Recherche avancée       Liste groupes



      
HARD ROCK  |  STUDIO

Commentaires (20)
Metalhit
L' auteur
Acheter Cet Album
 


 

2015 The Purple Album
 

- Style : Jorn, Voodoo Circle, Inglorious, Thunder, Led Zeppelin, Manic Eden
- Membre : Bad Moon Rising, A New Revenge, Gogmagog, The Dead Daisies, Animetal Usa, Trapeze, Jeff Beck, Reb Beach, David Lee Roth, Revolution Saints, Wami, Deep Purple, Tygers Of Pan Tang, Quiet Riot, Steve Vai
- Style + Membre : Coverdale - Page, The Company Of Snakes, Michael Schenker, David Coverdale, Snakecharmer, Vandenberg, Dokken, Black Swan, Montrose, Iconic

WHITESNAKE - Good To Be Bad (2008)
Par POWERSYLV le 21 Avril 2008          Consultée 15374 fois

"Le serpent blanc n'a d'égal de son talent que sa longévité, son aptitude à muer sur de longues périodes et sa capacité d'hibernation sans égal".

Cette phrase particulièrement bien tournée n'est pas extraite d'un manuel de zoologie (matière qui avait toute mon attention lors de mes années estudiantines). Elle m'est juste passée par la tête un soir, alors que j'écoutais pour les premières fois ce tant attendu nouvel opus de WHITESNAKE, le groupe du frontman de charme David Coverdale. Car depuis le début des années 90, le reptile re-apparaît parfois selon les prérogatives de son leader, lorsque celui-ci n'est pas occupé par une collaboration opportune (l'album Coverdale/Page de 1993) ou tout simplement par un album solo (Into The Light en 2000). C'est en 2006 que le nom de WHITESNAKE reprend du service au niveau discographique. Alors qu'on a appris entre temps que David avait été rejoint par le talentueux Doug Aldrich (ex-BAD MOON RISING, DIO) qui venait de quitter DIO et par Reb Beach (ex-WINGER) aux guitares, voilà que sortent coup sur coup 2 albums en public : le DVD/album Live In The Still Of The Night (enregistrée sur la tournée 2004) puis Live : In The Shadow Of The Blues (tournée mondiale 2005-2006). Bon, en gros, on sentait qu'il se passait quelquechose dans la maison WHITESNAKE.

L'alliance entre David Coverdale et Doug Aldrich allait de soi : le chanteur a depuis longtemps cherché le partenariat avec ses guitaristes (même si parfois ça a tourné en eau de boudin par la suite), et non des moindres. Certes il y avait eu dans les temps anciens la paire Moody/Marsden. Mais c'est surtout avec John Sykes (ex-TYGERS OF PAN-TANG et THIN LIZZY), Adrian Vandenberg (VANDENBERG), Steve Vai voire Warren De Martini (ex-RATT) que le couple chanteur/guitar hero s'est concrétisé. Doug Aldrich n'allait pas y échapper et apparemment, tant sur scène qu'en conférence de presse, l'osmose voire la complicité règne entre les deux hommes.

Voici donc le fruit de cette alliance. Good To Be Bad sort dans les bacs en cette fin avril 2008 et s'avère être dans la continuité des grands crûs des années 80, le monumental 1987 en tête ou encore le sous-estimé Slip Of The Tongue (1989).

« Best Years » est un peu un résumé de la vie tumultueuse du beau David. Ah, il a eu la belle vie ce gars-là, quand on y pense. Résumé musical aussi avec un riff bien heavy et mordant qui fleure bon le WHITESNAKE de la fin des années 80 alors qu’un orgue Hammond discret se faufille discrètement derrière tout ça en nous remémorant que WHITESNAKE a vu le jour en 1977, digne héritier à l’époque (avec RAINBOW) du dinosaure DEEP PURPLE. On notera d’emblée la production impeccable (ils s’y sont mis à 3 : Coverdale, Aldrich et Michael McIntyre) et le solo de feu de Doug Aldrich qui se révèle être le deuxième homme du groupe après David Coverdale (comme ses illustres prédécesseurs six-cordistes) sur l'ensemble de l'album. « Can You Hear The Wind Blow » est bien accrocheur avec un refrain musclé. On sent comment WHITESNAKE a pu influencer un GOTTHARD par exemple. Avec le groovy mais heavy « Call On Me », on lorgne carrément vers l’époque 1987 : ce titre possède des réminiscences du célèbre « Still Of The Night ».

Idem pour la première ballade du disque, « All I Want All I Need » qui a de faux airs de « Is This Love ». Il y en a 2 autres dans le disque. J'aurai tendance à dire qu'il s'agit de ballades « typées WHITESNAKE », j'entend par là que ce ne sont pas de chansons qui cherchent à faire décrocher des larmes à l'auditeur mais surtout des titres plus mid-tempo qui mettent en valeur l'amour et la sensualité avec au premier plan la voix veloutée du Maître. « Summer Rain » et sa guitare acoustique se veut plus nostalgique et mélancolique dans les couplets. Acoustique aussi sur « 'Til The End Of Time » qui termine le disque dans un contexte très yankee et cow-boy.

Les autres moments sont assez fameux :
- « Good To Be Bad », hard rock musclé plutôt bien ficelé et dont j'ai eu le refrain en tête assez régulièrement ces temps-ci d'ailleurs,
- « All For Love » se rapproche d'un bon THIN LIZZY : le twin-guitars et même David Coverdale qui sur le couplets prend une façon de chanter très proche de celle d'un Phil Lynnott,
- « Lay Down Your Love » par con côté syncopé et les guitares peut rappeler le « Black Dog » de LED ZEPPELIN,
- « A Fool In Love » nous ramènent aux premières amours de David Coverdale : le blues ... qui suinte par toutes les pores de la chanson,
- intro baston pour « Got What You Need » au riff cinglant et très AC/DC, l'une des bombes les plus efficaces et sans doute le titre le plus rapide du disque.

Avec Good To Be Bad, l'album des 30 ans de carrière, WHITESNAKE signe son grand retour (avant la prochaine hibernation ?) de façon très réussie, même si les similitudes avec ce qui a été fait à la fin des eighties restent palpables. On reprochera peut-être à Mr Coverdale d'user des mêmes clichés surtout au niveau des paroles et des noms des titres (mon dieu ...). Mais bon, comme il l'a déclaré lui-même lors de sa conférence de presse parisienne en 2007, "Je ne me vois pas chanter autre chose que l'Amour et les femmes". Et puis, bon, David Coverdale qui se mettrait à faire des chansons sur le massacre des loutres dans le Grand Nord ou sur les messes noires en Ouzbekistan, serait-ce encore David Coverdale ?? Niveau chant, le bonhomme est toujours impeccable : la grande classe. Sur le terrain musical, force est de constater que, renforcé de son alliance avec Doug Aldrich, le frontman a réussi à ramener musicalement son bébé au meilleur de sa forme. Et puis, y a pas à dire : même avec quelques rides en plus et à l'approche de ses 60 ans, ce David, quel bel homme :). A ranger définitivement et sans complexes à côté de 1987 et Slip Of The Tongue.

A lire aussi en HARD ROCK par POWERSYLV :


WHITESNAKE
Slip Of The Tongue (1989)
Un superbe album de hard US, avec Steve Vai !

(+ 1 kro-express)



DROP-O-RAMA
Three At Last (2007)
Entre Hard/Heavy, rock et new wave


Marquez et partagez






 
   POWERSYLV

 
   DARK SCHNEIDER
   GEGERS

 
   (3 chroniques)



- David Coverdale (chant)
- Doug Aldrich (guitare)
- Reb Beach (guitare)
- Uriah Duffy (basse)
- Chris Frazier (batterie)
- Timothy Drury (claviers)


1. Best Years
2. Can You Hear The Wind Blow
3. Call On Me
4. All I Want All I Need
5. Good To Be Bad
6. All For Love
7. Summer Rain
8. Lay Down Your Love
9. A Fool In Love
10. Got What You Need
11. 'til The End Of Time



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod