas de passage qui se font hérisser les poils. Ça me fait penser à d'autres groupes que j'ai écoutés récemment, DOCTOR SMOKE et UNTO OTHERS / IDLE HANDS : je trouve cela sympa sur le moment, j'écoute une petite dizaine de fois l'album dans le mois, et puis j'oublie et plus jamais je ne r'y reviens.

Le 24 Février 2023 par TED

Je découvre HEAVENLY avec cet album et j'adhère totalement. Et même tellement que, si j'aimerais découvrir le reste de leur discographie, je demeure scotché sur ce disque pour le moment. C'est vrai que ça ressemble drôlement à du GAMMA RAY mais pour tout dire je m'en fiche royalement. Tous les titres sont bons mais deux se distinguent en particulier : "Spill Blood On Fire" et "Wasted Time" qui sont deux tueries, dans le genre je ne vois pas comment faire mieux.

Le 24 Février 2023 par CRI VAGUE

Cet album est un chef d’œuvre pour moi.
Je ne peux pas vraiment le comparer aux précédents. Au mieux, "Écailles De Lune" avait "suscité mon intérêt", mais je n'ai jamais été accrochée au point d'explorer vraiment à fond la discographie d'ALCEST.
Le thème et l'imagerie associée ont tout pour me parler. Influences japonaises, enfants sauvages et mystique de la forêt (cf les très jolies illustrations de l'album), inspirés de Miyazaki, et particulièrement Princesse Mononoke ? Cela serait propice à toutes sortes de niaiseries s'il n'y avait pas tant de talent à l'ouvrage.
Au fil des écoutes, sous l'aspect peut-être "contemplatif" de la musique, peut-être un peu distant et "embrumé" si je puis dire, des reliefs se dégagent et frappent l'imagination. Les "oh oh oh" de "Kodama" deviennent des appels ou des bondissements d'arbre en arbre, les paroles, les cris, les guitares sur "Éclosion" ou "Je Suis D'Ailleurs" nous montrent un mélange d'angoisse latente et d'espoir sauvage...
Gros travail selon moi sur le son, la construction d'ambiances aux développements subtils, et l'accord entre musique et thème lyrique qui me paraît très important. Le travail graphique autour de cet album et du suivant gagnent à être explorés pour mieux pénétrer la musique.
(Re)Donnez-lui sa chance !

Le 24 Février 2023 par BLUEMASK

Ce matin, j'écoute ce disque que je n'avais pas écouté depuis un bail, à poil dans la salle de bains en chantant et faisant de l'air-guitar, et là, ma femme se pointe et me demande depuis quand j'écoute de la musique de Bioman, en mimant Force Bleue contre le 'monstre en carton qui sort de derrière l'immeuble'....
Ouais, peut être que finalement c'est vachement infantile, cette musique. Le Heavy Metal est infantile, de toute façon, mais ce disque peut être encore plus, avec ses sonorités synthétiques mixées aux refrains héroïques.
Mais voilà, m'en branle, moi, j'adore, peut être par effet Madeleine de Proust, mais je jouis encore sur la mise en place du solo de "Caught...", sur le refrain de "Wasted Years", sur les couplets de "Dejà Vu" et plus généralement sur l'élan qui traverse tout le disque.
Du coup, j'ai mis encore plus fort après mon coup de pied retourné.

Le 23 Février 2023 par PILGRIMWEN

Quel album ! Une prestation scénique impeccable, un spectacle vivant - à saluer, l'apport des demoiselles choristes ! - et une setlist alléchante. Que demande le peuple ? Je pose ce disque parmi mes préférés, dans la catégorie témoignage de concert. Je suis passé à côté de ROYAL HUNT un nombre incalculable de fois, trop affairé par d'autres groupes. Punaise, mais quelle nouille ! Je ne plonge dans leur univers qu'en 2023 ! Preuve en est que je peux encore m'enthousiasmer, malgré les années et la kyrielle d'expériences musicales au compteur ! Sans conteste un indispensable de la discographie des Danois ! D.C. Cooper s'approprie avec brio le répertoire de son prédécesseur Henrik Brockmann. Par ailleurs, quelle alchimie entre les membres de la troupe !

Pour le plaisir, je me fends exceptionnellement d'une note NIME : 5 étoiles/5.

Et ma note de cœur : Coup de cœur/5.

Le 22 Février 2023 par ALTHOR

Je pense qu'il faut voir cet album comme quelque chose de différent de leurs sorties habituelles. Ici peu de riffs mais plutôt des arpèges et beaucoup de chant clair. On aime ou on n'aime pas. Pour ma part ça passe plutôt bien. Je trouve par contre "The Conjurer" trop proche du titre "One For Sorrow". Je lui préfère donc les trois autres pistes. La dernière "The Wanderer" voit même Vanhala chanter. L'évolution de ce titre est d'ailleurs intéressante.
Ma préférée reste "The Antagonist" avec son refrain à la fois lumineux et triste.
Bref une mise en bouche en attendant la sortie imminente de leur neuvième album !

Le 22 Février 2023 par PILGRIMWEN

Le chant gâche un peu l'ensemble. Et pourtant le chanteur est loin d'être une catastrophe ambulante. Un album fait de bric et de broc. Un album cependant témoin d'une scène Heavy Metal Progressif florissante (bien que demeurée souvent confidentielle), à l'époque.