Le 12 Janvier 2022 par CANNARAS

Ce "Live On Earth" est un cas d'école. Si vous le regardez, soyons honnête, les premières impressions ne sont franchement pas bonnes : image en 4/3, donc laissant apparaître des belles barres noires sur les côtés, la qualité de l'image est d'ailleurs passable, même pour un DVD de 2003, sans être affreuse, trois plans de caméra qui se succèdent au fil du concert (oui : trois), une toute petite scène dans une salle qui doit contenir environ 500 personnes je pense, des lights plutôt chiches, des accoutrements pour certains musiciens flirtant avec le ridicule et des musiciens se mouvant quelquefois avec la grâce d'un gorille (Robert Soeterboek) ou celle d'un pantin désarticulé (Arjen Lucassen). Bref, il y a un gros côté amateur sans le sou. Honnêtement, c'est quelquefois risible et on se demande très vite si on n'a pas gâché quelques 25 euros.
Et pourtant, les minutes passent, les morceaux défilent et, finalement, on oublie ces défauts, pourtant pas si mineurs que cela. Car il se passe quelque chose durant ce concert. Bien entendu, il y a la qualité incroyable des compositions, mélange adroit du premier STAR ONE et de quelques pépites d'AYREON. Et puis, il n'y a pas à dire, les compos sont excellemment restituées par des musiciens au somment de leur art. Cela chante et cela joue. Heureusement, le son n'est pas mauvais. C'est sûr, ce n'est pas le top du top mais, au vu du peu de moyens, on aurait pu s'attendre à pire. Il permet en tout cas de profiter de la musique dans des conditions plus ou moins acceptables. Ma foi, c'est bien là le principal.
At last but not least, il y a une cohésion dans la troupe. Cela se voit, cela se ressent et cela s'entend. Les musiciens sont impliqués, soudés et semblent prendre énormément de plaisir à interpréter ces joyaux. Et clairement, ce Live de STAR ONE contient des sommets : "Dreamtime", "Valley Of The Queens", "Into The Black Hole", "Intergalactic Space Crusaders", "The Two Gates", "Castle Hall" et surtout, surtout un "The Eye Of Ra" stratosphérique avec un final éblouissant sur lequel tous les chanteurs viennent terminer a capella un refrain d'une ahurissante beauté.
Une tuerie que même les piètres qualités techniques du DVD et du concert n'arrivent pas à desservir tant que cela.
Un cas d'école, je vous dis !

Le 12 Janvier 2022 par THORPEDO

D'accord avec le commentaire précédent, j'aime à peu près tout ce qu'a fait ANATHEMA, surtout la deuxième période je dois dire ("Weather Systems" est une pure merveille), mais celui-ci ne me laisse pas grand chose.
C'est dommage de finir là-dessus...

Le 12 Janvier 2022 par THORPEDO

Premier album de DRACONIAN que j'écoute et je suis plutôt conquis.
J'ai aimé la musique à la fois puissante et intimiste, j'ai apprécié le contraste des voix et notamment la très jolie voix de la non moins jolie Heike Langhans.
Je ne suis pourtant pas le plus grand fan de chant féminin...

Une réussite !
On rentre facilement dans cet univers et l'on y reste volontiers.
J'hésite entre 3 et 4.
Allez 4 parce que la pochette est aussi très réussie.

Le 12 Janvier 2022 par THORPEDO

Comme expliqué dans le cadre de mon commentaire sur "Glory For Salvation", il y avait certainement meilleur choix à faire que "I'll Be Your Hero" pour être le Single de l'album paru il y a peu. Le morceau n'est pas mauvais et prend même tout son sens sur l'album mais en tant que Single, j'aurais fait un autre choix plus représentatif.

Je parle bien de Single et pas de EP puisque c'est ainsi que le présente Alex Staropoli lui-même.
Il suffit de regarder les morceaux qui composent ce disque pour s'en rendre compte...
En dehors du Single, des versions réenregistrés, des morceaux Live et une ballade en plusieurs langues, cela ressemble fortement à un Single pour RHAPSODY.
C'est bien rempli parce que l'Italien est généreux mais lorsque RHAPSODY fait un EP, il s'agit toujours de nouveaux morceaux ("Rain Of A Thousand Flames", "The Dark Secret" et "The Cold Embrace Of Fear").

C'est donc un objet à l'attention des die-hard fans du groupe en attendant la sortie de l'album.
En tant que tel, c'est cool mais pas fou.
2/5 pour le contenu pas indispensable mais sympa.
3/5 pour la générosité.
Note finale 2.5/5, j'ai arrondi vers le haut pour l'album, je compense en arrondissant vers le bas le Single : 2/5.

Le 12 Janvier 2022 par THORPEDO

RHAPSODY (OF FIRE) est peut-être le dernier groupe que j'écoute encore régulièrement de la vague "Power" de la fin des années 90. Le seul que j'ai réellement suivi aussi.
HAMMERFALL, abandonné tout de suite, SONATA ARCTICA et EDGUY, après deux ou trois disques, STRATOVARIUS, jamais aimé, etc. Je peux bien sûr encore écouter les disques que j'ai aimé à l'époque des groupes que je viens de citer mais disons que je n'ai pas suivi ce qu'ils ont fait ensuite et que cela ne m'intéresse pas trop.
Dans le symphonique, j'avoue avoir beaucoup de mal avec le chant féminin. J'ai essayé NIGHTWISH, rien à faire.
Du coup, je dois bien dire que je suis attaché au combo italien, de par la musique proposée bien sûr, j'ai besoin de ma dose de "positive attitude" et leur musique m'a toujours accompagnée lors de mes sorties running mais aussi de par mes origines, ça me fait toujours plaisir d'entendre la sublime langue de Dante !

Lorsque Luca Turilli et Alex Staropoli se sont séparés, il semblait évident que le fantasque guitariste ferait mieux que le très sérieux claviériste. En effet, les premiers albums solo de Turilli ne laissaient entrevoir que du bon et le tout premier RHAPSODY Made in Staropoli, à savoir "Dark Wings Of Steel", sans être totalement catastrophique était franchement décevant.
10 ans plus tard, je dois bien avouer que c'est tout l'inverse.
Je préfère largement ce que fait Staropoli.
Il a retrouvé l'essence de RHAPSODY, rajouté du sang neuf avec le très bon Roberto De Micheli à la guitare et surtout un chanteur hors pair, Giacomo Voli.
Ce trio a redonné un souffle nouveau au groupe et nous propose là tout simplement le meilleur album de RHAPSODY depuis "Triumph Or Agony".

On y retrouve d'ailleurs l'aspect varié de cet album. Ici, point de double caisse systématique, on varie les tempos, on flirte de temps en temps avec le Power Prog, etc.
Est-ce là le résultat de l'arrivée du nouveau batteur Paolo Marchesich ou une réelle volonté de la part de Staropoli et De Micheli, les principaux compositeurs ? Je ne sais pas mais le résultat est très plaisant. Le jeu plus monotone de Manuel Lotter était un des petits défauts du pourtant déjà très bon "The Eighth Mountain".

Sans faire du titre par titre, je souhaite mettre en avant quelques morceaux, "Son Of Vengeance", "Glory For Salvation", "Terial The Hawk", "Abyss Of Pain II" et "Magic Signs" :
- "Son Of Vengeance" est selon moi l'un des meilleurs morceaux introductifs de RHAPSODY depuis bien longtemps. Tout d'abord, il est original pour le groupe, pas d'intro et de morceau consécutif à la double mais un excellent mid-tempo entrecoupé d'un passage calme où la voix de Voli fait des miracles.
- "Glory For Salvation" aurait dû selon moi être le morceau mis en avant sur le SINGLE (et non EP. J'y reviendrai sur le commentaire que je vais laisser sur la page qui lui est consacrée.) sorti il y a peu. Même si "I'll Be Your Hero prend tout son sens dans l'album et s'avère meilleure que prévue, ce n'était vraisemblablement pas le meilleur choix pour un Single. "Glory For Salvation", c'est du RHAPSODY comme on l'aime, chœurs puissants, envolées, accélérations, etc. Il y a une touche de "Riding The Winds Of Eternity" sur ce morceau.
- "Terial The Hawk". J'ai toujours aimé quand RHAPSODY nous fait le coup de la "ritournelle médiévalisante" comme le dit si bien Jeff, je trouve que cela fait respirer l'album, en plus de donner beaucoup de couleurs au disque.
- "Abyss Of Pain II". Sûrement le meilleur morceau du disque, 11 minutes qui passent à toute allure. L'intro reprend "Abyss Of Pain" déjà présent sur "The Eighth Mountain", puis on enchaîne sur un superbe riff de De Micheli (meilleur riffeur que Turilli, faut bien le dire!) avec une touche Power Prog qui passe parfaitement. Voli rentre sur le morceau dans un registre agressif dans lequel je le trouve très convaincant puis enchaîne sur un passage en Italien chanté à la perfection. Magnifique, vraiment. Bref, le morceau de bravoure de l'album.
- "Magic Signs". Les ballades de RHAPSODY ne sont pas forcément mes musiques préférées mais celle-ci est très réussie et c'est en grande partie grâce à Voli, qui je le répète a clairement franchi un cap sur ce disque. Il a d'ailleurs gagné 100.000 euros dans le cadre d'une émission TV diffusée en Italie ("All Together Now 2021") en reprenant notamment "Sweet Child O'Mine" des GUNS N' ROSES, "Nessun Dorma" de PUCCINI ou "Somebody To Love" de QUEEN, etc. Les vidéos se trouvent sur Internet...
Pas évident de porter ce genre de musiques en Prime Time en Italie. Il l'a fait. Félicitations à lui.

En résumé, encore un album très recommandable de la part de Staropoli, je le répète, selon moi, le meilleur depuis 10 ans, largement supérieur à la fin de la première saga, auquel j'aurais tendance à mettre un 4.5/5.
Pour les remercier de leur excellent travail et un peu par nostalgie et chauvinisme bien placée, je vais leur mettre 5 étoiles tout en considérant que ce devrait plutôt être un 4/5.

Le 12 Janvier 2022 par MICHEL

Merci à HAPLO pour cette recommandation, je me suis écouté ça. "Mr Invisible" m'a soufflé, et c'est vrai que c'est d'inspiration jazzy. Vachement intéressant ! Merci encore !

Le 11 Janvier 2022 par FINISHERFRANKY

Je connais cette pochette et ce groupe depuis des lustres puisque comme Haplo je suis "d'époque", même bien plus. Et pourtant je n'avais jamais daigné jeter une oreille sur MOLLY HATCHET. Parce le Rock Sudiste ça n'a jamais été ma tasse de thé. Je n'ai jamais écouté et aimé rien d'autre que le "Highway Song Live" de BLACKFOOT et… "Free Bird" de LYNYRD SKYNYRD. Bref je viens de m'y mettre. Et bien non ça ne passe toujours pas. Plus de quarante ans après et malgré de nombreux écarts à mes goûts originaux je ne m'y fais pas. C'est comme les plats qui nous ont dégoûté enfant, ça reste. Il faudrait que j'écoute ça au volant d’un pick-up Dodge sur un highway american pour avoir une révélation comme j'ai eu celle du Whisky dans une taverne irlandaise. Peut-être. Une note n'aurait donc pas de sens.

Le 11 Janvier 2022 par JOHNDUFF

Rares sont les albums où l'intégralité des chroniques affichent 5 étoiles.
"Imaginations..." c'est vraiment l'aboutissement du changement amorcé depuis "Tales From...".
Là où "Tales From..." et "Somewhere..." sont très bons, "Imaginations..." enfonce le clou. Les riffs, les cassures de rythme, les soli, la voix d'Hansi, tout est mieux et pourtant la barre était très haute.
Il n'y a qu'à écouter le titre éponyme pour constater l'évolution énorme du groupe.
Aucun titre n'est mauvais, ici pas de remplissage. S'il ne devait en rester qu'un, ce serait cet album.

Le 11 Janvier 2022 par AXL

Un album étonnamment sous-estimé, globalement accueilli froidement à sa sortie. Et pourtant, je lui trouve beaucoup de qualités, même plus de dix ans après. De superbes mélodies, quelques gros hits en puissance ("Alias", magnifique), des idées plus expérimentales ("The Chosen Pessimist"), une production claquante, bref, je préfère largement cet album à "Battles" ou même "I, The Mask", pour citer leurs productions plus récentes.

Effectivement, un ou deux titres font office de remplissage ("Condemned"), mais rien de honteux pour un disque qui j'espère sera un jour réhabilité. "Sounds Of A Playground Fading" fera encore très fort trois ans plus tard, puis IN FLAMES se perdra un petit peu par la suite avec des albums moins marquants sur la durée.

Le 10 Janvier 2022 par CAPTAIN IGLOO

Après de longues et multiples écoutes pour découvrir toutes les subtilités de ce nouvel opus, je me joins au concert de louanges et affirme à mon tour que c'est une pleine réussite. Il n'y a aucun morceau à mettre de côté. RIEN !
Impressionnant de maitrise mélodique et de justesse dans l'émotion sur bien des titres.

Le 10 Janvier 2022 par CAPTAIN IGLOO

Album splendide, écouté plusieurs fois au casque pour être, de mon point de vue, dans l'immersion totale de ce genre.
Je ne lui trouve aucun défaut, les dix titres s'enchainent sans sensation de longueurs, d'ennui, ce qui peut parfois être mon cas lorsque je me laisse aller à jeter une oreille sur ce style de musique.
Heike Langhans a une voix envoûtante, superbe. Bref, une réussite.

Le 10 Janvier 2022 par CLANSMAN57

Qu'est-ce qu'on a pu écouter ce groupe et son unique album à l'époque hein ?
Comment ça tu ne connais pas The RING ? Bouh, t'es trop un false !
Allez, je l'avoue : j'ai découvert très récemment grâce à la rubrique "au hasard", j'en avais jamais entendu parler auparavant.
Et c'est une bonne surprise. Gardez l'œil sur cette rubrique qui propose des albums fuyants à chaque clic.

Voilà, c'est tout.

Le 09 Janvier 2022 par RéPLICANT

Album de la maturité, précis, subtil et réfléchi : un chef d’oeuvre, évidemment audacieux dans ses directions musicales pour un groupe qui s’est fait connaître à l’origine dans le milieu du Black/Death Metal.

Je suis convaincu que les déçus y reviendront dans quelques années et ajouteront 4 étoiles à leur jugement expéditif.

La musique finit toujours par imposer sa valeur… Patience.

Le 08 Janvier 2022 par NATEAG666

Cet album est pour moi au final du même niveau que le précédent.

Cependant, là où "Fabulous Disaster" brillait par quelques morceaux géniaux mais en affichait d'autres très faibles, ici l'album est homogène.
Sans éclairs de génie mais sans déchets. Un peu comme si ils avaient fait des "Corruption", "Verbal Razors" et "Open Season" sur tout un album.

Donc même moyenne mais obtenue de façon différente.

Les titres d'ouverture et de clôture, "Impact Is Imminent" et "Thrash Under Pressure", sont, contrairement à l'avis de Dark Beagle, plutôt au-dessus à mon sens, plus immédiats, directs et fun, ils aérent la masse uniforme du reste.

Le 08 Janvier 2022 par ESKAPEESKAPE

Ian Gillan est le plus excité (le plus barré, je ne sais pas, il y a quand même Ritchie Blackmore et le grand coké Glenn Hughes) des membres de DEEP PURPLE.

Quand il quitte un groupe c'est pour en former un encore plus excité.
Ainsi au gré des années il passera de DEEP PURPLE à GILLAN, Ian GILLAN, BLACK SABBATH, retour au PURPLE... ce qui donne dans sa carrière des titres oscillant entre le Hard Rock, le Blues/Soul Rock, le Heavy, le Doom et le Speed Metal.

"Mr. Universe" est un album piochant du côté dur, plutôt dans le Heavy Metal et le Speed.
On a forcément droit à des moments bien 'purplesiens' avec claviers/orgues pour donner des respirations au LP comme le très beau "She Tears Me Down", mais on a surtout des compositions de pure urgence mitraillette comme "Secret Of The Dance", le génialissime "Roller" ou "Message In A Bottle" qui n'ont rien à envier à JUDAS PRIEST ("Dead Of Night", "Vengeance"), IRON MAIDEN ("Message In A Bottle") ou MOTÖRHEAD ("Roller"), et un enchaînement de speederies et autres réjouissances Heavy Metal.

Ian Gillan qui n'est pas entouré de manches (Bernie Tormé) est hyper à l'aise et module sa voix comme jamais, passant de la Soul ('Fighting Man'), au chant clair au cris agressifs tout en maîtrise sans se faire prier.

On se surprend à prendre la pochette du disque Ian Gillan en veste à la Bryan Ferry mais avec un pantalon style spandex et à regarder la date.
1979 ? Whaou !

Mais que le temps passe !

Le 08 Janvier 2022 par ZOMBIEMAN

Je ne connaissais pas CARCASS avant cet album. Je m'attendais à quelque chose de beaucoup plus radical. Force est de constater que c'est très accessible, la chronique le souligne très bien. Certains titres sont très accrocheurs, j'ai bien apprécié certaines lignes mélodiques. Bon, dans l'ensemble on peut dire que c'est un bon album. Le problème c'est que ce n'est pas vraiment pas novateur. Certaines parties m'ont fait penser à d'autres groupes de Death Mélodique, voire Thrash, notamment ARCH ENEMY, période Angela Gossow. Avec un gros point faible, j'ai trouvé le chant très quelconque pour le genre. C'est pas mal, mais vraiment pas de quoi se retourner la couenne. Pour moi, c'est juste la moyenne que j'arrondis au supérieur, car le deuxième morceau a un goût de reviens-y auquel je ne peux résister (oui, tout ça pour un seul titre, et alors ?)

Le 07 Janvier 2022 par RéPLICANT

Je n’arrive pas à comprendre comment un batteur aussi fin, créatif et technique que Martin Axenrot fait dans ce bain de sang ! Les voies du malin sont impénétrables.

Le 07 Janvier 2022 par MR TINKERTRAIN

Bon alors déjà -1 pour la pochette. Et le premier titre est d'une lourdeur à faire pâlir un éléphant, avec ce passage au violoncelle qui m'achève totalement, du coup je zappe ce morceau systématiquement! Et là surprise: le deuxième titre avec son introduction orientale fait office d'entrée en matière délicieuse. Sinon c'est un très bon album de Metal Prog, bien construit, au son splendide (les Steven Wilson du Prog) et c'est leur plus ambitieux et donc le moins accessible. A découvrir...

Le 07 Janvier 2022 par FINISHERFRANKY

Je découvre seulement maintenant ce D.Townsend. On tombe toujours de haut quand on a l'impression de sortir de sa grotte devant un musicien avec une telle disco et visiblement adulé par beaucoup. J'ai donc écouté in extenso cet album "génial". Et rien ne me plait. Je trouve ça creux, fait de remplissage. le chant me gonfle, hyper gueulé en fond de mix pour créer des ambiances. Aucune ligne mélodique ne m'accroche. Night a bien failli, avec ces petites notes de clavier mais ce chant, ce chant façon bruit de fond continu ... un pensum. En plus je ne sais pas si c'est ça qu'on appelle de la musique compressée mais ça m'a usé ; une sensation de monobloc, de mur sonore indigeste. Je n'ai donc pas entendu la même chose que tout le monde, je retroune dans ma grotte et j'ai du mal à croire qu'il y aura une seconde chance, même si ça m'est arrivé plus d'une fois.

Le 07 Janvier 2022 par CSAMSA

KANSAS, groupe que j’adore malgré de vrais ratés discographiques, n’a jamais vraiment été un groupe de pur Prog (selon mes critères), si l’on admet que ce genre, très anglais, est incarné par des KING CRIMSON, des YES, des GENESIS. Mais des ingrédients Prog, il y en a eu bien sûr, ne serait-ce que par la structure de certaines compositions à tiroir, l’homogénéité des différents instrumentistes. Et un côté très américain avec ce sens de la mélodie parfaite pour la radio.
En 1986, un courant porteur est le Hard FM-AOR (BON JOVI cartonnera avec "Slippery When Wet") et cet album en représente un certain versant, sans les clichés et le simplisme inhérent.
Parfois très Hard (l’excellent "We’re Not Alone Anymore"), parfois assez Prog ("Musicatto"), parfois FM ("Power", "Tomb 19" au pont très réussi évoquant ASIA), l’album présente un Steve Walsh qui chante encore très bien ("Taking In The View" au parfum de poussière dans le vent) avant de perdre pour de bon une bonne partie de sa capacité vocale. L’excellent Steve Morse dont la présence ici peut surprendre fait du bon boulot et apporte cette touche Hard bien dosée.
Remettons le disque en contexte. Réformation après avoir touché le fond, ambition audible de retrouver de la fraîcheur, production qui évite les pires tares de l’époque (quoique le son de batterie sur "Secret Service" ou "Can’t Cry Anymore", ballade sans grand intérêt, ne trompe pas, nous sommes bien en 86).

Mes titres préférés : "We’re Not Alone Anymore" et "Three Pretenders" (j’aime le bon FM-AOR, personne n’est parfait je sais). Bref, un bon album, sans être génial, qui s’écoute encore avec plaisir et a permis de relancer la machine, malgré la déception de l’album suivant ("In The Spirit Of Things") pas à la hauteur de son ambition. Bien supérieur au "Fahrenheit" de TOTO ou au "Raised On Radio" de JOURNEY, au "Third Stage" de Boston sortis la même année, pas si éloigné que ça du projet GTR (plus FM lui) du tandem Hackett/Howe.