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2020 The Serpent Rings
2021 Dance Of The Black Tatto...
2022 The Monster Roars
2024 Here Comes The Rain
 

- Style : Saga, Queen, Uriah Heep, Ten, The Night Flight Orchestra , Royal Hunt
- Membre : Avantasia, Iommi, Clive Nolan & Oliver Wakeman, Snakecharmer, Bob Catley
- Style + Membre : Thunder, Gary Hughes
 

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MAGNUM - The Serpent Rings (2020)
Par JEFF KANJI le 24 Février 2020          Consultée 2801 fois

Dès les premières mesures, on sent qu'il va se passer quelque chose : ces cordes frénétiques, cette batterie qui monte, ce son fracassant, "Where Are You Eden" vient rejoindre les entrées majestueuses dont MAGNUM est capable, façon "Black Skies". La guitare s'efface un peu derrière une basse vrombissante, désormais tenue par Dennis Ward, assez tranquille avec UNISONIC depuis le retour de Michi et Kai dans HELLOWEEN, ce qui n'est pas le cas du populaire Al Barrow dont le groupe regrettera le départ. Installé au poste depuis les albums de HARD RAIN puis de la reformation, soit presque vingt ans de collaboration, le bassiste parti vivre aux États-Unis vivait de plus en plus mal le fait de devoir faire des milliers de kilomètres loin de ses proches. Bonne route à lui et bienvenue à Dennis.

"The Serpent Rings" semble incontestablement vouloir marquer les esprits et ce malgré les bouleversements très importants subis par le groupe ces trois dernières années, signant après "Sacred Blood 'Divine' Lies" la fin d'un line-up solide qui n'avait pas bougé depuis "Breath Of Life" (2002). Il y a de l'ambition dans la plus grande partie des titres de cet album ; j'ai déjà parlé de "Where Are You Eden" et son refrain bardé de chœurs, ça continue derrière avec un riff heavy de Tony Clarkin. On a bien remarqué depuis 2014 que le groupe tendait à durcir le ton au fil des années, cela se confirme avec un Bob Catley vindicatif. La question que je me pose à chaque fois, c'est si MAGNUM va tenir la distance sur tout son album, et là on a bien vu que c'est généralement le cas d'un opus sur deux. Et comme la mécanique de Tony Clarkin, toujours aussi bien huilée (le mec écrit sans discontinuer pour le groupe depuis 1976 (excepté le break 1995-2001), "The Serpent Rings" fait partie des très bons crus.

"Madman Or Messiah" avec son wurlitzer viendra subtilement évoquer SUPERTRAMP avant de changer de vibe deux fois en trente secondes. Aucun doute : depuis que la formule Rock FM a été poussée à son plein potentiel, le goût de l'exploration a permis au groupe de renouer avec ses racines progressives, bien aidé il faut le dire par un Rick Benton particulièrement motivé (écoutez les textures, la recherche de sons et ce goût pour proposer un arrangement mémorable tant que possible) et un Lee Morris plus versatile que son prédécesseur.

MAGNUM propose des titres admirablement construits, tous différents, mais surtout traversés par une dynamique d'ensemble assez dingue qui sans nul doute a su séduire les Allemands, la formation anglaise venant d'effectuer son meilleur classement là-bas, et d'entretenir la bonne forme chez lui au Royaume-Uni brexité. Les mélodies de la paire Clarkin/Catley font particulièrement mouche et ont retrouvé un sens de l'accroche contagieux qu'on ne pensait pas forcément retrouver à un tel niveau chez des briscards de soixante-douze ans. Sortir un bijou comme "The Archway Of Tears" à ce stade de carrière, c'est franchement pas donné à tout le monde, et je ne parle pas de la pièce-titre qui ferait rougir de honte Tobias Sammet. La valeur n'attend certes pas le nombre des années, et ceux qui suivent la carrière des Anglais depuis plus de trois décennies le savent bien, mais on peut utiliser une métaphore facile en évoquant comme MAGNUM un vin qui vieillit admirablement et dévoile des trésors de nuances (malgré un album produit de façon plus 'allemande', chose qui pourra surprendre vu que Tony Clarkin a conservé la même équipe autour de lui).

L'onirisme à la URIAH HEEP n'est pas oublié non plus et les jeux vocaux sont plus poussés que d'ordinaire ("Not Forgiven"), ce qui cette fois-ci, et j'avoue que c'est assez nouveau me concernant, j'ai franchement hâte que l'équipe se remette au travail si c'est pour nous fournir des résultats aussi enthousiasmants : du Rock Progressif efficace, d'une classe folle, et à l'inspiration semble-t-il inépuisable…

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   JEFF KANJI

 
  N/A



- Tony Clarkin (guitare)
- Bob Catley (chant)
- Dennis Ward (basse)
- Rick Benton (claviers)
- Lee Morris (batterie)


1. Where Are You Eden
2. You Can't Run Faster Than Bullets
3. Madman Or Messiah
4. The Archway Of Tears
5. Not Forgiven
6. The Serpent Rings
7. House Of Kings
8. The Great Unknown
9. Man
10. The Last One On Earth
11. Crimson On The White Sand



             



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