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2005 Rapture Of The Deep
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- Style : Sir Lord Baltimore, Astrakhan, Day Six, Hällas, Dewolff, Motorowl, Inglorious, Voodoo Circle, Sunstorm
- Membre : Yngwie Malmsteen, Blackmore's Night, Rock Aid Armenia, Gillan, The Dead Daisies, Glenn Hughes, Whitesnake, Trapeze, Gary Moore, Kansas, Ian Gillan Band, Black Sabbath, Brazen Abbot, David Coverdale, Black Country Communion, Joe Lynn Turner , Rainbow
- Style + Membre : Michael Schenker, Coverdale - Page
 

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DEEP PURPLE - Rapture Of The Deep (2005)
Par DARK SCHNEIDER le 9 Décembre 2021          Consultée 749 fois

Ce qui surprend en premier lieu avec "Rapture Of The Deep" c'est de constater que c'est la même équipe que "Bananas" qui est reconduite, avec donc toujours Michael Bradford à la production. Sauf que cet album prends le contre-pied de ce prédécesseur qui fut vivement critiqué. Bradford fut il alors relégué comme un simple pousseur de boutons ? Ceux qui auront lu les multiples biographies du groupes sauront peut-être répondre à cette question, personnellement, je l'ignore.

Dès "Money Talks" on comprend que ça ne sera pas du tout pareil que l'album fruitier : le morceau prends son temps, avance au rythme d'un sénateur bedonnant et nous donne envie de faire la même chose que feu-Raymond Barre à l'assemblée nationale : roupiller. C'est malheureusement un sentiment que l'on a tout le long du disque : DEEP PURPLE propose certes des compos qui ne semblent pas avoir été martyrisées à coups de cisailles par son producteur mais bon sang que tout cela sonne pataud, se traîne... On sent pourtant que le groupe cherche a nouveau à proposer du "riff" sauf que Morse n'est définitivement pas convaincant à ce niveau (et ne le sera jamais, maintenant on le sait). Quand Gillan pousse des semblants de screaming sur les très oubliables "Girls Like That" ou "Wrong Man" on n'y croit pas une seconde et on est gêné par le manque d'ambition de la chose. La production très plate, sans vie, n'aide vraiment pas faut dire.

De l'ambition, tiens, il y en est quand même question sur cet album. Sur le title track notamment, parfois considéré comme un grand titre de DEEP PURPLE, autant vous dire que je ne partage pas du tout cet avis et que ce morceau me laisse sur un profond sentiment de gêne. Désolé d'évoquer à nouveau l'affreux M. NoirPlus, mais celui qui savait utiliser les gammes orientales c'était Ritchie. Que ce morceau est caricatural, son riff qui revient sans cesse frôle le ridicule, il ne dépareillerait pas sur la BO de "Prince Of Persia" version Atari (oui j'y ai joué et je le terminais d'une traite), le groupe mériterait presque qu'on les accuse d'appropriation culturelle tellement c'est mauvais. Et dire que ce titre a squatté pendant plusieurs années les set-list live du groupe... Heureusement, cette déroute est en partie compensée par la très belle ballade "Clearly Quite Absurd" qui lui fait suite, il est cependant un peu triste de constater qu'en 2005 c'était avec une ballade que DEEP PURPLE proposait ce qu'il avait de meilleur.

Quelques morceaux, comme le plus inspiré et énergique "Kiss Tomorrow Goodbye" (Paice y est brillant), ou ce "Before Time Began" plus progressif viennent sauver les meubles. De quoi donner un peu de corps à ce disque de vieux. Reste que dans l'ensemble cet album est un échec cinglant : bien que voulant rassurer ses vieux fans en proposant un disque plus classique et moins trafiqué que "Bananas", DEEP PURPLE ne se montre finalement pas plus inspiré que sur ce dernier. Je pense même que l'histoire aurait bien plus retenu "Bananas" s'il n'avait pas été élagué par son producteur. On notera par ailleurs la relative discrétion de Don Airey, qui fait le job, sans plus, la différence avec le future "Now What ?!" est énorme.

Finalement, ce n'est sans doute pas un hasard si DEEP PURPLE mit pas mal de temps avant de donner un héritier à "Rapture Of The Deep", qui sera fort heureusement de qualité bien supérieure (et avec notamment un Don Airey bien plus à la fête). On ne peut pas en vouloir à des musiciens de cet âge d'avoir une baisse d'inspiration, sauf que là il s'agissait quand même du troisième album d'affilé qui n'était franchement pas terrible ! Ce "Rapture Of The Deep" est bien trop falot pour que l'on ait envie de le ressortir.

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   (3 chroniques)



- Ian Gillan (chant)
- Roger Glover (basse)
- Ian Paice (batterie)
- Steve Morse (guitare)
- Don Airey (claviers)


1. Money Talks
2. Girls Like That
3. Wrong Man
4. Rapture Of The Deep
5. Clearly Quite Absurd
6. Don't Let Go
7. Back To Back
8. Kiss Tomorrow Goodbye
9. Junkyard Blues
10. Before Time Began
11. Mtv (limited Edition Bonus Track)



             



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