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RAGE - Strings To A Web (2010)
Par DARK BOUFFON le 8 Mars 2010          Consultée 13633 fois

Bonjour madame la boulangère, je voudrais le nouveau RAGE ! Comment est-il aujourd’hui ? Bien métal, à la farine des 80’s ou aux graines d’expérimentations ?

Et oui, aller chercher le nouveau RAGE, c’est un peu comme aller chercher son pain. Ça paraît con mais c’est essentiel pour tout gastronome qui se respecte. D’autant que le fin gourmet connaît exactement la baguette, le pain, la bonne miche (?) qui se mariera parfaitement avec ses papilles et les mets qu’il a concoctés. Evidemment, le pain de RAGE est bien métallique, il croustille sous la dent, mais on est assuré d’avoir régulièrement une livraison des plus savoureuses.

Tel un métronome, le combo allemand nous pond un nouvel opus tous les deux ans, le tout agrémenté ces dernières années de DVD bonus live. Cependant, et je l’avais fait remarquer à mon boulanger préféré, l’avant-dernière offrande de RAGE, ″Carved In Stone″, m’avait moins plu qu’à l’accoutumée. La faute à un goût plus massif en bouche et à un manque de saveurs expérimentales qui avaient fait le sel de ″Unity″, ″Soundchaser″ et dans une moindre mesure ″Speak Of The Dead″.

Mais cette fois-ci, mon boulanger préféré m’a ravi : ce nouveau ″Strings To A Web″ voit le chef pâtissier Victor Smolski revenir à un jeu de guitare piquant rappelant par moments Mattias IA Eklundh tout en proposant une longue pièce musicale aux relents symphoniques des plus délectables. En effet, un premier essai avait été tenté sur ″Speak Of The Dead″ avec la ″Suite Lingua Mortis″ avec plus ou moins de bonheur, les différentes parties ayant parfois du mal à s’enchaîner logiquement. Ici, avec ″Empty Hollow″ point de cela ! Les morceaux chantés et instrumentaux (dont le fameux ″Strings To A Web″ rappelant l’excellent instrumental ″Unity″) s’enchaînent très bien, avec moult changements de rythme et des accalmies bienvenues avant la reprise du thème principal, délicatement ciselé par Smolski, avec l’aide d’un orchestre biélorusse. On regrette finalement que le final ne soit pas plus long… Mais soyons clairs : cette pièce maîtresse d’une vingtaine de minutes justifie à elle seule l’acquisition de cette nouvelle recette ! Par ce morceau, RAGE se place, en termes d’imprégnation, à égale distance de la triangulation formée par METALLICA, DREAM THEATER et FREAK KITCHEN… on peut faire pire !

Logiquement, on pourrait penser que les autres titres font pâle figure à côté d’un tel « monstre ». Certes, on se met à rêver que RAGE se lance dans la composition d’un album entier accompagné d’un orchestre. Oui, oui, madame Lustucru, je sais, ils l’ont déjà fait sur ″XIII″ et ″Ghosts″ mais à l’époque, Victor Smolski ne faisait pas partie du groupe et on se prend à imaginer ce que pourrait être une telle œuvre pour RAGE avec un tel génie créatif dans ses rangs. Ceci dit, les autres titres de ″Strings To A Web″ sont loin, très loin, d’être du remplissage. Les quatre premiers (″The Edge Of Darkness″, ″Hunter And Prey″, ″Into The Light″, ″The Beggar’s Last Dime″) sont typiques du RAGE actuel : des grosses guitares incisives, avec des passages inimitables marqués du sceau de fabrique Smolski, qui galvanisent un chant bien grave avant d’arriver sur un refrain très mélodique (peut-être encore plus que d’habitude). Notons surtout que les compositions sont fraîches, Peavy chante très bien en s’appliquant sur les passages mélodiques et les breaks de Smolski toujours très savoureux.

Quant à ceux qui ont la lourde tache de succéder à ″Empty Hollow″, le très lourd ″Saviour Of The Dead″ (aux guitares très « freakiennes » lors du solo), le plus rock’n’roll ″Hellgirl″ (dédié au bébé du batteur Andre Hilgers) et la courte ballade pleine de feeling ″Through Ages″ apportent une variété bienvenue. Il n’y a finalement que les plus convenus ″Purified″ et ″Tomorrow Never Comes″ qui, tout en donnant la patate et en restant de qualité, apportent finalement peu de choses en fin d’album.

Ainsi donc, si Andre Hilgers et Peavy Wagner restent égaux à eux-mêmes (le chant de ce dernier est toutefois à saluer sur les passages mélodiques), c’est encore une fois Victor Smolski qui apparaît comme l’homme-orchestre qui porte RAGE sur ses épaules. Compositeur des musiques sur la quasi-totalité de l’album, co-producteur (avec Charlie Bauerfeind), génie des arrangements et des soli, ce musicien est une vraie perle qui a su imprimer sa griffe dans le style du combo. Quant à ce ″Strings To A Web″, on peut dire que l’araignée-soundchaser de la jaquette m’a attrapée dans sa toile et c’est avec plaisir que je surveillerai les étals de mon boulanger afin de guetter leurs futures recettes. Après un ″Speak Of The Dead″ un peu téléphoné et un ″Carved In Stone″ guère original, cet opus sonne le réveil des Allemands et parvient à se hisser au niveau de ″Soundchaser″ et titille ″Unity″ du bout du doigt. Voilà en tout cas l’une des meilleures productions de la période Smolski !


LIVE – BOOTLEG OFFICIEL

Quelques mots sur l’édition spéciale puisqu’elle est de qualité. Outre un digipack des plus classieux, elle nous propose un DVD live présentant la prestation de RAGE au Wacken 2009 ainsi que des extraits de festivals en République Tchèque et en Bulgarie. En ce qui concerne le show allemand, l’image est bonne, le set est bien filmé, les titres proposés sont très pertinents d’autant que leur interprétation voit l’arrivée sur scène de divers invités : Hansi Kürsch (BLIND GUARDIAN), Jen Majura (qui ? BLACK THUNDER LADIES) et Schmier (DESTRUCTION). Voilà en tout cas une très bonne initiative pour lutter contre le piratage illégal tout en offrant aux fans un bonus bien croustillant.
En voici la set-list :
- Live au Wacken Open Air 2009 (Allemagne) : ″Carved In Stone″, ″Higher Than The Sky″, ″Set This World On Fire″, ″All I Want″, ″Invisible Horizons″, ″Lord Of The Flies″, ″From The Cradle To The Grave″, ″Prayers Of Steel″, ″Suicide″, ″Down″, ″Soundchaser″
- Live au Masters Of Rock 2009 (Rep. Tchèque) : ″Set This World On Fire″, ″All I Want″
- Live à Sofia 2009 (Bulgarie) : ″Carved In Stone″
- Rage Race 2009 : ″Never Give Up″


Note indicative : 4 / 5

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   (2 chroniques)



- Peter 'peavy' Wagner (chant, basse)
- Victor Smolski (guitare, claviers, violoncelle)
- Andre Hilgers (batterie)


1. The Edge Of Darkness
2. Hunter And Prey
3. Into The Light
4. The Beggar’s Last Dime
5. Empty Hollow (1- Empty Hollow)
6. Empty Hollow (2- Strings To A Web)
7. Empty Hollow (3- Fatal Grace)
8. Empty Hollow (4- Connected)
9. Empty Hollow (5- Reprise)
10. Saviour Of The Dead
11. Hellgirl
12. Purified
13. Through Ages
14. Tomorrow Never Comes



             



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