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- Style + Membre : Uli Jon Roth, Wild Horses

SCORPIONS - Return To Forever (2015)
Par DARK SCHNEIDER le 5 Avril 2015          Consultée 12838 fois

La retraite ? Pas question ! Quand on aime son boulot, on ne compte pas ! D'accord, ok. Mais dans le cas des SCORPIONS, tout le cirque promotionnel de l'après "Sting In The Tail" on aurait pu s'en passer. Fausse tournée d'adieux sans fin, sortie studio inutile ("Comeblack"), quelques lives contenant parfois de l'inédit (le "Unplugged"), quelle confusion quand même. Mais inutile de critiquer la volonté du groupe de continuer à vouloir proposer du nouveau matos, les mecs ont la pêche, qu'ils en profitent et fassent aussi plaisir à leurs fans au passage. Et puis bon, même si "Sting In The Tail" était un disque de bonne facture, on pouvait espérer mieux pour clore la carrière studio de SCORPIONS. Et c'est vraiment ce que nous laissait espérer ce "Return To Forever", surtout après la première annonce du groupe expliquant que ce disque serait constitué d'anciennes démos datant des 80's, décennie glorieuse sur tous les plans pour les Allemands. Las, l'enthousiasme fut vite freiné quand l'on apprit que finalement l'album contiendrait aussi de nouvelles compositions.

Passons aux choses concrètes. Après avoir inséré le CD dans le lecteur, suivi d'une écoute religieuse, difficile de ne pas être envahi par un cruel sentiment de déception. "Return To Forever" ne propose qu'un ersatz de ce que fut SCORPIONS et souffre de nombreux choix très discutables, sans doute imputables à la paire de producteurs suédois, ces derniers ayant participé à la composition d'une bonne moitié du disque. Si les Suédois étaient déjà de la partie sur "Sting In The Tail", leur apport y était moindre. Ici ils mettent littéralement main basse sur le groupe, et hormis le très bon single "We Built This House", aux forts relents de "No One Like You", ils co-signent une série de morceaux à la qualité très discutables, parfois tellement affreux qu'ils n'auraient même pas pu figurer sur "Eye To Eye" !

Comment donc accepter un titre comme "Rollin' Home" ? Une horreur inécoutable, dont ne voudront même pas les radios Pop Rock. A la poubelle direct. Et puis ça commence mal dès l'ouverture du disque, "Going Out With The Bang", tentative foireuse de mélanger Rock vintage et moderne, qui est juste le titre d'ouverture le plus faible de toute la carrière du groupe. Les Suédois sévissent également sur le très quelconque "All For One", au refrain tout vilain. Allez, outre "We Built This House" on pourra mettre à leur crédit "The Scratch", morceau virevoltant doté d'une ambiance cabaret, et surtout un des seuls titres sur lequel Matthias Jabs se lâche, car sur le reste de l'album, ces soli se font bien trop court, ce qui est dommage car il n'a pourtant rien perdu de sa technique explosive. Mais bon, tout cela est d'une qualité insuffisante pour justifier une telle emprise de nos deux affreux Suédois, d'autant qu'ils agrémentent tout l'album de pseudo bruitages et autres effets vocaux soit disant modernes qui n'apportent strictement rien (on n'est plus au temps de "Humanity Hour 1", album autrement plus inspiré d'ailleurs), tirant vers le bas un morceau comme "Hard Rockin' The Place" par exemple.

Bon, exit les Suédois. Heureusement la paire Schenker/Meine est encore présente à l'écriture, et c'est bien elle qui réserve les meilleurs moments du disque. On retiendra tout particulièrement l'excellent "Rock'n'Roll Band", un pur morceau de Heavy à la SCORPIONS, intense et hargneux, tout dans l'urgence, du bonheur ! Morceau semble t-il écrit en 1986 ou 1987, déjà présent en version acoustique sur le live en Grèce. Son intro ressemblant trop à celle de "Crossfire" explique peut-être pourquoi il ne fut pas retenu à l'époque. En tout cas, on remerciera le groupe de l'avoir ressorti du placard, parce que là on est vraiment pas loin d'avoir un classique potentiel. Deux autres morceaux ont eux été clairement écarté de l'album "Savage Amusement" : "Rock My Car" et "Catch Your Luck And Play". A vrai dire, on comprend pourquoi ils n'ont pas figuré sur le successeur de "Love At First Sting". Globalement plutôt efficace et très remuant, ils n'étaient cependant pas au niveau pour figurer sur le millésime 1988, mais en 2015 ils y trouvent facilement leur place. On pourra donc en tirer des conclusions sur le niveau d'exigence actuel concernant la qualité des compositions... Bref. Dommage en tout cas que "Rock My Car" soit un peu gâché par des « Ohohoh » très nases, choix sans doute imputable aux producteurs (une fois de plus !). "Catch Your Luck And Play" contient quant à lui une intro qui fait fort penser au "Midnight Mover" d'ACCEPT, curieux.
Au rayon sucreries, "Return To Forever" contient trois ballades. "House Of Cards", "Eye Of The Storm" et "Gypsy Life" sont toutes agréables, mais ne décollent jamais véritablement et n'atteignent pas le niveau de leurs alter-ego de "Sting In The Tail".

A l'instar du dernier JUDAS PRIEST, et cédant à l'insupportable mode du moment, SCORPIONS propose plusieurs versions de son album avec moult bonus tracks à la clé. Les fans moyennement argentés se rueront de préférence sur la version Deluxe contenant quatre bonus. Ne serait-ce que pour le titre de Matthias Jabs, l'original et dansant "Dancing In The Moonlight", incontestablement un des meilleurs de l'album, on se demandera donc... mais pourquoi ne pas l'avoir mis sur la version normale de l'album à la place de cette daube de "Rollin' Home" bordel de merde !!! Incompréhensible. En revanche, les trois autres bonus ne valent pas tripette, et notamment "The World We Used To Know", un morceau de variété internationale à vomir (Klaus, pourquoi nous infliger ça ?). Comme toujours, ce sont les Japonais qui seront les mieux servis avec trois gâteries supplémentaires, plutôt de qualité cette foi-ci (mention bien à "Delirious" et "Crazy Ride"), si tout cela n'est pas un véritable appel au téléchargement illégal...

"Return To Forever" a été vendu comme l'album fêtant les 50 ans de SCORPIONS, enfin plutôt les 50 ans d'expérience de groupe de Rudolf Schenker, petite manipulation promotionnelle pas bien méchante, mais qui s'ajoute quand même à la longue liste des reproches que l'on peut faire à cet album. Si l'ensemble reste de facture correct (hormis, une fois de plus, les dégueulasses "Rollin' Home" et "The World We Use To Know"), avec même au moins deux excellents moments ("We Built This House" et "Rock'n'Roll Band"), on en ressort inévitablement déçu. L'album s'écoute poliment, mais avec la sensation prégnante d'écouter une compilation de bonus et d'inédits dispensables pour qui n'est pas un fan hardcore. Il est évident que la collaboration avec les envahissants producteurs suédois n'est pas la meilleure idée qu'ait eu le groupe, on est très loin de la qualité du travail accompli avec Desmond Child sur "Humanity Hour 1", qui lui est parti pour être définitivement le dernier grand disque des légendaires SCORPIONS. Du coup, on a qu'une envie : qu'ils remettent le couvert rapidement ! L'espoir fait vivre...

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   DARK SCHNEIDER

 
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- Klaus Meine (chant)
- Rudolf Schenker (guitare)
- Matthias Jabs (guitare)
- James Kottak (batterie)
- Pawel Maciwoda (basse)


1. Going Out With A Bang
2. We Built This House
3. Rock My Car
4. House Of Cards
5. All For One
6. Rock’n’roll Band
7. Catch Your Luck And Play
8. Rollin' Home
9. Hard Rockin' The Place
10. Eye Of The Storm
11. The Scratch
12. Gypsy Life
- bonus Tracks
13. The World We Used To Know
14. Dancing With The Moonlight
15. When The Truth Is A Lie
16. Who We Are
17. Delirious
18. One And One Is Three
19. Crazy Ride



             



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