Voici le chef d'oeuvre du groupe. L'album absolu d'AC/DC (d'ailleurs le titre "Highway To Hell" n'est-il pas l'hymne absolu d'AC/DC ?). Une oeuvre phare du Hard Rock, voire du Rock. Bref, tout a été dit sur ce très grand disque qui aura éveillé nombre de vocations et conduit moult disciples vers notre musique préférée.

Après l'électrochoc "Let There Be Rock" en 1977, la confirmation studio "Powerage" et la confirmation live "If You Want Blood..." en 1978, AC/DC montre l'étendue de son talent sur un disque qui non seulement ne contient que des classiques, mais où la production de Mutt Lange (future "éminence grise" de DEF LEPPARD) renforce le son et donne une patate sans pareille à ces joyaux.

Du classique "Highway To Hell" au bluesy "Night Prowler", en passant par le sautillant "Girls Got Rhythm", le survolté "Walk All Over You", le vibrant "Touch Too Much", le Rock'N'Roll/Boogie 220V "Beating Around The Bush", le classique "If You Want Blood... You've Got It", etc... L'efficacité du binaire se combine aux différentes facettes du Hard Rock d'AC/DC qui dévoile ici toute sa richesse. Les frères Young, champions du riff qui tue.

Et la voix magnifique de Bon Scott qui enrobe le tout ! Cette voix ! C'est ce qui fait que j'ai toujours préféré "Highway To Hell" à "Back In Black" (superbe classique du groupe également). Ben oui, j'ai toujours préféré la voix de Bon Scott à celle de Brian "casquette" Johnson. Un Bon Scott dont c'est d'ailleurs le chant de cygne vu qu'il décèdera quelques mois plus tard (février 1980) après une trop forte absorption de drogues et d'alcool, prenant ainsi l'autoroute vers l'enfer et rejoignant les Jimi Hendrix, Brian Jones et Jim Morrison.

La suite, on la connaît : un groupe désemparé qui est malgré tout décidé à lutter contre l'adversité, qui relève la tête, qui recrute Brian Johnson et qui sort un autre bijou en 1980. Nul n'est censé ignorer cet album et sa célèbre pochette qui fit grincer bien des dents puritaines à l'époque (un Angus "démonisé" et un Bon Scott avec un pentagramme autour du coup).

LE summum de la carrière des Australiens.