Après un "The Razor's Edge" qui m'avait bien réconcilié avec le groupe (avait-on jamais été fâché d'ailleurs ??), "Ballbreaker" allait pourtant mettre plus de 5 années avant de pointer le bout de son nez.
Annoncé par un "Hard As A Rock", LE single de la galette (second N°1 des ventes de single après "Big Gun" en 1993 !), c'est un retour au son Blues Rock qui finalement nous attend ici. Bye bye les superbes relents Heavy de l'effort précédent, AC/DC revient avec un son plus root, plus lent... et surtout sans artifices (la patte de Rick Rubin ?). Forcément, cela perturbe les plus avides de gros son et ravit les autres.
On peut noter que les illustrations du livret sont l'œuvre de MARVEL, ce qui a le don de bien me brancher !!
"The Furor" fonctionne à merveille car il contient l'essence d'AC/DC : une mélodie lancinante et un refrain instantané. Superbe. Le meilleur titre de l'album à mes oreilles.
"Boogie Man" (tout est dans le titre) nous offre une facette inattendue de la voix de Brian dans sa partie introductive, loin des cris nasillards si caractéristiques.

Mou du genou, voire emmerdant ("The Honey Roll", "Love Bomb", "Whiskey On The Rocks") ou légèrement pêchu ("Burnin' Alive", "Caught With Your Pants Down" et "Ballbreaker"), le reste de ce "Ballbreaker" ne laisse en aucun cas un souvenir impérissable.

3-4 titres à retenir sur 11... C'est bien lèg' tout cela...
Un retour en demi-teinte pour les Australiens...