Même si je n'ai pas encore écouté toute la discographie d'Ulver, les deux premiers albums de la formation norvégienne demeurent pour l'instant mes préférés. "Kveldssanger" laisse de côté le Metal pour un temps, mais nous émerveille par sa simplicité et la palette de l'émotion qu'il véhicule.
Empyrium, sur l'excellent "Where at night the wood grouse plays" reprendra exactement la même formule, et si je puis me permettre, offrira une performance encore meilleure, plus achevée, plus mélancolique...
Néanmoins, si Ulver n'était pas passé par là, cet album d'Empyrium (mon groupe culte, à vrai dire) n'aurait jamais existé, et je dois avouer que c'est avec un grand plaisir que je suis revenu aux sources. Et puis, marque de fabrique des grands, les quelques maladresses ici présentes contribuent à donner de la personnalité à l'ensemble, et rendent l'album plus attachant...
Et je me régale vraiment de cette promenade en solitaire au crépuscule.