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HARD ROCK  |  STUDIO

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1974 Rush
1975 Fly By Night
  Caress Of Steel
1976 2112
  All The World's A Stage
1977 A Farewell To Kings
1978 Hemispheres
1980 Permanent Waves
1981 Moving Pictures
  Exit... Stage Left
1982 Signals
1984 Grace Under Pressure
1985 Power Windows
1987 Hold Your Fire
1989 Presto
  A Show Of Hands
1991 Roll The Bones
1993 Counterparts
1996 Test For Echo
2002 Vapor Trails
2004 Feedback
2007 Snakes & Arrows
2012 Headlong Flight
  Clockwork Angels
 

- Style : Dream Theater, Jethro Tull, Crusade, Yes, Day Six, Graphic Light Theory, Speaking To Stones, The Vicious Head Society, Hällas, Odd Logic, Styx, Maschine, Queen, Mind's Eye
- Membre : Rock Aid Armenia, Envy Of None
 

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RUSH - Fly By Night (1975)
Par THE BLUE OYSTER le 28 Décembre 2008          Consultée 6184 fois

Cette kro-express était à l'origine la chronique principale avant d'être réécrite par DARK BEAGLE

Deuxième essai du célèbre combo canadien, "Fly By Night" se remarque tout d'abord par son impressionnante pochette de bleu vêtue mais marque également l'arrivée de Neil Peart à la batterie. À partir de ce disque le line-up ne changera plus jamais. Bien que son prédécesseur tenait les fûts plus que convenablement, Neil Peart s'affiche déjà comme un batteur d'un très haut niveau, il semble déjà voué à devenir un des meilleurs du monde. C'est avec une recette à peu près équivalente de son précédent opus que RUSH continue sur sa lancée mais tout le monde sait : il va falloir plus que ça pour briller parmi les grands.

Bien que dans l'ensemble l'album reste dans la même veine que son prédécesseur, c'est-à-dire un Hard Rock punchy proche de LED ZEPPELIN pas vraiment Progressif, les compositions gagnent en complexité et le groupe s'essaye au Progressif avec le morceau "By-Tor & the Snow Dog". En effet, l'arrivée de Neil accroît nettement la complexité des structures rythmiques des compositions même si celles-ci restent, en général, de courte durée. On remarque cette complexité dès le morceau d'ouverture "Anthem", véritable boulet de canon qui part véritablement dans tous les sens sans être brouillon mais jouissif. La rythmique est carrée, complexe tandis que le solo de guitare est réussi. Le groupe nous fait une véritable démonstration de puissance maitrisée le tout servi par une rythmique sophistiquée. Ce "Anthem" est un véritable classique tout simplement monstrueux en concert, il est suivi de "Best I Can" et "Beneath, Between & Behind", morceaux du même acabit bien que plus courts, plus directs.

Il ne faut quand même pas considérer ce disque comme du "Rock Progressif", le groupe pratique tout de même un Hard Rock puissant comme sur le premier album bien qu'ici il s'affirme comme plus technique et plus subtil. C'est sur "By-Tor & the Snow Dog" que le combo commence à établir une démarche progressiste. Cette composition dépassant les huit minutes est une réussite, très agréable à écouter. Nos garçons ne prennent pas trop de risques et se contentent d'étendre leur technique instrumentale plutôt que de se casser la figure à vouloir composer quelque chose de pompeux avec si peu d'expérience ; car la musique de RUSH n'est pas encore mature et nos protagonistes ne vont pas trop vite, s'aventurent petit à petit dans le Progressif, ici cela reste encore léger.

Le titre éponyme est, avec son refrain mémorisable, efficace et pourvu de belles mélodies. "Making Memories" est un titre semi-acoustique qui rappelle aisément LED ZEPPELIN qui est, ma foi, très sympathique. "Rivendell' est par contre entièrement acoustique, cette ballade est plutôt ennuyeuse et pas vraiment utile car le titre final, sobrement intitulé "In The End" démarre également par de l'acoustique. "Rivendell" fait donc penser à un intermède trop long, lassant et inutile. "In the End" clos l'album de manière admirable, un titre assez classique avec un début acoustique mais vraiment très bon, un des meilleurs titres de l'album.

C'est donc un second disque très réussi de la part du groupe canadien. Nous ne sommes pas encore dans le Progressif même si quelques prémices se font sentir, l'arrivée de Neil Peart y est sans doute pour quelque chose. La technique instrumentale apparaît comme un atout au service d'une musique puissante et maîtrisée avec des rythmiques plus complexes. Cette réussite ne sera cependant toujours pas récompensée au niveau des ventes.

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   THE BLUE OYSTER

 
   (2 chroniques)



- Geddy Lee (basse, chant)
- Alex Lifeson (guitare)
- Neil Peart (batterie)


1. Anthem
2. Best I Can
3. Beneath, Between & Behind
4. By-tor And The Snow Dog
5. Fly By Night
6. Making Memories
7. Rivendell
8. In The End



             



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