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METAL GOTHIQUE  |  VHS/DVD/BLURAY

Lexique metal gothique
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1990 Angst
1992 Einsamkeit
1993 Satura
1995 1 Inferno
1997 Stille
1999 Elodia
2001 Fassade
2003 Echos
2005 1 Lichtgestalt
2009 1 Sehnsucht
2012 Revolution
2015 Hoffnung
2017 Testimonium
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2005 Lichtgestalten

SINGLES

1993 Alles Lüge
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1996 Stolzes Herz
1999 Alleine Zu Zweit
2001 Der Morgen Danach
2002 Durch Nacht Und Flut
2009 I Lost My Star

ALBUMS LIVE

1998 Live
2007 Lichtjahre
2014 Live In Mexico City

COMPILATIONS

2019 Zeitreise

VHS/DVD/BLURAYS

2000 The Live History
2007 Lichtjahre
 

- Style : Lovelorn Dolls, Joy Division
- Membre : Running Wild, Holy Moses
- Style + Membre : Snakeskin
 

 Myspace (998)

LACRIMOSA - Lichtjahre (2007)
Par DARK BEAGLE le 25 Octobre 2021          Consultée 886 fois

"Lichtjahre", dans sa version DVD, n’est pas la retranscription en vidéo de ce que LACRIMOSA proposait sur le CD du même nom (vous suivez ?). Il s’agit d’une espèce de documentaire un peu bâtard, qui tient plus du carnet de route qu’autre chose, mais qui complète très bien la version audio pour les fans. Et j’insiste bien sur le terme de fans parce que pour le reste des mortels, l’intérêt de l’objet se rapproche tout de même du zéro absolu, encore plus en France, pays où le groupe n’a plus posé les enceintes depuis 1998 de mémoire (je peux me tromper, mais l’idée est là). Pourquoi ? Parce que nous voyons le groupe en tournée à travers des petites scénettes et des extraits live.

Voilà voilà. Dit comme ça, ce n’est pas super motivant. Et limite, trouver quelque chose à écrire dessus ne va pas forcément être facile. Alors commençons à parler packaging. C’est important le packaging. Là, l’objet est présenté dans un joli digipack avec un livret bourré de photographies. Le menu du DVD est très basique et le choix des sous-titres, assez faible (en gros, allemand, et anglais, la base quoi). Voilà voilà. Nan mais franchement, pourquoi c’est moi qui m’y colle, hein ? Ah ? Parce que c’est moi le fan de LACRIMOSA dans l’équipe ? Hum. Bonne réponse j’imagine…

Alors pendant un moment, on essaye de comptabiliser le nombre de cartouches de cigarettes fumées, ainsi que le nombre de caisses de champagne descendues et autres alcools divers et variés. Puis finalement il y a un petit quelque chose qui fait que l’on reste scotché à l’écran. Un truc assez dingue : les fans. Certes, il y en a qui sont très clichés, comme le petit couple de goths allemands (non, ceci n’est pas un pléonasme) qui remplissent bien les codes du genre. Mais surtout, il y a les autres. Et là, on comprend que LACRIMOSA est plutôt populaire à travers le monde.

En Amérique du Sud, le groupe est accueilli en héros. Certes, nous suivons certainement des membres du fan club, donc les avis ne sont pas très objectifs, mais il y a une espèce de sincérité qui découle de leurs propos qui a presque quelque chose de touchant. Ce n’est pas tant la prestation qui est attendue, mais simplement la présence de Tilo Wolff (surtout) et celle de Anne Nurmi (de façon moindre). Il y a quelque chose dans la musique de LACRIMOSA qui marque, ce qui pourrait être un déluge de mélancolie, mais qui pourtant fait mouche.

N’étant pas sociologue, je ne pourrai expliquer pourquoi certains pays se montrent plus réceptifs à la musique de LACRIMOSA, mais Wolff a tenu à leur rendre un hommage assez appuyé puisque finalement l’Europe et la Russie ne sont que survolées tandis que les contrées d’extrême orient et celles d’Amérique latine sont bien plus mises en valeur, avec amour et parfois humour. Les musiciens sont visiblement touchés par l’accueil qui leur est fait, Tilo Wolff va même en parler rapidement à ses troupes en faisant remarquer que l’enthousiasme du public pour les rappels chaque soir fait chaud au cœur.

Nous les voyons également découvrir une nouvelle culture quand ils sont du côté de la Chine, où Tilo manque causer un accident diplomatique en expliquant qu’il trouvait la musique traditionnelle du pays très intéressante. Il présente son téléphone avec lequel il avait enregistré une vidéo et dans l’assistance un silence de mort résonne lourdement tandis que Anne se crispe et que Tilo ne sait visiblement plus où se mettre quand quelqu’un lui dit un peu froidement qu’il s’agit de musique japonaise.

Et si Wolff peut paraître près de ses sous quand il explique à un vendeur que ce n’est pas du merchandising officiel qu’il refourgue vu que le recto c’est LACRIMOSA et le verso, STRATOVARIUS (qui ouvrait pour le groupe sur cette tournée !), il est quand même bon de rappeler que c’est ce qui permet à un groupe de vivre réellement. On peut lui pardonner cette « pingrerie » quand on voit à quel point il est avenant avec ses fans, ouvert à la discussion et à qu’il se montre plutôt humain avec les musiciens qui l’entourent et qui le lui rendent bien dans leurs commentaires. D’ailleurs, la parole leur est laissée majoritairement, Anne et Tilo ne s’expriment que dans les bonus, dans une interview (enfin surtout Tilo). La claviériste va toutefois insister sur la force de leurs fan-clubs en Asie et au Mexique, qui sont impressionnants tant ils travaillent à traduire les paroles et comprendre LACRIMOSA en profondeur.

Puis il y a les séquences live qui montrent une formation bien en place, avec un batteur (Manne Uhlig) impressionnant, qui vient colorer l’ensemble de teintes plus Heavy, voire Thrash (il expliquera d’ailleurs que les ajouts à "Copycat" étaient son idée et que Tilo Wolff l’a chaudement félicité pour cette trouvaille rythmique). On peut trouver Wolff et Nurmi un peu étranges derrière le micro, comme s’ils ne savaient pas trop comment meubler l’espace avec des gestes et sans être statiques, ce ne sont pas des bêtes de scène. Mais encore une fois, LACRIMOSA c’est avant tout une communion pour le public et le reste, ce n’est que du décorum finalement.

Et mine de rien, on reste plus de trois heures devant son poste de télévision à regarder ce documentaire live qui n’en est pas vraiment un. Trois putain d’heures pour peut-être la moitié de musique. Ça peut paraître long et pourtant, à moins qu’on ait une furieuse envie de pisser, ça passe plutôt bien. Wolff a accompli ici un de ses rêves, faire un film de tournée et les quinze ans du groupe lui semblaient un excellent prétexte. Et il n’a pas tort, le gredin. C’était le bon moment. "Elodia" était trop intimiste, "Fassade" trop ambitieux, "Echos" trop… léger. "Lichtgestalt" était le bon album pour la bonne tournée. Cela reste avant tout un cadeau pour les fans, malgré une image pas toujours top (étrangement pixelisée). Les autres, comme dit, passez votre chemin…

A lire aussi en METAL GOTHIQUE par DARK BEAGLE :


The BLACK LEAGUE
Ichor (2000)
La vie après SENTENCED




LACRIMOSA
Stille (1997)
Dans l'âge d'or


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   DARK BEAGLE

 
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- Tilo Wolff (chant, claviers, trompette)
- Anne Nurmi (claviers, chant)
- Jp Genkel (guitare)
- Sascha Gerbig (guitare)
- Dirk Wolff (guitare)
- Yenz Leonhardt (basse)
- Manne Uhlig (batterie)


1. Documentaire
2. Sélection Des Passages
3. Interview De Tilo Wolff Et Anne Nurmi
- liste Des Morceaux Présentés
4. Kelch Der Liebe
5. Alles Lüge
6. Der Morgen Danach
7. Not Every Pain Hurts
8. Letze Ausfahrt : Leben
9. The Turning Point
10. Schakal
11. Malina
12. Ich Verlasse Heut' Dein Herz
13. The Party Is Over
14. Stolzes Herz
15. Road To Pain
16. Ich Bin Der Brennende Komet
17. Copycat
18. Durch Nacht Und Flut
19. Lichtgestalt



             



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