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- Membre : Bad Moon Rising, A New Revenge, Gogmagog, The Dead Daisies, Animetal Usa, Trapeze, Jeff Beck, Reb Beach, David Lee Roth, Revolution Saints, Wami, Deep Purple, Tygers Of Pan Tang, Quiet Riot, Steve Vai
- Style + Membre : Coverdale - Page, The Company Of Snakes, Michael Schenker, David Coverdale, Snakecharmer, Vandenberg, Dokken, Black Swan, Montrose, Iconic

WHITESNAKE - Forevermore (2011)
Par ZIONLEEMASTERSEB le 18 Avril 2011          Consultée 10927 fois

L’éternel second couteau en passe d’entrer dans la légende. En voilà une phrase à faire bondir les puristes. Mais pour le commun des mortels, WHITESNAKE n’est qu’un obscur groupe de Hard Rock bluesy dont le chanteur David Coverdale a eu la difficile tache de remplacer Ian Gillian au sein de DEEP PURPLE. Rétrospectivement, les trois albums que le blond britannique a livré avec la Légende du rock anglais sont plus que bons et ne déméritent pas dans la discographie du groupe. A y regarder de près, c’est surtout le départ de l’Apollon qui amorce le déclin du "Pourpre Profond". Comme le justifiait mon éminent confrère Powersylv, dans la chronique de "Good To Be Bad (2008)" le précédent opus de WHITESNAKE, la carrière en "dents de scie" de Coverdale ainsi que sa propension récurrente à changer de musiciens a nuit à la notoriété de son groupe. Il faut dire que les gratteux qui ont officié pour le « serpent blanc » ne sont pas des manchots, Micky Moody (membre fondateur de WHITESNAKE), John Sykes (TYGER OF PAN TANG/THIN LIZZY), Adrian Vanderberg (VANDENBERG) ou même Steve Vai que l’on ne présente plus, se sont succéder pour le meilleur et pour le pire. Il faut dire que Coverdale a toujours su s’entourer de virtuoses de la "six cordes". Rappellons l’énormissime "COVERDALE PAGE" (1993) du nom de ses géniteurs.

Depuis 2006, c’est à Doug Aldrich, rescapé de DIO que revient la tache d’accompagner la Diva. Celui qui depuis toujours est considéré comme un jeunot, certainement à cause de sa tignasse blonde et juvénile, se révèle être le Maître Artisan de ce "Forevermore", l’alter ego qu’il manquait à Coverdale depuis Micky Moody. L’hydre guitaristique indispensable à tous les duos rock qui se respectent. Un peu le Joe Perry penchant indispensable de Steven Tyler, si on veut que le "Smith" fonctionne. Encore une petite phrase qui peut résonner pour certains comme une provocation alors que la comparaison semble appropriée si elle est abordée sous l’angle suave de la séduction (qui a dit putasserie ?).

Exit les problèmes de voix que le taulier Coverdale avait encaissés en 2009 au sortir d’une tournée gériatrique avec JUDAS PRIEST ayant empêché WHITESNAKE de boucler les cinq dernières dates de leur tournée. Le repos du reptile, autant par choix que par nécessité fût des plus salvateurs, tant la fraîcheur et l’efficacité de ce "Forevermore" font plaisir à entendre. Les hommes de l’ombre ne sont pas non plus des manchots, à commencer par "l’autre guitariste" Reb Beach (WINGER, DOKKEN, BEE GEES) et les petits nouveaux Michael Devin à la basse et surtout le cogneur Brian Tichy (PRIDE AND GLORY, GILBY CLARKE) s’étant illustré en live aux côtés de FOREIGNER, OZZY OSBOURNE et même en remplacement de Matt Sorum au sein du VELVET REVOLVER. Voilà pour le gros de l’équipe, c'est-à-dire le groupe de rock responsable de cette merveille, complétée par Michael McIntyre qui coproduit le disque avec Coverdale et Aldrich sous le pseudonyme Los Bros Brutalos déjà présent sur la production de "Good To Be Bad". Ainsi que Timothy Drury aux synthés, tellement efficace qu’il reste en retrait à cimenter l’équipe de Tête.

Puisqu’il faut le souligner "Forevermore" est un album de Hard Rock aux influences bluesy (bis repetita), marque de fabrique du combo. Le riff au bottleneck de "Steal Your Heart Away" le premier titre de la galette le confirme d’entrée de jeu. Aldrich tricote pendant son solo, les chœurs sont impeccables et Papy Coverdale maitrise son (ses) organe(s). La section rythmique ne fait pas de quartier. Tout est carré rien ne dépasse !!!! Rebelotte avec "All Out Of Luck" qui voit la wah-wah remplacer le bottleneck pour encadrer des chœurs limite gospels et surtout : "quel putain de batteur !!!!". Ce brûlot qui n’aurait pas dépareillé sur le "COVERDALE PAGE".

Pour en revenir à la comparaison avec AEROSMITH, (toutes proportions gardées et chacun dans leurs catégories), ils font leur beurre en causant d’Amour. Par manque? Par vice ou parce que c’est le cul et l’argent qui font tourner le Monde? Vous l’aurez compris, le point commun des deux formations tourne beaucoup autour de ce centre d’intérêt. Comme le confirme l’imparable premier single "Love Will Set You Free". Vient ensuite l’incontournable ballade mielleuse mais qui prouve le savoir du groupe en la matière, "Easier Said Than Done". En comparaison des deux autres ballades du disque puisqu’elles sont au nombre de trois, la première se joue dans un registre électrique. "Tell Me How" offre une facette plus musclée de WHITESNAKE. 80’s dans l’âme "I Need You (Shine a Light)" affûte les guitares.

A ce stade, nous avons dépassé la moitié du disque et le constat est unanime, WHITESNAKE EST Grand !!!! Les ballades acoustiques, "One of These Days" et "Fare Thee Well" visent juste. Toujours à plein régime, les crotales enchaînent "Love And Treat Me Right" au refrain entêtant. Ca cogne et ça riffe tout en feeling sans jamais tourner à vide avec "Whipping Boy Blues" et "My Evil Ways". Avant la pièce maîtresse et accessoirement le title track "Forevermore", bijou épique qui voit le groupe offrir sur plus de sept minutes, une merveille de composition et d’arrangement. Commençant en douceur et créant la surprise avec ses ambiances orientales. Impeccable.

Entièrement composés par la paire Coverdale/Aldrich, les treize titres de "Forevermore" font de l’album une réussite nuancée par le constat qu’il est une synthèse de ce que le groupe sait faire de mieux depuis plus de trente ans. Il fallait bien trouver quelque chose à leur reprocher, non ? Puisque l’album à défaut de réinventer le genre est sincère et bourré d’énergie.

Les différentes éditions de l’album disponibles autour du monde ne bénéficieront pas des mêmes bonus. De plus, que vous choisissiez un achat numérique, les bonus ne seront pas non plus les mêmes. Que les collectionneurs se régalent de ces imbroglios, le gros du disque vaut "son pesant de cacahuètes". Et c’est tout ce qui importe.

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   (2 chroniques)



- David Coverdale (chant)
- Doug Aldrich (guitare)
- Reb Beach (guitare, chant)
- Michael Devin (basse, chant)
- Brian Tichy (batterie)
- Timothy Drury (synthétiseur)


1. Steal Your Heart Away
2. All Out Of Luck
3. Love Will Set You Free
4. Easier Said Than Done
5. Tell Me How
6. I Need You (shine A Light)
7. One Of These Days
8. Love And Treat Me Right
9. Dogs In The Street
10. Fare Thee Well
11. Whipping Boy Blues
12. My Evil Ways
13. Forevermore



             



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