B.O. du chef d’œuvre impérissable du cinéma américain qu’est « Maximum Overdrive » (humour, humour…), « Who Made Who » est en réalité une commande du réalisateur dudit film, qui n’est autre que le romancier Stephen King, grand fan du groupe devant l’éternel. Le groupe se mit donc en demeure d’enregistrer trois inédits, et de compléter le tout avec quelques morceaux de son répertoire, histoire de faire bonne mesure.

Le résultat ? Ben… comment dire, ce disque est... indigent. Bon, d’accord, la chanson « Who Made Who » est sympatoche, dans l’esprit des « Moneytalks » et autres tubes Hard Rock (et non plus Boogie) assez faciles que le groupe écrira par la suite, mais franchement, pas de quoi hurler au génie… et la remarque vaut aussi pour « Chase The Ace » et « D.T. », les deux autres inédits, en fait des instrumentaux qui ressemblent plus à des improvisations de Sound Check qu’à de véritables morceaux !

Quant aux compositions retenues par le groupe, elles sont toutes déjà connues (forcément), et extraites de la période Brian Johnson, excepté le poignant « Ride On ». Aucun intérêt donc, sauf celui de faire connaître AC/DC aux acquéreurs de la B.O., et qui ne connaîtraient pas le groupe. Pas sûr que la démarche aboutisse favorablement dans ces conditions !

Franchement anecdotique donc, d’autant plus que le seul véritable intérêt de ce disque réside dans la présence ce de l’inédit « Who Made Who »… qui ne le sera plus en 1992, puisqu’il figurera au programme de l’indispensable Live paru en cette année (même sur la version simple). Un disque pour fans ultimes… Les autres garderont leurs deniers pour se procurer les disques studio. Une parenthèse bien inutile...