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RAGE - Secrets In A Weird World (1989)
Par ODIN le 8 Janvier 2009          Consultée 8238 fois

Ce qu’il y a de bien avec la puberté, c’est qu’à un moment donné, ça s’arrête. Terminé, la voix qui déraille, les poils qui poussent n’importe comment, l’acné dégueulasse, et la carte de France sur les draps plusieurs fois par semaine.
"Secrets In A Weird World", c’est un peu ça : la fin de la puberté pour RAGE.

Elle est bien, mon intro, vous trouvez pas ?

Comment ça, "non" ?

Bref. Cet album est l’occasion pour Peavy de passer un cap. Après trois disques (enfin, quatre si on tient compte de celui sorti sous le nom AVENGER) de Speed/Thrash énergique, mais assez mal dégrossi, RAGE décide de se calmer un peu. On ralentit, on alterne les tempos, on soigne les refrains, les structures et les transitions. En deux mots, on décide de réfléchir un peu avant de foncer dans le tas.

Après une intro dispensable piquée à PROKOFIEV (sans doute un clin d’œil de Peavy à MEKONG DELTA, rappelons qu’il a écrit les textes des trois premiers albums du groupe), on rentre dans le vif du sujet avec "Time Waits For No One" qui représente bien l’orientation du disque : rapide (mais moins qu’avant), couplets agressifs et refrain gros comme un Boeing.
Ca fonctionne au poil et RAGE va décliner cette recette sur tout l’album, sans pondre neuf fois le même titre pour autant. On a droit à du Speed Mélo ("Invisible Horizons"), du Thrash ("Make My Day"), des sonorités Rock ("Talk To Grandpa") et même une pièce montée de dix minutes ("Without A Trace", bouzin en troi actes évoquant le triangle des Bermudes, Atlantis et les OVNI).

Du coup, l’ensemble a un certain relief, d’autant plus que RAGE met ici un point d’honneur à étoffer ses titres, aménager des breaks et les amener de la façon la plus naturelle possible. On sent une véritable volonté de contre-pied par rapport à l’album précédent (Perfect Man) qui se résumait à une enfilade de titres speed très directs.

Alors bien sûr, tout n’est pas parfait. Ca ne reste que le brouillon de ce que RAGE deviendra par la suite. Le plus gros point noir reste le chant. Peavy s’obstine à s’époumoner dans les aigus et à volontairement dérailler. On ne peut que regretter cette manie de saboter des mélodies qui, en elles-mêmes, sont accrocheuses au possible ("Light Into the Darkness", "She"). Heureusement, le groupe corrigera le tir par la suite (dès l’album "Trapped") et le soin apporté à la mélodie finira par devenir sa marque de fabrique.

En dehors de ce gros handicap vocal, pas de quoi se plaindre. Le groupe s’est sorti les doigts et commence doucement à trouver son identité. En cela, "Secrets In A Weird World" est un album-charnière, marquant une nette rupture et le début de l’affirmation artistique de RAGE. Et c’est aussi un foutu bon disque.

Note réelle : 3,5/5.

...

Madame Odin rentre dans la pièce.

Elle : "C’est pas vrai, t’es encore sur l’ordi ! (elle s’approche) Ah, je vois, toujours à gratter des conneries pour ton webzine, Nightfall je sais pas quoi..."

Moi : "Tout juste, oui".

Elle : "Et c’est quoi, comme disque, cette fois-ci ? (elle saisit l’album) Mouhahahaha regarde-moi les tronches de glandus qu’ils ont sur la pochette !"

Moi (énervé) : "Leur look, on s'en tape. Leur musique tue. C’est RAGE, l’un des meilleurs groupes de Heavy en activité."

Elle monte le son. Le refrain de "She" retentit dans la pièce et les modulations foireuses de Peavy me décrédibilisent un poil.

Elle (hilare) : "Si c’est ça, l’un des meilleurs groupes du genre, j’imagine même pas à quoi ressemblent les pires ! Non mais franchement, tu peux chier sur la Star Ac’ et la Nouvelle Star, mais les candidats, ils savent chanter..."

Moi (la bave aux lèvres et les yeux injectés de sang) : "Ces émissions, c’est de la merde !"

Oui, quand je suis énervé, je suis incapable de discuter posément et d’amener des arguments valables. Que voulez-vous, on a tous nos défauts.

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   ODIN

 
   JEFF KANJI

 
   (2 chroniques)



- Peavy Wagner (chant, basse)
- Manni Schmidt (guitare)
- Chris Efhtimiadis (batterie)


1. Intro (opus 32 Number 3)
2. Time Waits For No One
3. Make My Day
4. The Inner Search
5. Invisible Horizons
6. She
7. Light Into The Darkness
8. Talk To Grandpa
9. Distant Voices
10. Without A Trace



             



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