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HARD ROCK  |  STUDIO

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2003 Für Immer (dvd)
 

- Style : Nightmare, Lee Aaron
- Membre : Warlock, Kamelot, Dokken, Rainbow, Axel Rudi Pell, Ez Livin', Quiet Riot
 

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DORO - Machine I I Machine (1995)
Par GEGERS le 29 Septembre 2020          Consultée 1813 fois

1995, le cœur d’une décennie particulièrement importante pour les artistes Hard Rock et Heavy Metal. La décennie du challenge et de la remise en question. Alors que certains choisissent cette année pour souffler et proposer un Live (SCORPIONS), d’autres trouvent la force et l’inspiration suffisantes pour proposer des réalisations studio plutôt bien troussées (AC/DC, KINGDOM COME, UFO). De l’autre côté du miroir, cette année est le symbole de l’échec artistique pour nombre de groupes qui peinent à livrer des albums à la hauteur d’un passé souvent glorieux (DOKKEN, WASP, AXXIS, PRETTY MAIDS, IRON MAIDEN, VAN HALEN), et qui finissent par se perdre à la recherche d’un succès artistique et commercial qui semble alors révolu.

Pour s’en sortir, nombre sont ceux qui expérimentent alors l’infusion dans leur musique d’éléments issus des scènes Pop, RnB, Électro ou Indus, tentant de combler une perte de repères par une vitrine souvent faussement à la mode et d’actualité. C’est le cas de DORO qui, en 1995, se fourvoie avec ce "Machine II Machine" qui marque alors un éloignement assez marqué du Hard Rock traditionnel qui avait fait sa réputation. L’équipe qui entoure la chanteuse, pourtant, est ici peu ou prou la même que sur son précédent album, le sympathique tout autant qu’anecdotique "Angels Never Die". Jack Ponti et Harold Frazee, bien aidés par le bassiste Greg Smith, qui œuvre la même année sur le "Stranger In Us All" de RAINBOW, créent un album étrange qui, tant sur la forme que sur le fond, ne propose que peu de points communs avec ses réalisations passées.

Sur son cinquième album, l’ex-chanteuse de WARLOCK décide de sensualiser et sexualiser son image autant que sa musique, en témoigne le morceau titre, "Machine II Machine", titre Rock groovy et langoureux, qui décrit une relation sexuelle chaude et animale, se jouant autant sur les jeux de regards que sur les échanges de fluides. Un bon morceau, porté par une mélodie marquante, qui constitue une des quelques réussites de cet album. Les autres se révèlent assez naturellement. "Can’t Stop Thinking About You" souffre de la présence d’une boîte à rythme désolante, mais ce morceau est sans doute ce que DORO parvient à nous proposer de meilleur, revenant à des velléités Hard Rock résolument attirantes, malgré quelques sons Électro assez malvenus. Il y a néanmoins ici de l’énergie et une volonté de continuer à propager ce Hard Rock que la chanteuse a chevillé au corps. "Don’t Mistake It For Love", porteur d’une énergie bienvenue, se fait plus rentre-dedans et cru, tant au niveau des paroles que du son des guitares, mais on ressent ici toute l’authenticité et l’envie d’en découdre de la chanteuse. Une véritable bouffée d’air frais sur un album phagocyté par d’indigestes arrangements "The Want" et ses chœurs RnB, "Welcome To The Tribe", étron Électro-Rock fait d’un assemblage de sonorités sans queue ni tête, ou "Light In The Window", ballade ratée qui va chercher du côté de chez MEAT LOAF, sont quelques-unes des déceptions sur un album qui, s’il n’est pas avare en bonnes intentions, pêche par une volonté peu naturelle de sonner moderne. "Desperately", qui débute comme une ballade piano-voix avant d’évoluer vers un registre power-ballad plus mordant, voit des cuivres se faire porteurs d’un swing réussi sur sa deuxième moitié, et constitue une des seules expérimentations vraiment réussies.

Des quatorze morceaux de cet album, peu sont ceux qui se révèlent donc convaincants, le fond du trou étant atteint avec le remix du morceau "Ceremony", réalisé par DIE KRUPPS et qui préfigure une horrible collaboration à venir. La présence aux manettes de Kevin Shirley n’y change rien. "Machine II Machine", sauvé par quelques fulgurances Hard Rock qui permettent à DORO de sauver la face, est une réalisation sans intérêt, qui marque la fin de la collaboration entre la chanteuse et Polygram. Un album à oublier sans rougir.

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   GEGERS

 
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- Doro Pesch (chant)
- Andres Levin (guitare, basse)
- Camus Celli (batterie)
- Earl Slick (guitare)
- Harold Frazee (claviers)
- Jack Ponti (guitare, basse)
- John Pfeiffer (guitare)
- Nick Douglas (basse)


1. Tie Me Up
2. The Want
3. Ceremony
4. Machine Ii Machine
5. Are They Coming For Me
6. Can't Stop Thinking About You
7. Don't Mistake It For Love
8. Desperately
9. Love Is The Thrill
10. Light In The Window
11. Welcome To The Tribe
12. Like Whiskey Straight
13. In Freiheit Stirbt Mein Herz
14. Ceremony (rattlesnake Bite Mix)



             



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