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THRASH METAL  |  E.P

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SODOM - Partisan (2018)
Par FENRYL le 25 Avril 2021          Consultée 1635 fois

Courant décembre 2017, SODOM annonce une tournée de réunion avec les musiciens historiques du groupe dans l’optique de fêter les trente-cinq ans du groupe. Il est donc question de Josef "Grave Violator" Dominic (période "The Sign Of Evil"), Frank "Blackfire" Gosdzik ("Persecution Mania" et "Agent Orange") et Andy Brings ("Tapping The Vein" et "Get What You Deserve"). Le concert du 26 décembre scelle cette union…
Évidemment, il ne faut pas sortir de St Cyr pour comprendre que cette histoire pue du cul… et tout logiquement, le 5 janvier suivant, Angelripper annonce qu’il se sépare du reste du line-up pour "relever de nouveaux défis". Les deux victimes indiquèrent par la suite que c’est via le réseau social Whatsapp que Tom leur avait annoncé sa décision, sans s’intéresser à leur travail pour le prochain L.P.
Quelques jours plus tard, c’est la révolution : SODOM ne sera jamais plus un trio et se dote d’un quatrième membre, en la personne d’un second guitariste ! Révolution totale !

Histoire que tout ce petit monde peut travailler ensemble et composer, SODOM s’attèle ainsi à un nouvel E.P et c’est ainsi que "Partisan" déboule dans les bacs en 2018.
Ce 4-titres comportent deux inédits et deux lives.

"Partisan" est un morceau sec et dans la pure tradition du SODOM anté "golden age" à mes yeux, c’est à dire la période avant Bernemann : le riffing est plus nerveux, l’influence SLAYERrienne est réduite. Il est évident que ce titre profite de l’arrivée de Husky : le Thrash de SODOM s’en trouve galvanisé côté production et il est vraiment appréciable de conserver une ligne de guitare rythmique quand le lead se lâche.
Il sera d’ailleurs même possible de retrouver davantage d’influences Punk totalement disparues depuis plus d’une décennie avec "Conflagration". On y retrouve ce qu’un TOXIC HOLOCAUST actuellement nous délivre : voix caverneuse et énergie à revendre. Toutefois, l’apport du deuxième guitariste permet d’offrir une plus grande densité au son proposé. J’en veux pour preuve le milieu de ce titre, plus puissant, avant de retrouver l’explosivité du début sur le final du titre !

Nos petits malins nous refont le coup du live épique avec un choix de premier catégorie, à l’image de "Sacred Warpath" : SODOM nous offre rien de moins qu’un "Tired & Red" des cavernes pour le bonheur d’un public du Rock Hard Festival 2018 aux anges ! Ce monument tiré d"Agent Orange" conserve avec l’épreuve de la scène toute son énergie, magnifié par un break kolossal à vous briser les cervicales, mettant sur orbite le solo mythique. Que c’est bon d’entendre un titre de 1989 toujours aussi redoutablement efficace ! "Come On, Let’s dance" scande Tom avant de headbanguer comme un joyeux drille.

La dernière offrande permet encore une fois de voyager au sein de la discographie des Allemands avec un extrait de "Tapping The Vein", à savoir "One Step Closer Over The Line".
Là encore, il s’agit d’afficher une belle forme côté solo car ce titre est clairement marquant grâce à celui-ci. Blackfire assure le travail proposé à l’origine par Andy Brings avec une jolie maestria et permet de profiter en outre d’un Tom Angelripper en grande forme côté voix : son timbre est rauque et abrasif à souhait. Il affiche d’ailleurs une plus grande forme en étant moins perché dans les aigus.

SODOM propose une nouvelle fois une sortie sur un format peu commun, à savoir le E.P de vingt-et-une minutes proposant titres inédits et captations live.
Ne sachant jamais si les premiers cités seront de retour dans le prochain opus, il est essentiel de conserver un principe simple : carpe diem ! Profitons de cette livraison sans finalement lui accorder plus de sens que de raison. En effet, "Sacred Warpath" était précédemment l’arbre qui cache la forêt car il s’agissait au final d’un trop rare morceau réussi sur l’opus suivant…
Faisant partie des fans des titres live (je commence à comprendre que je ne représente pas une majorité des mordus du coin, mais tant pis !) et que SODOM effectue d’excellents choix dans sa discographie désormais particulièrement conséquente, pourquoi faire la fine bouche ?

Note réelle : 3,5/5, arrondie au supérieur.

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   (2 chroniques)



- Tom Angelripper (basse, chant)
- Frank 'blackfire' Gosdzik (guitare)
- Stefan 'husky' Hüskens (batterie)
- Yorck Segatz (guitare)


1. Partisan
2. Conflagration
3. Tired & Red (live)
4. One Step Closer Over The Line (live)



             



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