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GRAVE DIGGER - Rheingold (2003)
Par JEFF KANJI le 13 Juillet 2020          Consultée 1117 fois

La qualité prime chez GRAVE DIGGER depuis presque dix ans. Même si le "virage" de "The Grave Digger" ne m'a pas forcément plus convaincu que cela, on sortait d'une période faste. Les quatre derniers opus se disputaient la primauté sur le reste de la discographie déjà cossue des Allemands.

Manni Schmidt avait été embauché pour aider le groupe à diversifier son riffing, et il va se montrer à la hauteur une nouvelle fois. L'ex-RAGE va devoir instrumenter un ambitieux concept album sur l'Or Du Rhin, et plus globalement sur la saga des Nibelungen portée à la postérité par l'œuvre de Richard WAGNER. On peut être surpris par ce choix qui va révéler une facette du groupe déjà bien explorée sur "Excalibur" ; le rôle central du clavier dans l'élaboration des compositions.
Pas que les riffs soient remisés au placard, loin de là, mais les orchestrations sont présentes (pas tout le temps cependant, un titre direct comme "Valhalla" s'en passe facilement) servant un album plus épique qu'à l'accoutumée. Un titre comme "Twilight Of The Gods" au bout du périple est un monument de la féconde discographie de GRAVE DIGGER.

Après une ouverture aux claviers pour nous plonger dans la légende, le premier titre "Rheingold" prend l'option du riff rapide à la "Excalibur" et le parti d'un double-refrain installant une ambiance fantomatique. "Valhalla" est l'efficacité incarnée, dont le refrain semblerait presque avoir inspiré celui du "Gates Of Valhalla" de JUDAS PRIEST, et je ne parle pas que du titre scandé en lui-même, "Giants" aux grattes testostéronées à l'extrême, "Dragon" avec son alternance de Heavy galopant et fédérateur, transpercé par un pont pachydermique au riff tranchant et SABBATHien qui appelle l'imagination à se figurer l'immensité de Fafner. Il y a bien sûr le Heavy épique rondement mené de "Maidens Of War", les valkyries trouvant une composition à leur mesure, soulignée par un solo mélodique particulièrement soigné de Manni Schmidt.

Simplicité et efficacité ont toujours été les maîtres-mots de GRAVE DIGGER. Si l'enrobage se montre plus sophistiqué, le groupe n'en oublie pas son ADN et va à l'essentiel, même sur les titres les plus ambitieux (les orchestrations ultra convaincantes de "Sword"), et au détour d'un refrain visiblement bateau, parvient à s'ancrer instantanément dans votre cerveau. "Murderer" en est selon moi l'un des meilleurs exemples. On ne l'en aurait peut-être pas pensé capable, mais GRAVE DIGGER s'est encore surpassé, continuant sa marche en avant inexorable en accrochant une nouvelle réussite à son tableau de chasse (et qui pourra faire honte au "Gods Of War" de MANOWAR sorti quelques années plus tard), l'un des plus équilibrés du Heavy allemand, même si l'approche de la nouvelle décennie va épuiser progressivement la fontaine créatrice.

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   BAST

 
   JEFF KANJI

 
   (2 chroniques)



- Chris Boltendahl (chant)
- Stefan Arnold (batterie)
- Manni Schmidt (guitare)
- Jens Becker (basse)
- Hans Peter Katzenburg (claviers)


1. The Ring (overture)
2. Rheingold
3. Valhalla
4. Giants
5. Maidens Of War
6. Sword
7. Dragon
8. Liar
9. Murderer
10. Twilight Of The Gods



             



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