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AC/DC - Powerage (1978)
Par DARK BEAGLE le 1er Septembre 2023          Consultée 889 fois

Alors que le line-up d’AC/DC semblait stable, Mark Evans est viré au profit de Cliff Williams, dans le bordel total qui semble régir la vie des Australiens (problèmes de visa, un truc souvent récurrent avec le pays des Kangourous !). Le groupe rentre néanmoins rapidement en studio afin d’offrir une suite à "Let There Be Rock" et ceux qui s’attendent à quelque chose d’aussi électrique en seront pour leurs frais. AC/DC semble rétropédaler, revenant à des sonorités souvent plus Bluesy tandis que Bon Scott va délivrer des paroles plus personnelles, dévoilant sans fausse pudeur son côté tendre.

Ensuite, "Powerage" n’est pas non plus un album de ballades. Le groupe distille toujours son sens du riff au travers neuf ou dix compositions selon les supports (toujours ces conneries d’Atlantic qui s’échinent à ne rien faire de simple) et va gagner ici en profondeur par le biais de son chanteur. Si les frères Young continuent de faire crisser leurs guitares, Bon Scott lui va donc s’épancher sur certains morceaux et malgré la gouaille, on sent la sincérité du type quand il chante certaines lignes qu’il aura écrite sans penser à faire de l’humour grivois.

Aussi, entre la démesure Rock’N’Roll propre à AC/DC et cette sensibilité qui est une arme nouvelle, nous découvrons une nouvelle facette du groupe, qui n’aura pas eu forcément la répercussion voulue à sa sortie en 1978 et c’en est presque inconcevable ! Aujourd’hui encore, on a tendance à l’oublier parce que « coincé » entre "Let There Be Rock" et "Highway To Hell", ce qui est un prétexte pour le moins stupide pour ne pas simplement dire que "Powerage" est souvent écarté des classiques pour son aspect moins immédiat, qui demande un peu plus d’efforts pour être pleinement assimilé et compris.

Prenons l’exemple de "Gone Shootin'", petit bijou comme AC/DC en a fait trop peu, avec un texte tout en délicatesse, pour un Blues où le groupe brille par sa subtilité. Le morceau est moins évident qu’un "Ride On", il ne joue pas dans le même style, pas tout à fait, mais il aurait pu le faire, sauf qu’il n’est pas question de proposer quelque chose s’approchant de la ballade. Ce n’est pas ce que l’on peut appeler un classique instantané, mais une fois que l’on capte tout son plein potentiel, difficile de ne pas placer ce morceau au pinacle des meilleurs du groupes.

Il n’est pas le seul à briller. Impossible de faire l’impasse sur "Riff Raff", titre complètement dément où Angus en fait des tonnes sans être un seul instant chiant. C’est électrique, jouissif à souhait. Puis il y a ce "Sin City" rugueux et poisseux, qui aura enflammé l’imagination de nombreux auteurs (Luc Brunschwig a souvent répété que ce titre le fascinait, qu’il s’était toujours demandé quel genre de ville pouvait se cacher derrière ce "Sin City". Sa réponse tient dans la BD "Urban"). Je pourrais citer d’autres compositions de cet album, toutes méritent que l’on s’attarde dessus vu qu’absolument rien n’est à jeter.

"Powerage" et le Live qui suivra marqueront la fin du AC/DC de la première époque, plus que le décès de Bon Scott au final, qui voyait déjà le groupe embrigadé bon gré mal gré dans la recherche d’un son plus grand public. "Powerage" transpire une sincérité de tous les instants. De loin, ça ressemble à un menu de gargote, mais le plat servi pue l’authenticité, le terroir et s’avère des plus savoureux. L’un des essentiels du groupe, avec "Let There Be Rock".

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- Bon Scott (chant)
- Angus Young (guitare)
- Malcom Young (guitare)
- Cliff Williams (basse)
- Phil Rudd (batterie)


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