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SPEED MÉLODIQUE  |  STUDIO

Commentaires (4)
Metalhit
Lexique power metal
L' auteur
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ALBUMS STUDIO

1989 2 Fright Night
1991 Twilight Time
1994 Dreamspace
1995 1 Fourth Dimension
1996 1 Episode
1997 2 Visions
1998 2 Destiny
2000 2 Infinite
2003 4 Elements Part 1
1 Elements Part 2
2005 2 Stratovarius
2009 2 Polaris
2011 2 Elysium
2013 2 Nemesis
2015 2 Eternal
2022 1 Survive

E.P

2010 Darkest Hours

SINGLES

2002 Eagleheart
2003 I Walk To My Own Song

ALBUMS LIVE

1997 1 Visions Of Europe

COMPILATIONS

2001 Intermission

VHS/DVD/BLURAYS

2000 Infinite Visions
 

2018 Enigma - Intermission Ii
 

- Style : At Vance, Twilightning, Revolution Renaissance, Nautiluz, Operadyse, Manigance, Frozen Land, Northtale, Kenziner, Dreamtale, Thunderstone, Arida Vortex, Afterworld, Sonata Arctica, Vanishing Point, Virtuocity, Insania, Oratory, Dragonland
- Membre : Status Minor, Devil's Train, Timo Tolkki, Chaos Magic, Dio, Ring Of Fire, Running Wild, Axel Rudi Pell, Allen - Lande, Masterplan
- Style + Membre : Symfonia, Yngwie Malmsteen, Kotipelto, Cain's Offering, Avalon
 

 Site Official Francophone Du Fan Club De Kotipelto (1778)
 Site Officiel De Stratovarius (2376)
 Myspace (911)
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STRATOVARIUS - Fright Night (1989)
Par METAL-O PHIL le 25 Juillet 2007          Consultée 11691 fois

Il est plus facile de réécouter les débuts inintéressants d'un grand groupe quand on sait ce qu'il est devenu. Commodité un peu lâche c'est vrai, on ne se mouille que lorsqu'on sait que l'eau est chaude.

La plupart des fans de STRATOVARIUS le sont vraiment depuis des albums comme Visions ou Episode dont la simplicité a fait mouche au bon moment dans l’histoire musicale.
Le live Visions of Europe était d'ailleurs une consécration et démontrait à quel point STRATO était fédérateur sur scène. Cette apogée a été logiquement suivie d'une phase de déclin pendant laquelle le groupe a d'abord pêché par immobilisme (et a donc perdu de sa magie) avant de tenter quelques évolutions moyennement audacieuses. Les auditeurs sont surtout tombés amoureux des Finlandais pendant la période suscitée. Qui sait ? Peut-être qu’ils sont aussi apparus au bon moment avec le bon album.

On distingue du coup cette seconde étape de la carrière des Finlandais de la première (que j’ai tendance à préférer) : Twilight Time, Dreamspace et surtout le très travaillé Fourth Dimension (voire un peu Episode) avaient au préalable éveillé l'intérêt en proposant un intéressant mélange entre heavy metal sombre et néoclassicisme. Progressif, oui, soyons fous, les débuts du groupe étaient plutôt aventureux et cela ne manquait pas de charme.

Fright Night, c'est aussi ça, mais en beaucoup moins bien.
Dûr dûr de chroniquer cette galette et de ne pas la descendre en flèche. Du fait de l'affection que je porte à ce groupe qui est loin d'avoir eu un parcours exemplaire, j'ai tendance à beaucoup vouloir lui excuser. Mais ce serait injuste.

L'album a été enregistré en 3 jours, ça se ressent. Quoiqu'après le tableau désastreux qu'on m'avait dressé de cet album, je m'attendais à pire.
Mais il n’y a pas de fumée sans feu : les conclusions bâclées de « Witch Hunt » ou de « False Messiah » font sonner l’ensemble comme des ébauches que comme de vrais morceaux.
Que l’on parle de guitares ou de batterie, le son manque cruellement de puissance, faisant perdre ainsi tout leur charme aux intéressants riffs heavy de « Black Night », « Night Screamer » ou de « Future Shock ».
Musicalement aussi, le groupe se cherche. Nous est servi un métal assez lourd imprégné de néoclassicisme MALMSTEEN-ien et d’atmosphères parfois malsaines, formule que l’on retrouvera dans Twilight Time, avec néanmoins une part de mélodie plus importante. Mais le groupe se laisse aller à quelques digressions heavy old school, voire thrash ( ! ) par moments. De cette hésitation naîtra le Heavy Mélodique exécuté à une vitesse phénoménale qui nous a fédérés puis lassés pendant 10 ans.
Certaines intros, certains enchaînements ne sont pas très travaillés et vous rappellent les bœufs improvisés dans votre garage.
L’instrumental « Fire Dance » est une succession de minuscules soli et autres riffs mis bout à bout avec amateurisme et sans réelle progression. C’est bien de gâchis qu’on peut parler, surtout lorsqu’on perçoit le potentiel du dantesque titre éponyme qui allie non sans génie un heavy metal brut à des atmosphères plus aériennes. On pourrait rêver d’entendre un jour ce « Fright Night » retravaillé avec une production correcte et des arrangements plus professionnels. Epique, c’est le mot. Et nulle trace de joyeuses niaiseries que l’on trouve dans beaucoup de formations de speed mélodique (et aussi chez le STRATO d’aujourd’hui). Non ici nous sommes en présence de quelque chose de bien plus dramatique.
Si vous arrivez à aller jusqu'au bout de l'album, vous finirez sur une note positive avec une ballade à la guitare froide et chaleureuse à la fois. Enfin un morceau qu'on pourra considérer sans vergogne comme "bon" et on a failli le rater par l’essoufflement légitime que l’on ressent à l’écoute de cette galette!

Mauvais cet album ? Diantre non ! Comme nous le disions plus haut, cet album contient une petite once du charme de l’aventureux Fourth Dimension, de la profondeur mélodique d’un Destiny et c'est pour cette raison que l’on est tenté de le réécouter de temps à autre. Mais au final, on connaît une indiscutable déception.
On trouve en effet de bons riffs, un travail intéressant sur les atmosphères dégagées et des semblants de mélodies plutôt matures (ce qui ne sera pas toujours le cas par la suite). Mais l’ensemble est desservi par une production qui n’est pas à la hauteur et une certaine naïveté dans la composition des morceaux. Vraiment dommage.

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   METAL-O PHIL

 
   FREDOUILLE
   T-RAY

 
   (3 chroniques)



- Timo Tolkki (chant, guitare)
- Jyrki Lentonen (basse)
- Tuomo Lassila (batterie)
- Antti Ikonen (claviers)


1. Future Shock
2. False Messiah
3. Black Night
4. Witch-hunt
5. Fire Dance
6. Fright Night
7. Night Screamer
8. Darkness
9. Goodbye



             



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