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- Style : Jorn, Manic Eden, Led Zeppelin, Inglorious, Voodoo Circle, Thunder
- Membre : A New Revenge, Gogmagog, The Dead Daisies, Animetal Usa, Trapeze, David Lee Roth, Jeff Beck, Revolution Saints, Wami, Tygers Of Pan Tang, Deep Purple, Quiet Riot, Steve Vai, Bad Moon Rising
- Style + Membre : David Coverdale, Vandenberg, Black Swan, Snakecharmer, Coverdale - Page, The Company Of Snakes, Montrose, Dokken, Michael Schenker

WHITESNAKE - Good To Be Bad (2008)
Par DARK SCHNEIDER le 22 Décembre 2019          Consultée 1115 fois

"Good To Be Bad" constituait en 2008 le véritable album du retour pour WHITESNAKE depuis "Slip Of The Tongue" (l'album de 1997 étant un peu à part). David Coverdale proposait alors une nouvelle collaboration guitaristique qui apparaissait fort prometteuse : Doug Aldrich jouissant d'une certaine notoriété, ce dernier co-signera donc tous les titres avec le chanteur, et sera en grande partie responsable de la production. Et "Good To Be Bad" tend à faire illusion lors de ses premières écoutes, d'autant que les deux titres d'ouverture sont indéniablement réussis, et notamment ce "Can You Hear The Wind Blow" qui pourrait même passer pour un nouveau classique s'il était moins pataud dans son exécution.

Mais finalement, "Good To Be Bad" apparaît surtout être un album qui fait beaucoup dans le fan-service, ce qui n'est pas forcément un mal pour un vieux groupe sur le retour qui veut surtout reconquérir son ancienne fan-base, sauf que là il pousse le bouchon un peu trop loin le père Coverdale. Niveau composition, on est donc parfois très proche de l'esprit "1987" ("All I Want, All I Need"...), avec des titres un peu trop pastiche à mon goût. On pardonnera le manque d'imagination des intitulés des morceaux, le contenu des textes, et les "love" à tout va, car au fond c'est l'essence même de WHITESNAKE, mais en revanche l'album finit par se montrer de plus en plus lourdingue plus l'on avance dans son écoute, et ça c'est moins excusable.

Onze titres pour une durée d'une heure, était-ce bien raisonnable ? Pratiquement tous les morceaux dépassent les cinq minutes, mais ce n'est pas du Prog que l'on écoute hein ! Le très "Black Dog" Zepellinien "Lay Down Your Love" qui atteint les six minutes, franchement, ce n'était pas nécessaire. Les morceaux sont trop longs et cela devient forcément lassant et pénible, d'autant que cela s'ajoute à une production qui frôle le grotesque et constitue ainsi le second point noir de l'album. C'est le syndrome Doug Aldrich, guitariste au jeu Bluesy et au son très épais, très très épais, trop épais ! Il est la preuve que l'on peut faire du Blues avec toutes les qualités requises pour le genre, mais manquer incroyablement de subtilité dans son approche sonore. Ce type de Blues mammouthesque pouvant être éminemment casse-gueule (Gary Moore s'attirait déjà souvent les foudres de certains puristes du Blues à cause de cela, alors qu'il était sans doute le plus doué dans cette approche), et Aldrich symbolise pour moi tout ce qu'il ne faut pas faire dans ce genre.

WHITESNAKE a voulu se départir du son très US et 80s d'un "1987", que beaucoup considère comme ringard et de mauvais goût, et a mis l'accent sur l'aspect Hard Blues, censé être plus crédible. Finalement, je le remercie presque pour cette démarche : le groupe prouve que non, une prod Bluesy n'est pas forcément synonyme de bon goût musical. "1987" lui était supérieur à tous les niveaux.

Au fait, un certain Reb Beach joue aussi sur l'album, enfin peut-être. Je ne serais pas étonné d'apprendre qu'Aldrich a en réalité enregistré toutes les parties rythmiques (ce qui est courant), et que Beach ne se soit contenté que de quelques solos. C'est dommage car Beach est un shredder de "qualitaÿ", bien supérieur à Aldrich en ce qui me concerne. Bon au moins il s'assurait une bonne place dans un groupe qui rapporte, il n'avait plus qu'à patienter pour que les projos se braquent un peu plus sur lui.

"Good To Be Bad" a au moins la bonne idée de se terminer par un très beau "'Till The End Of Time", morceau acoustique aux consonances sudistes plutôt classieux. Tout n'est pas à jeter sur ce disque, loin de là même, mais ses trop nombreux défauts le rendent vraiment pénible à écouter.

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   (3 chroniques)



- David Coverdale (chant)
- Doug Aldrich (guitare)
- Reb Beach (guitare)
- Uriah Duffy (basse)
- Chris Frazier (batterie)
- Timothy Drury (claviers)


1. Best Years
2. Can You Hear The Wind Blow
3. Call On Me
4. All I Want All I Need
5. Good To Be Bad
6. All For Love
7. Summer Rain
8. Lay Down Your Love
9. A Fool In Love
10. Got What You Need
11. 'til The End Of Time



             



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