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HARD ROCK  |  VHS/DVD/BLURAY

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AC/DC - Let There Be Rock (2011)
Par ZIONLEEMASTERSEB le 5 Septembre 2011          Consultée 14830 fois

Voici l’objet que les fans n’espéraient plus.

Aujourd’hui distribué par Sony Music, l’ensemble de la discographie des mythiques Australiens d’ACDC refait régulièrement surface à un prix très attirant en tête de gondole de tous les disquaires. Tout les supports y ont eu droit, sauf un. Le fameux "Let There Be Rock", uniquement publié à ce jour en VHS. Surfant sur la sortie du récent "Live At River Plate" (2011), et sur la notoriété incontestable et internationale du groupe, Warner, propriétaire des bandes, se décide aujourd’hui à réparer cette grave erreur. Il est vrai que le format VHS laissait à désirer qualitativement parlant. Eh bien dorénavant, les supports DVD et BLU-RAY, font atomiser et de loin, les espérances de tous les fans. Il convient dans un premier temps de préciser que l’album "Let There Be Rock" (1977) et le support vidéo "Let There Be Rock" (1980) n’ont absolument rien à voir. Si ce n’est le point commun ultime, la présence au chant, de l’inénarrable Bon Scott. La bête de scène indétrônable qui a emmené ACDC jusqu’au prodigieux "Highway To Hell" (1979).

Les forces de ce "Let There Be Rock" sont multiples. Symboliquement, c’est un hommage à chaud à leur chanteur disparu ainsi que le dernier témoignage filmé et complet (quoique ?!!!) sur lequel figure Bon. De plus, cerise sur le gâteau, la grosse partie du concert est filmée au Pavillon de Paris, aujourd’hui disparu. Cette salle mythique des 70’s se situait à la Porte de Pantin en lieu et place des anciens abattoirs de la Vilette. Pouvant contenir jusque 10 000 visiteurs, celle-ci à vu s’ébrouer en son sein rien de moins que les Pink Floyd, Bob Marley, Queen, The Rolling Stones, Aretha Franklin, Neil Young, Supertramp et même David Bowie. Autant dire que cette salle fut incontournable. Ainsi, pour la somme de 45 francs, le 9 décembre 1979, le public a pu se délecter d’ACDC en scène à raison de deux concerts, la premier débutant 15 heures. Quoiqu’il en soit, c’est la seconde prestation offerte ce jour-là qui figure sur la vidéo.

Celle-ci fut à l’origine de deux petits Français, Eric Dionysius et Eric Mistler, qui par le biais d’une petite boîte de prod, High Speed Productions, décidèrent de réaliser un film promotionnel. Une fois l’autorisation accordée et la direction artistique (tenue par Klaus Blasquiz premier chanteur du groupe MAGMA) ficelée, le projet se transforme en captation générale du concert. Surtout que l’équipe technique dépêchée pour l’occasion était plutôt conséquente. Imaginez pour l’époque, pas moins de six caméras dont une montée sur une grue appelée Louma, permettant des exploits techniques au niveau des angles de vue, jusque là inédit. Du très lourd en somme !!!!

Ces quelques détails ainsi précisés, il convient également de faire un état de santé du Sieur Bon, qui se jour-là, était atteint d’une laryngite dont il ne laisse rien transpirer en live, se donnant sans compter. Les passionnés vous narreront les problèmes d’ouverture du rideau en début de concert, l’histoire du roadie qui œuvre pour ne pas que les jacks s’entremêlent, la braguette ouverte d’Angus qui aurait pu voir son petit oiseau s’envoler et tant d’autres encore. Les scènes additionnelles sont en général connues de tous, les roadies jouant au foot, les membres du groupe descendant de la caravane, Bon sur la glace du Château de Versailles en plus des séquences réalisées sur le circuit automobile du Mans.

Quant au concert en lui-même, nous sommes en présence d'un vrai bijou d’électricité, la machine ACDC tourne à plein régime et enchaîne tous ses hits. Quatre titres et pas des moindres sont issus du récent (pour l’époque) "Highway To Hell", on en vient mine de rien à regretter l’absence d’une balle traçante de plus que ce soit "Touch Too Much" ou un "Love Hungry Man". Mais se plaindre serait bien mal venu. Un concert d’ACDC, hier plus qu’aujourd’hui, était le théâtre de grivoiseries, de bière, de sueur et de rock’n roll bien sûr. La technologie actuelle optimise et atomise ce que les fans n'osaient plus espérer. L'arrivée sur le marché de cette galette est un don de Dieu. Ceux qui se souviennent de l'image pourrie de la VHS avec ses gros pixels moches savent de quoi il est question. Le son et l'image sont d'une pureté absolue, à la hauteur de la légende qu'est Bon Scott.

Des treize morceaux d’origine, il n’en manque pas un. Si ce n’est peut être le "T.N.T" présent en version audio sur le coffret "Bonfire". L’explication de son absence pourrait être un problème technique vidéo survenu durant le morceau ou simplement un choix délibéré. En effet, le titre "T.N.T" voit apparaître des chœurs masculins virils martelant "Oï, oï !!". Interprétation peut-être erronée mais à une époque où le mouvement Skinhead rallié à l’extrême droite prenait de l'ampleur, il s’était accaparé ce leitmotiv musical, mieux valait ne pas faire de vague. Surtout qu’initialement, le film n’était destiné qu’aux salles françaises. Encore une énormité puisque la France doit être le dernier pays à profiter officiellement de la sortie de l'objet. Celui-ci étant disponible depuis de longs mois à l'étranger. Ainsi qu'en France mais en import et tout le monde sait que l'import, ça se facture!!!

C’est une aubaine de pouvoir redécouvrir ce concert historique, qui est non seulement une aventure humaine unique, pleine de tous les défauts qui font son charme. Ne vous embêtez pas à acheter une édition plus qu’une autre, le film se suffit à lui-même ; les bonus sont anecdotiques, le documentaire déplorable et confondant, le médiator à chier et les photos une honte absolue. "Let There Be Rock" est certainement la seule vidéo que devrait posséder le fan lambda de Hard Rock et celui d’ACDC en particulier.

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   ZIONLEEMASTERSEB

 
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- Bon Scott (chant)
- Angus Young (guitare)
- Malcolm Young (guitare)
- Cliff Williams (basse)
- Phil Rudd (batterie)


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