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BRAINSTORM - Wall Of Skulls (2021)
Par FREDOUILLE le 24 Décembre 2021          Consultée 1566 fois

Au fil des années, les Allemands de BRAINSTORM sont devenus une référence en matière de Power Metal tant et si bien que chaque nouvelle sortie est attendue de pied ferme par votre serviteur. D’autant qu’après quelques années mi-figue, mi-raisin (on se remémorera par exemple du moyen "Downburst", ou bien encore de "Memorial Roots" plutôt élégant mais un brin tiède malgré tout), les Allemands ont non seulement réussi à redresser la barre ("Firesoul" et accessoirement "Scary Creatures") mais également réussi en 2018, l’exploit de sortir leur meilleur album depuis… des lustres (depuis "Soul Tempation" probablement) avec un "Midnight Ghost" assez impressionnant, excellent de bout en bout et agrémenté de quelques belles fulgurances tel le morceau "Reveiling The Darkness", et quelques morceaux classieux voire plus nuancés, à l’image du presque épique "Jeanne Boulet (1764)". Autant de qualités qui auront valu à "Midnight Ghost" une sélection de la semaine sur note éminent site. Et même avec recul, c’était franchement mérité. Alors dire que j’attendais avec grande impatience ce nouvel album est un doux euphémisme.

À l’écoute de ce treizième opus (et oui déjà !) intitulé "Wall Of Skulls" et malgré une qualité indiscutée et indiscutable, il y aura pourtant une légère déception. Non pas que le disque soit mauvais loin de là, non, mais sur ce "Wall Of Skulls" nous ne constaterons pas de grosses surprises, pas une seule once d’innovation à se mettre sous la dent comme avait pu si bien nous en proposer "Midnight Ghost". Alors oui, on pourra relever quelques petites choses ici et là, notamment au niveau des soli où la paire Loncaric/Ihlenfeld excellente, semble progresser d’année en année ("My Dystopia", "Solitude"), quelques passages et enchainements qui nous font lever la tête (le pont de "Stigmatized (Shadows Fall"), ou bien dans les ambiances comme sur cette sombre et théâtrale introduction "Chamber Thirteen". Une ouverture particulièrement soignée, dotée qui plus est de beaux arrangements, de chœurs grégoriens et qui introduit joliment la première claque de l’album à savoir "Where Ravens Fly" qui se révèle rapidement comme un titre relativement rapide et direct. "Where Ravens Fly" déboule tambour battant (riffs à la STRATOVARIUS), tabasse plutôt pas mal il faut le reconnaître (la section rythmique est réellement des plus efficaces - notons d'ailleurs que Dieter Bernert est un sacré batteur) et démontre là que BRAINSTORM reste une machine plutôt bien rodée et qui n’a bien évidemment rien perdu de sa vitalité.

Alors bien évidemment, en écoutant BRAINSTORM on ne s’attend pas non plus à écouter du Prog’, ou à entendre des parties Jazzy, mais on s’attend quand même à ce que le groupe nous balance parfois quelques petites surprises, ou au moins quelques petits passages un peu "neufs" dans les idées. Sincèrement, je cherche encore cela sur "Wall Of Skulls". En vain. Vous l’aurez donc compris, sur "Wall Of Skulls" le dépaysement est quasi proche de zéro, puisque BRAINSTORM fort de son line-up ultra solide tant techniquement parlant que d’un point de vue stabilité, déroule, dans un style toujours aussi reconnaissable, et avec toujours autant d’aisance (le savoir-faire est bien sur indiscutable), son Power Metal musclé, plein d’énergie et incisif, mais presque trop classique je dirais. Et c’est certainement là le seul point faible qu’on pourra reprocher à ce "Wall Of Skulls", disque très homogène, solide et assez bien équilibré.

Car pour le reste la recette des Allemands est bien évidemment des plus efficaces (comme souvent d'ailleurs) et fait mouche presque à chaque morceau. BRAINSTORM distillant avec toujours autant de brio son Power Metal puissant alliant donc subtilement mélodies soignées, refrains fédérateurs (accompagnés parfois de chœurs - écoutez donc ce tapageur et addictif "Cold Embrace" qui donne une sérieuse envie de chantonner), riffs lourds et parfois même très Heavy à l’image de ce "Turn Off The Light" où l’on notera la participation de Sébastien 'Seeb' Levermann (ORDEN OGAN) et en charge aussi tout comme pour "Midnight Ghost" de la production et du mix de l’album (une nouvelle fois c’est à une grosse production que l’on a affaire, l'ensemble est aussi des plus aérés), et une bonne dose de tempos rapides si on prend par exemple l’immédiat "Where Ravens Fly", ou bien encore "My Dystopia" qui envoie sérieusement du bois et nous offre par la même occasion des passages guitaristiques du plus bel effet. On retiendra également "Escape The Silence" au refrain très accrocheur. On soulignera d’ailleurs la participation sur ce titre de l’ami Peter 'Peavy' Wagner (RAGE). Enfin, BRAINSTORM sait aussi nuancer le propos comme bien souvent et nous offre là aussi quelques morceaux un peu plus 'légers' où une nouvelle fois les refrains sont ultra soignés et où les vocalises de Andy B. Franck toujours excellent prennent l’ascendant. On pourra donc citer dans le genre des morceaux tels "Glory Disappear" ou bien encore "Holding On" ultra mélodique et doté de quelques claviers, morceau qui n’aurait d'ailleurs pas dépareillé sur un disque comme "Liquid Monster".

Pour conclure et en deux mots, "Wall Of Skulls" sans atteindre des sommets, est un très bon album de BRAINSTORM, particulièrement efficace dans le style mais empreint d’un classicisme un peu trop avéré ("Solitude" par exemple). Je pense qu'il manque assurément quelques touches novatrices qui auraient pu amener ce "Wall Of Skulls" au niveau qualitatif de son prédécesseur "Midnight Ghost". Dommage, mais rien d’alarmant néanmoins.

Note réelle : 3,5/5 carrondie à 4/5.

Morceaux préférés : "Where Ravens Fly", "My Dystopia", "Cold Embrace".

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   FREDOUILLE

 
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- Andy B. Franck (chant)
- Torsten Ihlenfeld (guitare)
- Milan Loncaric (guitare)
- Antonio Ieva (basse)
- Dieter Bernert (batterie)


1. Chamber Thirteen
2. Where Ravens Fly
3. Solitude
4. Escape The Silence
5. Turn Off The Light
6. Glory Disappears
7. My Dystopia
8. End Of My Innocence
9. Stigmatized (shadows Fall)
10. Holding On
11. I. The Deceiver
12. Cold Embrace (limited Bonus Track)



             



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