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HEAVY METAL  |  LIVE

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GRAVE DIGGER - 25 To Live (2005)
Par POWERSYLV le 23 Janvier 2006          Consultée 8515 fois

25 ans. Un quart de siècle maintenant que Chris Boltendhal mène farouchement le vaisseau metallique GRAVE DIGGER. 25 ans chargé d’histoire, de hauts et de bas mais qui ont institué le combo comme une des valeurs emblématiques de la charge teutonne, une première fois dans les années 80, la second assaut étant largement plus concluant à la fin des années 90. Je m’en vais vous rafraîchir la mémoire 2 secondes, cet anniversaire en est bien l’occasion.

Ah, les années 80 … un premier cri conquérant en 1983 avec le cultissime Heavy Metal Breakdown. Boosté par les râles déjà prometteurs de Chris, GRAVE DIGGER mettait au point sa formule déjà implacable dans l’ombre d’un ACCEPT alors en pleine gloire, et s’apprêtait à grossir les rangs d’une vague heavy metal typiquement allemande avec les RUNNING WILD, les débuts des HELLOWEEN, WARLOCK, LUCIFER’S HERITAGE (embryon de BLIND GUARDIAN), AVENGER (embryon de RAGE), SCANNER et tant d’autres. Suivent Witchunter (1985) et War Games (1986) avant l’erreur de parcours plus commerciale à la fin des années 80 avec l’unique album de DIGGER, Stronger Than Ever (1987). Echec et split assurés.

C’est sous la pression des fans que le groupe se reforme vers 1992 : Chris forme alors une équipe de choc avec le guitariste et co-compositeur Uwe Lullis avec qui il connaîtra les grands moments de sa carrière : The Reaper (1993) et Symphony Of Death (1994) relancent la machine et voient aussi la participation du batteur Jorg Michael (RUNNING WILD, MEKONG DELTA, AXEL RUDI PELL, SAXON et tant d’autres, surtout STRATOVARIUS). En 1995, l’album Heart Of Darkness est un bon succès. Mais on n’avait encore rien vu, car l’ambitieuse trilogie médiévale Tunes Of War (1996) / Knights Of The Cross (1998) / Excalibur (1999) marquera les esprits et sera le point d’orgue de la carrière du groupe : de nombreux hymnes seront issus de ces 3 chefs d’œuvre. GRAVE DIGGER se fait à la fois inventif, plus mélodique (surtout sur Knights Of The Cross qui marque l’arrivée à la basse de Jens Becker, ex-RUNNING WILD) et démontre que le groupe s’intéresse à la culture en général et à l’histoire et aux légendes en particulier. En 2001, un clash dans le groupe provoque le départ d’Uwe Lullis qui s’en va fonder REBELLION (avec un ancien bassiste de GRAVE DIGGER, Tommy Gotlich). Il est remplacé par le guitariste actuel Manni Schmidt (ex-RAGE) pour un nouveau départ dans une veine plus traditionnelle avec le plus direct The Grave Digger (2001). Un Manni qui commence réellement à trouver ses marques sur Rheingold (2003) et explose davantage sur le dernier album studio en date, The Last Supper (2005).

C’est justement dans le cadre de la tournée The Last Supper que ce situe cette festivité avec ce live complet (enfin presque, mais bon y a 27 morceaux, c’est dire si la set-list est bourrée jusqu’à la gueule) et de haute volée, pour notre plus grand plaisir. Et surtout pour celui du public brésilien. On connaît la hardiesse et la chaleur des fans du Brésil pour le heavy metal, et GRAVE DIGGER connaît un très bon succès là-bas. Une chaleur qui renforce largement la communication entre le groupe et l’audience : d’ailleurs, même si la teneur de ses commentaires entre les morceaux est un peu limitée, on sent que Chris est comme un poisson dans l’eau tant la communion entre le combo et les fans est intense. Un des gros point positif de ce disque, assurément car le public est carrément le 6ème homme du concert ! Il faut dire que le rocailleux chanteur lui fait savoir au début du concert qu’il a justement été choisi pour fêter avec GRAVE DIGGER l’anniversaire et qu’un album live est en cours d’enregistrement :) Vous imaginez la folie. Et allons-y qu’on chante les refrains immémoriaux dans le joie et l’allégresse, le must étant celui de « Rebellion » où le public chante à lui tout seul le premier refrain.

L’album live en lui même est composé de 27 morceaux, toutes époques confondues l’accent étant mis sur les dernières productions. Le concert débute tout naturellement par 2 titres du dernier album (si l’on excepte l’intro « Passion »), le mid-tempo redoutable « The Last Supper », ainsi que le plus dispensable « Desert Rose ». On retrouve plus loin le redoutable « Grave In The No Man’s Land » également. On passe par les titres essentiels de Rheingold et The Grave Digger, comme « Son Of Evil » ou « Valhalla ». Extrait de Rheingold, plus étonnant, la présence de l’épique « Twilight Of The Gods ». Les albums de la trilogie médiévale sont évidemment éminemment représentés, avec « Rebellion », « Excalibur », « The Dark Of The Sun », les géniaux « The Round Table » et « Knights Of The Cross » ou le sous-estimé « The Battle Of Bannockburn ». Il en manque quelques-uns à l’appel (« Lionheart ») mais à la limite, on peut s’écouter un petit live de Wacken derrière :). Heart Of Darkness dévoile aussi ses plus beaux joyaux, avec les essentiels “Circle Of Witches” et “The Grave Dancer”.

On arrive ensuite dans les albums les plus anciens et quelques surprises sont au rendez-vous. La présence de « The Reaper », « Symphony Of Death » ou l’hymne (toujours aussi bon en live !) « Heavy Metal Breakdown » est plutôt habituelle, mais la grosse surprise vient des “Witchhunter” (terrible !), « Paradise » (moi qui ne connais pas l’album War Games, quel riff !) et même le titre éponyme du EP de 1984, « Shoot Her Down » que je ne connaissais pas non plus ! Terrible et on entend que dans le public c’est carrément l’extase. Même la ballade « Yesterday » provoque une emphase dans les fans, même si je trouve la présence de ce morceau un peu … saugrenue.

GRAVE DIGGER est heureux et ça s’entend : ça joue bien, ça joue fort, Chris est au paradis et joue le jeu du frontman hyper communicatif … et la mayonnaise prend ! Et pour un maximum de plaisir (non, je ne fais pas de pub pour Durex), on peut retrouver ce double live audio dans un joli package Nuclear Blast avec le DVD ! Alors si vous êtes fans , voici un joli cadeau de Noël que vous pourrez vous faire offrir (imaginez-vous en train de regarder le DVD en mangeant la dinde). GRAVE DIGGER livre là à ses fans un album exceptionnel, un concert de feu et de sang qui est un bel objet pour ses adeptes, et aussi un moyen pour le néophyte de découvrir l’essentiel du répertoire du groupe là où ça fait mal : sur scène. 25 ans et toujours la rage, moi je dis chapeau. Le live heavy metal de cette fin 2005, tout simplement. Terrible !

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- Chris Boltendahl (chant)
- Manni Schmidt (guitare)
- Jens Becker (basse)
- Stefan Arnold (batterie)
- Hans Peter Katzenburg (claviers)


1. Passion (intro)
2. The Last Supper
3. Desert Rose
4. The Grave Dance
5. Shoot Her Down
6. The Reaper
7. Paradise
8. Excalibur
9. The House
10. Circle Of Witches
11. Valhalla
12. Son Of Evil
13. The Battle Of Bannockburn
14. The Curse Of Jaques
15. Grave In The No Man´s Land
16. Yesterday
17. Morgana Lefay
18. Symphony Of Death
19. Witchhunter
20. The Dark Of The Sun
21. Knights Of The Cross
22. Twilights Of The Gods
23. Rebellion
24. The Grave Digger
25. Rheingold
26. The Round Table
27. Heavy Metal Breakdown



             



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