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SPEED MÉLODIQUE  |  STUDIO

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1989 2 Fright Night
1991 Twilight Time
1994 Dreamspace
1995 1 Fourth Dimension
1996 1 Episode
1997 2 Visions
1998 2 Destiny
2000 2 Infinite
2003 4 Elements Part 1
1 Elements Part 2
2005 2 Stratovarius
2009 2 Polaris
2011 2 Elysium
2013 2 Nemesis
2015 2 Eternal
2022 1 Survive

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2001 Intermission

VHS/DVD/BLURAYS

2000 Infinite Visions
 

2018 Enigma - Intermission Ii
 

- Style : At Vance, Twilightning, Revolution Renaissance, Nautiluz, Operadyse, Manigance, Frozen Land, Northtale, Kenziner, Dreamtale, Thunderstone, Arida Vortex, Afterworld, Sonata Arctica, Vanishing Point, Virtuocity, Insania, Oratory, Dragonland
- Membre : Status Minor, Devil's Train, Timo Tolkki, Chaos Magic, Dio, Ring Of Fire, Running Wild, Axel Rudi Pell, Allen - Lande, Masterplan
- Style + Membre : Symfonia, Yngwie Malmsteen, Kotipelto, Cain's Offering, Avalon
 

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STRATOVARIUS - Episode (1996)
Par FREDOUILLE le 1er Mai 2020          Consultée 5426 fois

"Fourth Dimension" n'était effectivement que les prémices d'une fabuleuse série. L’Histoire nous l’a démontré et de fort belle manière. Fort d’un "Fourth Dimension" de très belle facture et qui voyait l’arrivée indispensable d’un vrai vocaliste en la personne de Timo Kotipelto, excellent au demeurant avec ses vocalises haut perchées, STRATOVARIUS ne perd pas de temps puisque seulement un an environ sépare "Fourth Dimension" et ce nouvel album qu’est "Episode". Un opus dont l’artwork se situe dans la lignée de ses deux prédécesseurs. Par ailleurs, STRATOVARIUS voit ici son line-up remanié. Le maître à bord Timo Tolkki souhaitant en effet davantage de professionnalisme et de technique au sein de la formation finlandaise. Aussi, le combo enregistre les arrivées en son sein de deux nouvelles recrues (et pas des moindres !), le puissant Jörg Michael (Ex-RAGE, Ex-RUNNING WILD) à la batterie et le virtuose Jens Johansson (Ex-MALMSTEEN, Ex-DIO) aux claviers, remplaçant respectivement Tuomo Lassila un des membres fondateurs du groupe et le claviériste Antti Ikonen. Un line-up de rêve au final qui va non seulement faire passer un cap à STRATOVARIUS mais également lui permettre de signer ses plus belles heures.

Ceci étant, "Episode" a beau être un des meilleurs albums du combo finlandais, un des plus acclamés aussi (il est même considéré par beaucoup comme le chef d’œuvre de STRATOVARIUS, personnellement je lui préfère "Visions"), en tout cas celui qui imposera et propulsera le quintette finlandais sur le devant de la scène, je ne peux m’empêcher de repenser qu’en ce mois d’avril 1996, les premières écoutes du disque ne m’ont pas fait Waouh ! En tout cas pas autant que ses deux prédécesseurs soit l'hétéroclite "Dreamspace" (1994) et "Fourth Dimension" (1995). Et pourtant "Episode" regorge de futurs gros classiques du groupe à l’image de ces hits Speed mélodiques que sont "Father Time", "Will The Sun Rise?" et "Speed Of Light" ou encore cette pièce qu’est "Season Of Change", composition absolument magique, et sans oublier non plus la chouette ballade qu’est "Forever" (qui fera son petit effet en concert).

Après coup, il me semble que ce sont en fait ces fameuses guitares qui introduisent ces deux hits en puissance que sont "Father Time" et "Will The Sun Rise?" qui m’ont un peu freiné dans mon enthousiasme. Le son y est quelque peu différent de celui résidant sur "Fourth Dimension" ou même sur "Dreamspace" je trouve ; il y a un aspect un peu plus Heavy et rugueux dans les grattes qui ne me convainc pas totalement. Alors bien évidemment, "Father Time" reste un très chouette titre même si je lui préfère nettement "Against The Wind" comme titre d’ouverture, et le Speed "Will The Sun Rise?" et ses accents néoclassiques (quel break d’ailleurs !) est encore meilleur et fait la part belle à de belles envolées guitaristiques de Timo Tolkki ainsi qu’à des duels clavier/guitare des plus énergiques. D’ailleurs, concernant les claviers, l’apport de Jens sur "Episode" est indéniable. Question speederies, STRATOVARIUS frappe d’ailleurs encore plus fort avec le monumental "Speed Of Light" sur lequel Jörg soutient allègrement la cadence de sa frappe puissante et précise. Un morceau qui en trois minutes montre à quel point le combo finlandais est passé maître incontesté et incontestable dans le domaine.

Si STRATOVARIUS sait y faire en matière de titres Speed, il sait aussi nuancer le propos et souvent avec brio. Car sur "Episode", il y a aussi ces mid-tempos plutôt réussis, à commencer par ce "Babylon" aux consonances orientales plutôt aérien et divertissant (quoiqu’un peu ennuyeux au final, le titre dure un peu plus de sept minutes quand même !) permettant à Timo Tolkki et Jens Johansson notamment de s'exprimer assez largement. "Babylon" a en tout cas le mérite d’ajouter de la variété à l’ensemble. Il y a également ce lancinant "Eternity", mid-tempo par excellence lui aussi et qui dégage une très belle ambiance je trouve par le biais non seulement de la basse de Jari, clinquante comme rarement, de quelques beaux arrangements (chœurs féminins) mais aussi des lignes de claviers de Jens Johansson. On soulignera que Timo Tolkki nous délivre sur ce morceau de très bons soli et nous démontre par la même occasion qu’il peut varier de temps à autre son jeu.

Mais question mid-tempo, le point culminant reste néanmoins ce "Season Of Change" absolument magnifique et qui déploie, au fil des minutes par le biais de ses subtils arrangements et de ses variations mélodiques, des atmosphères absolument divines. Une composition qui du long de ses sept minutes nous fait chavirer émotionnellement et nous fait même hérisser les poils sur les bras tant les paysages mélodiques y sont en tout point irrésistibles. Timo Kotipelto décidément très en voix sur "Episode", signe là aussi une belle performance vocale. Prouesse toute en nuances qui démontre que le jeune chanteur finlandais possède vraiment de belles capacités vocales et qui en font un des meilleurs chanteurs officiant dans le Speed Mélodique. Parce que du talent il en a le bougre !

Et comme sur "Episode", STRATOVARIUS y va aussi de sa petite ballade presque intimiste, certainement la plus belle qu’il n'ait jamais écrite d’ailleurs, j’ai nommé "Forever", Timo Kotipelto va en profiter pour nous éclabousser de tout son talent. Sa voix toute en délicatesse est tout bonnement divine sur cette jolie et douce ballade acoustique dotée de violons. Et il y a même de la flûte. L’exercice est une totale réussite. Cette ballade deviendra bien évidemment un des classiques du groupe en live. Frissons garantis ! Petite anecdote d’ailleurs : ma fille l’a même reprise à la guitare pour faire plaisir à sa mère c’est pour dire ce que génère comme émotions cette ballade !

Aussi et malgré tout, tout n’est pas réussi à 100% sur ce petit bijou d’album. Album qui pour information aura tout de même nécessité près de quatre mois de travail dans le studio le plus cher de Finlande (Finnvox Studios à Helsinki). Car STRATOVARIUS n’échappe pas à son péché mignon. Il nous délivre malheureusement et comme à son habitude quelques fillers et/ou titres un peu en-deçà qualitativement à l’image de cet interlude qu’est "Episode" (environ deux minutes quand même) tout à fait dispensable de mon point de vue, et de l’assommant "Uncertainly" mid-tempo un peu pataud sur les bords celui-là avec un refrain un poil poussif.

Heureusement, la formation finlandaise, et sans atteindre les sommets de la galette, nous gratifie de quelques trouvailles tel ce "Stratosphere", instrumental de haut vol, auquel le groupe nous habitue désormais (cf. il y a déjà eu dans le même esprit "Stratovarius" sur "Fourth Dimension", il y aura "Holy Light" sur "Visions"), entre passages speed frénétiques aux accents néoclassiques et passages atmosphériques de toute beauté. Enfin, on soulignera également la qualité de l’épique "Night Time Eclipse", titre rarement cité et reconnu, mais qui possède véritablement de très bons moments (la petite guitare acoustique en guise d’intro est vraiment top), et notamment ce break doté de quelques belles fulgurances.

En définitive et personnellement, je ne sais pas si je préfère "Episode" à "Fourth Dimension". Entre les deux mon cœur balance. En tous les cas "Episode" me paraît sans doute plus homogène que son prédécesseur et il possède quand même plusieurs très grands classiques du groupe dont quelques tueries Speed ("Speed Of Light", "Father Time"). Ce cinquième opus va en tout cas propulser STRATOVARIUS sur le devant de la scène, à juste titre, et le classer parmi les valeurs sûres de la scène Speed Mélodique. STRATOVARIUS est incontestablement monté d’un cran ici, fort il est vrai de l’arrivée de ses deux nouveaux musiciens très expérimentés qui apportent un plus indiscutable sur "Episode". Il faut dire aussi que ces derniers y sont bien mis en avant, les claviers et la puissance de la batterie étant des éléments omniprésents de l'album. "Episode" n’est de mon point de vue pas le meilleur disque de STRATOVARIUS mais figure assurément dans les incontournables.

Morceaux préférés : tous les classiques avec une mention spéciale pour "Season Of Change" et… "Forever" (mais là c’est plus personnel !).

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Par STEF




 
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   (2 chroniques)



- Timo Tolkki (guitare)
- Timo Kotipelto (chant)
- Jorg Michael (batterie)
- Jens Johansson (claviers)
- Jari Kainulainen (basse)


1. Father Time
2. Will The Sun Rise?
3. Eternity
4. Episode
5. Speed Of Light
6. Uncertainty
7. Season Of Change
8. Stratosphere
9. Babylon
10. Tomorrow
11. Night Time Eclipse
12. Forever



             



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