Le 22 Avril 2021 par FEELGOOD

Que dire de ce produit ?
Neuf chansons bien anonymes dont je ne retiens rien et une bande sonore constituée de dix-neuf instrumentaux interchangeables et passe-partout qui auraient pu être écrits par n'importe quel compositeur de musique de film au kilomètre. Je n'ai d'ailleurs à aucun moment l'impression d'écouter une création du BÖC lorsque j'écoute lesdits instrumentaux. Dans le genre BO de science-fiction, des gens comme Alan Howarth, Brad Fiedel ou Harold Faltermeyer avaient davantage de classe.
Restent "Demon's Kiss" et "The Horsemen Arrive", deux bonnes compos, puissantes et énergiques qui, sans prétendre au statut de « classiques », s'avèrent très sympas à écouter. Le fait qu'elles soient placées en début de CD ne rend la suite que plus éprouvante.
De quoi donner matière à un bon 45-tours, c'est tout.
2,5/5.

Le 22 Avril 2021 par FUNGI FRIEND

Belle chro Dark Beagle qui a bien traduit toute la complexité de cet album, de sa genèse, son flop, sa réhabilitation.

MON album "pied à l'étrier" pour BÖC même si certains passages passent plus difficilement ("Del Rio Song" et "Imaginos" surtout).

Même avec sa prod 80s, "I Am...", "Les Invisibles", "In The Presence..." puis plus loin "Frankeinstein..", "Astronomy" (j'aime toutes les versions de ce titre, en live ou en album : c'est la chanson que je me chante pour me sortir une ritournelle chiante de la tête), "Blue Öyster Cult" sont des bijoux précieux et noirs.

Le 22 Avril 2021 par YANN 77

Bonjour Dark Beagle, dans ce laps de temps de 10 ans, ils ont sorti ce "Bad Channels" mais aussi une compile de morceaux réenregistrés pour l'occasion en 1994, "Cult Classics"... Tout autant oubliés que cette petite BO que je possède depuis bien longtemps, mais que je n'écoute absolument jamais....

Le 22 Avril 2021 par FUNGI FRIEND

Tout d'abord : Merci de m'avoir fait connaître l'existence de ce "Re-Imaginos"... J'ai foncé le découvrir...

Je connaissais la version démo d'"Imaginos" et l'album "Imaginos" est très cher à mes yeux : c'est l'album par lequel je suis rentré en religion avec ce groupe. Certes la production de ce dernier est un peu bancale et so 80's, mais ce groupe et cet album en particulier est un condensé de tout ce que j'aime en matière de "pop" culture, l'occultisme (gothique ET lovecraftien), un aspect poétique et littéraire, beaucoup de classe dans la musique...

Bref, j'ai accroché à ce groupe et il est dans mon bon top ten perso. Le savoir encore en activité malgré le décès d'Allen et savoir Albert Bouchard (et Joe) pas totalement retraité me fait plaisir.

Revenons à "Re-Imaginos", effectivement Albert n'y chante pas bien. Mais pour moi il a été l'un des piliers du groupe en matière de compositions et d'idées. Ses excès, ses absences et finalement sa mise à l'écart sont probablement une grosse perte pour la qualité globale du groupe que je ne peux limiter au charismatique frontman Bloom et au guitariste haut de gamme Roeser. Pourtant, même dans les premiers albums, je n'aime pas la voix d'Albert. Alors ici...

Alors je ne conseillerais pas cet album à une autre personne qu'un fan du BÖC et pourtant je trouve ce disque... émouvant et ça c'est précieux ! La voix cassée, chevrotante est celle d'un mec qui en à vue des vertes et des pas mûres et... bizarrement pour moi, dans le contexte, j'y suis réceptif à fond. Et j'apprécie énormément la liberté de ton et d'interprétation, tout ce que propose cette nouvelle (ancienne ?) mise en musique des texte de Pearlman.

Et finalement, quitte à jouer la nostalgie d'une autre époque c'est "Re-Imaginos" que je préfère dès quelques écoutes à "The Symbol Remains". Ce dernier avait l'énorme avantage d'enfin proposer du nouveau pour le BÖC mais hélas, il ne me touche pas ou à peine.

Alors pour ses qualités et ses défauts qui font tout son sel : 4/5.

Le 22 Avril 2021 par PILGRIMWEN

L'arrivée de Marc Hudson au chant m'a amené doucement à revoir ma copie à l'égard de DRAGONFORCE. ZP Theart bien qu'exceptionnel vocalement n'arrivait pas à me convaincre, pourtant bien des années plus tard, il y arrivera au sein d'I AM I.

Sur "The Power Within", les musiciens lèvent un peu le pied de l'accélérateur pour mon plus grand bonheur. Jouer à toute allure, c'est une chose ; jouer avec finesse et mélodicité, c'en est une autre. Il y a bien quelques galopades, judicieusement contrebalancées par des instants plus calme. Je considère ce disque diablement efficace, équilibré.

Le 21 Avril 2021 par ALEX

La dernière version japonaise date de 2015, sur 2 CD et contient effectivement un ou deux titres de "Nostradamus" et deux-trois titres de son successeur "Redeemer Of Souls".

Cette version est donc de loin la plus intéressante car à part "Firepower" et le prochain album, elle est plus représentative.

Le 21 Avril 2021 par DJINN

Quelqu'un un jour a dit que le Power Symphonique était un genre qui ne pardonnait pas l'approximation. Une baisse de régime et le sublime devenait grotesque.

C'est un peu exagéré : "Power Of The Dragonflame" n'est pas grotesque. Mais il n'est pas toujours enthousiasmant.

Deux compositions plus originales - à défaut de flamboyantes - sont à noter. Le calme "Lamento Eroico" ne m'évoque rien du tout sinon l'envie de zapper la plage. Le long titre censé servir de pièce maîtresse, placé en fin de disque comme "Visions" chez STRATOVARIUS ou "And Then There Was Silence" chez BLIND GUARDIAN peine à soutenir la comparaison tant il semble enchaîner des parties sans rapport entre elles : intro guitare espagnole, retour à cinq minutes, plage calme, solo de guitare de deux minutes, passages de chœurs envahissants (il y en a sur tous les morceaux), final revenant sur le thème d'intro, mais avec une petite outro en plus parce que décidément ils ne savent pas s'arrêter...

Le reste reprend ce que le groupe faisait sur "Dawn Of Victory" : la chanson de taverne "The March Of The Swordmaster", et des titres relativement simples. À noter un morceau vocalement plus extrême pour faire penser aux démons dont on parle "When Demons Awake".

Et là je me demande ce qui explique que Turilli cartonne sur ses projets mineurs - l'album solo de 99 "KOTNT", l'EP "Rain Of A Thousand Flames" de 2001 qui faisait tout en mieux - et foire à moitié ses albums principaux "Dawn Of Victory" et ici son successeur "Power Of The Dragonflame".

Peut-être Fabio Lione qui chante un peu moins bien qu'avant, et moins bien qu'Olaf Hayer. Peut-être des chœurs qui ajoutaient une vraie plus-value à la musique sur "SOEL" et "ROATF", qui ici deviennent l'instrument principal au point de devenir fatigants. Mais je sais que j'ai abandonné le groupe après ça alors que je l'avais adoré.

Le 20 Avril 2021 par BABAR

C'est très loin d'être le seul groupe à avoir enregistré des parties de morceaux pour les assembler par la suite.
Mais alors vraiment très très loin d'être le seul !!

Le 20 Avril 2021 par TERRORIZER

Tiens, je ne savais pas pour la pochette prévue pour ANTHRAX...
Par contre ce tag a été "trouvé" par Dickinson lui même dans des toilettes.
L'ayant trouvé cool, il l'a gardé pour le titre de l'album.

Le 20 Avril 2021 par TERRORIZER

Tout est dit dans ce commentaire. Le résultat final est tout simplement extraordinaire.
Comment cela a été élaboré, mixé et je ne sais quoi, n'est pas important.
Combien de groupes ont retouché leur live ?
Le seul album que je garderai sur une île et je découvre encore des choses (au casque on entend Jason).
Oui, Lars est largué mais il reste cet album gravé pour l'éternité.
On pourrait commenter ce disque encore et encore mais ce n'est pas le sujet.

Le 20 Avril 2021 par FRED

@ Clem. Après réflexion, pourquoi pas ? M'enfin, ça m'en a mis un coup, tout de même. Et je retire par ailleurs ma comparaison ("n'est pas raison" !) avec l'ignoble duo, qui, eux, ne jouaient -pas du tout- sur leurs disques.

Le 20 Avril 2021 par ESKAPEESKAPE

J'aime bien la pochette avec Dickinson hautain et ce tag presque obscène, à l'origine ce devait être la pochette d'ANTHRAX "Stomp 442" !
Déjà que je n'étais pas fan de l'album précédent si ce n'est que l'on sentait un côté fun dans l'enregistrement et sa belle pochette également; mais là, musicalement pas grand chose à garder sur "Balls To Picasso" à part effectivement "Tears Of The Dragon" et "Change Of Heart".
Et puis, mon Dieu que le chant de Dickinson fait mal à la tête sur cet album notamment sur "Gods Of War"...
Faute à une production inégale, un son de batterie très (trop) '80, et cette voix... trop poussive dans les aigus pas forcément adaptée ici ou mal dirigée.

La direction artistique est mal faite, mal pensée et fait de l'objet un fourre-tout.

Album pas nul, pas indispensable certes, pas à jeter non plus.

Le 20 Avril 2021 par CLEM

@FRED

Moi perso qu'ils aient enregistré l'album par petits bouts ne me dérange pas.
Les peintres peignent-ils leurs grandes oeuvres d'un seul coup, sans retouches ? sûrement pas.
Savoir qu'ils aient enregistré de cette façon c'est intéressant, mais ce qui compte c'est l'oeuvre finale pour moi, et elle est réussie, même si ce n'est pas mon album préféré.

Le 20 Avril 2021 par RICHTER

Plutôt d'accord avec mon voisin du dessous ! Quel pied ce "Reverie/Harlequin Forest" ! Très varié et demandant un peu plus d'écoute que "Blackwater Park". Il était me semble-t-il un des meilleurs compromis avec le Rock Progressif, et le Death Atmo. On aura encore un album du même genre ensuite avant de définitivement basculer, et je ne m'y ferai jamais.

3,5/5 arrondi à 4 car il a des pépites.

Le 19 Avril 2021 par FRED

Le niveau des musiciens est hallucinant de technique ! Cet album m'a fait halluciner à sa sortie !
Qu'apprends-je ce jour ? Qu'Ulrich était incapable de jouer les parties de l'album, qui ont par conséquent été enregistrées par petits bouts, tellement que la bande originale de l'album est aujourd'hui inexploitable, tellement elle a été bidouillée, découpée (dixit les producteurs de l'époque). D'ailleurs, sur scène, il ne les reproduisait pas dans leur intégralité, Lars, ces fameuses parties hyper techniques.
Kirk, c'est pareil : il en mettait plein la vue.
Aujourd'hui, ils s'en foutent, ne bossent plus leurs instruments, n'ont plus les capacités physiques requises (cramés par les excès, dont alcool et coke). Bref, ils craignent. Mais à l'époque aussi, finalement. Surtout Lars. Kirk je ne sais pas, mais bon, vu ses difficultés à enregistrer les soli sur le Black Album et son niveau actuel, j'ai un très gros doute sur la réalité de sa prestation sur celui-ci. En plus, y a pas de basse, merde !
Snif, c'est triste la désillusion.
Donc, du coup, je change ma note de l'année dernière, et merde à eux ! Je vais d'ailleurs demander à être remboursé, comme pour MILLI VANILLI, y a pas de raison : ça sent l'arnaque !
METALLICA, les MILLI VANILLI du Thrash.

Le 19 Avril 2021 par PILGRIMWEN

J'ai pris le soin d'écouter attentivement le disque. Le point fort étant, à mon humble avis, l'instrumental. Je ne regrette pas d'avoir émis un premier avis dans lequel je pestais contre ce son clair, très clair. D'autres titres sont plus percutants, étoffés.

À l'inverse le point faible s'avère le chant de Adrien G. Gzagg et d'autres invités. Les différentes prestations vocales ne se mêlent pas pour le mieux. Parfois, la bascule d'un chanteur à l'autre m'a semblé maladroite, voire désagréable à l'oreille.

J'en viens au phénomène "Metal Opera". De nombreux musiciens souhaitent LEUR Metal Opera. Ce phénomène qui, auparavant, était relativement rare est désormais en passe de devenir monnaie courante. Fatalement, cela noie ces projets d'exception dans la masse de productions annuelles.

J'espère ne pas heurter les instigateurs d'AVALAND par mes propos. Je ne suis que moyennement convaincu par leur album. Dommage. J'aurais adoré être pris par surprise ! Comme je l'expliquais précédemment, se distinguer par un projet de cette envergure est un pari risqué. Ca passe ou ça casse, pile ou face ! Je classe ce disque dans le même panier que le AVALON de Timo Tolkki qui, justement, lui aussi signe son nouvel et troisième opus cette année (prévu pour juin 2021).

Ma note : moyennement convaincu/5
+ Le chant, boudiou, le chant, à revoir.

Le 19 Avril 2021 par TONIO

Difficile de succéder à un album magique comme l'éponyme paru en 1976. Ce second disque est un cran en-dessous de son grand frère mais reste une très bonne réalisation. Musicalement c'est parfait, les musiciens sont de très grands artistes, il manque seulement la touche de magie dans les refrains pour faire décoller les morceaux comme sur le premier.

Deux chansons sont de grands hits pour moi : le titre d'ouverture, "Don't Look Back", qui accroche le cerveau des la première écoute grâce a ses formidables parties de guitare et son refrain fédérateur, et la ballade "The Man I'll Never Be". Cette dernière m'avait paru bien mièvre lors des premières écoutes et finalement je l'adore, elle m'empoigne les tripes à pleines mains. Et quel solo flamboyant !

Les autres titres sont loin d'être mauvais mais un peu plus passe-partout, il n'y a pas cette même flamboyance. Autre détail (qui n'en est pas vraiment un) à souligner : les parties de basse tournoyantes et délicieusement groovy, un bonheur pour les tympans !

Par contre à peine trente minutes et des bottes pour l'album c'est lège ! Hé ho, deux ou trois titres en plus n'auraient vraiment pas été de trop !

Album sur lequel je reviens régulièrement avec toujours le même plaisir...

Le 19 Avril 2021 par EAD666

Très appétissante chronique ! Je confime très bon album que j'ai découvert il y a quelques semaines et dont chaque écoute m'enchante. L'affiliation avec BLUE ÖYSTER CULT est évidente mais le groupe possède sa propre personnalité. Je pense également que le son et la prod de cet album rajoutent à son charme car très naturel sans beaucoup de distortion à l'inverse de groupes de Epic Heavy Metal des 80s. Bon nombre de guitares rythmiques sont en sons clairs (comme sur le génial "Mad Magic II" cela rajoutant un côté aérien très sympathiques (un peu comme le son des premiers albums d'HORISONT, les claviers en moins). Et puis les parties de guitares sont magnifiques, variées (l'étonnant acoustique de "Fading Into The Obscurity Of Ages") et nous régalent les oreilles, tissant une toile de notes de toute beauté, nous embarquant dans un beau voyage.

Le 18 Avril 2021 par HEAVY METAL KID

L'inspiration commence à manquer, le groupe s'essouffle un peu, et prend de l'expérience dans le métier. "One Of Us" et Behind The Mirror" font le lien avec le LP précédent (peut-être une chute de studio de l'époque ? Thèse favorisée par sa sortie en maxi LP entre les deux albums...) tandis que KREATOR entre dans une nouvelle phase : des passages bien patauds apparaissent, la hargne décroît, l'agressivité dans le jeu et les riffs s'estompe grandement (R.I.P.), et le remplissage commence à se glisser parmi leurs habitudes ("No Escape", malgré le début de son break).

Il y a vingt ans, j'appréciais grandement ce disque, en dépit de quelques menus défauts ; aujourd'hui, son écoute procure de l'ennui et, pire, une gêne, avec certains passages (tout particulièrement le refrain du titre éponyme du disque ressemble à une comptine hargneuse ; comme Mille ne se sentait pas ridicule chaque fois qu'il le chantait sur scène ?).

Le 18 Avril 2021 par CLANSMAN57

Ce sera un bon gros quatre étoiles pour moi aussi, car cette compilation m'a donné envie de me procurer ce qu'il me manquait du groupe, c'est à dire beaucoup d'albums.
Déclic obtenu en voiture sur "Blood Red Skies", je pourrais même te montrer l'endroit exact où je roulais !
Ce moment où tu te dis "Ah mince! Mais comme c'est chouette !", avec un halo de lumière qui vient subitement se poser là et la sensation de bien-être total.

Évidemment, le manque de cohérence de l'ensemble nuit peut-être un peu dans un premier temps, mais c'est impossible de l'être, le groupe a tellement changé de son, notamment avec Tom Allom.
Aventureux ou opportunistes, à chacun de voir. Moi-même je ne sais pas trop et est-ce vraiment important ?

Ces collections "The Essential" sont très bonnes, du moins pour celles que j'ai pu entendre.
Pour certains artistes, ce n'est même plus la peine d'investir dans la discographie tellement l'essentiel s'y retrouve.