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METAL SYMPHONIQUE  |  STUDIO

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RHAPSODY - Dawn Of Victory (2000)
Par AKRON le 25 Décembre 2005          Consultée 45134 fois

Pour débuter cette chronique, je tente une comparaison osée : le début de la carrière de RHAPSODY n’est pas sans rappeler celle d’ANGRA, si on se base sur les trois premiers albums. Je résume : un coup d’essai brillant, un chef-d’œuvre quasiment consensuel, et un troisième album de facture beaucoup plus classique.
J’abandonne là le parallèle entre les deux groupes, et j’en arrive à mon propos : Symphony Of Enchanted Lands était baroque, Dawn Of Victory est donc classique.

Après cette boutade, quelques explications. RHAPSODY avait pris des risques avec ses deux premiers albums, en misant sur le heavy alors qu’il était à l’époque peu populaire, avant que la tendance ne s’inverse peu après. Influences néo-classiques, orchestrations baroques, le groupe parlait de surcroît de dragons, de chevaliers et de princesses, on atteignait un score honorable sur l’échelle du clichesque. Et pourtant, une improbable alchimie s’opéra, et RHAPSODY enfanta deux albums incontournables du genre. Avec Dawn Of Victory, il était en tout état de cause impossible de dépasser l’album précédent ; en restant dans un registre identique, le groupe ne pouvait que moins bien faire. Autant changer son fusil d’épaule : après la reconnaissance artistique, le mieux était encore d’aller chercher un peu de reconnaissance médiatique. Concrètement, Dawn Of Victory est donc un album calibré pour plaire à un public déjà conquis par le heavy/speed à l’allemande, à savoir BLIND GUARDIAN, GAMMA RAY ou encore GRAVE DIGGER.

Musicalement, ce troisième album est sans doute le plus direct des Italiens. Fortement pourvu en hymnes heavy (« Dawn Of Victory », « Triumph For My Magic Steel », « Holy Thunderforce »), le disque se dépare d’une grande partie des atours symphoniques fièrement arborés sur Symphony Of Enchanted Lands. La production massive met à l’honneur la guitare et les cavalcades de la batterie, mais RHAPSODY n’oublie pas d’apposer sa « marque de fabrique » en agrémentant les morceaux d’arrangements orchestraux, qui s’ils n’ont pas l’ampleur ou le rôle de premier plan qui leur était échu auparavant, rappellent que le groupe n’a pas oublié son identité. Cà et là, un lead au violon ou à la flûte nous replacent dans l’atmosphère médiévale. A proprement parler, Dawn Of Victory n’est pas tant un changement de cap qu’une autre manière d’aborder l’histoire : l’action s’est tout simplement déplacée d’une quête fantastique à un champ de bataille. Morceaux énergiques, refrains accrocheurs, le morceau éponyme est un chant de guerre des plus entraînant. Plus champêtre, « The Village Of Dwarves » ne se départit pas totalement de l’électricité animant les guitares, alternant parties métalliques et mélodies au violon et à la flûte dans un esprit rappelant les gigues irlandaises. Apportant également son lot de douceur, « The Bloody Rage Of Titans » débute comme une ballade et se distinguent par un rythme globalement plus calme que le reste du disque.

Dawn Of Victory n’est pas dépourvu de qualités. Morceaux directs, entraînants, il est cependant comme je le disais assez classique : le côté innovant et l’étincelle de génie des albums précédents s’effaçant au profit d’une efficacité certes à l’honneur du groupe, mais assez peu spontanée. Un disque que j’affectionne particulièrement car mon premier du groupe, rétrospectivement un très bon album qui marque peut-être le seul vrai changement de la carrière de RHAPSODY, et gorgé de morceaux comme ils n’en composent plus aujourd’hui, malheureusement. Une réussite dans le genre, quoique l’ensemble manque un peu d’ambition.

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- Luca Turilli (guitare)
- Alex Staropoli (claviers)
- Fabio Lione (chant)
- Alessandro Lotta (basse)
- Alex Holzwarth (batterie)


1. Lux Triumphans
2. Dawn Of Victory
3. Triumph For My Magic Steel
4. The Village Of Dwarves
5. Dargor, Shadowlord Of The Black Mountain
6. The Bloody Rage Of The Titans
7. Holy Thunderforce
8. Trolls In The Dark
9. The Last Winged Unicorn
10. The Mighty Ride Of The Firelord



             



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