Un disque raillé par une bonne moitié des chroniqueurs Metal de l'époque, un disque gentiment aimé par l'autre moitié. "Legendary Tales" aura pris son temps pour décoller et que tout le monde se mette à faire de la troupe italienne le dieu de la scène symphonique, une scène dont il est, sinon le précurseur, l'un des premiers acteurs, surtout le plus emblématique.

Petite comparaison, "Legendary Tales" se la joue trois tons en-dessous de "Symphony Of Enchanted Lands". Moins de boursouflures, moins de Hollywood guimauve, moins de concept à la mors-moi le nœud (l'histoire du chevalier bidule crotte n'en est qu'à ses débuts), moins de pimpon d'orchestre, un peu plus de promenade chez les Hobbits / petites gens (le guilleret "Forest Of Unicorns"). Surtout moins de théâtralité mais aussi quelques morceaux moins percutants.

Enfin, une différence qui ne tient pas non plus à grand-chose, le deuxième opus cherchant surtout à peaufiner une formule déjà écrite ici. Un disque sacrément rafraîchissant pour l'époque.

Aujourd'hui, l'affaire a changé...