"Bergtatt" impressionna,
"Kvelsjanger" dérouta...

Quel changement, que de calme, l'émotion restant intact (de par son impact) mais différente (dans l'angle d'attaque, de présentation). ULVER marque ses diverses - et nombreuses - palettes artistiques dès le deuxième album (et comme la plupart d'entre-vous le savent peut-être, tout le reste de leur discographie, il en va de même aussi !).

Entièrement à la guitare acoustique et de courte durée, cet album est une sorte de communion avec un des éléments terrestres. Je m'explique : je vois dans le premier album la "Terre" (les racines du Black mais aussi le renouveau de celle-ci via la voix claire qui est synonyme d'une première démarcation du groupe) ; dans leur 3ème album le "Feu" (d'en découdre, d'en imposer, d'impressionner par la puissance) ; et, par la suite c'est plutôt l'"Air" (atmosphérique, l'irréel planant) que je sens dans la continuité d'ULVER. Ici, le 2ème opus se référencerait en quelque sorte vers l'"Eau" (plus fluide, plus coulant, facile d'accès en période de tranquillité).

Sorte d'hymne au paganisme, au folklore et retour aux sources : la simplicité et la beauté de la Nature. Accompagné en cela par des vocalises proches des airs "viking" inspirés par un patrimoine riche d'exploits guerriers ou autres. Une flûte se démarquera le temps d'un passage encore plus apaisant que les autres...

Une rivière se laissant aller à travers les montagnes norvégiennes remplies de forêts : une pure merveille paisible !