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ROCK/METAL PROGRESSIF  |  STUDIO

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OPETH - In Cauda Venenum (2019)
Par LYRR le 1er Décembre 2019          Consultée 5726 fois

Quatrième enfant de la période post-Death Metal d’OPETH, "In Cauda Venenum" veut se démarquer de ses aînés. Comment s’y prendre ? Eh bien, en étant chanté en suédois, par exemple. Cela peut certes sembler un peu cosmétique, mais il faut bien avouer que ça apporte un peu de variété, du moins sur le papier. Depuis le tournant stylistique du groupe, toute source d’originalité est bonne à souligner : ses disques se ressemblent plus qu’auparavant, surtout au niveau du son, et ce n’est pas sans une certaine appréhension que l’on s’apprête à découvrir une nouvelle de ses œuvres.

"In Cauda Venenum" ne va pas chambouler tous ce que vous saviez d’OPETH, que cela soit dit : l’on reste sur la ligne directrice suivie jusqu’ici, pas de surprise. Cet album semble toutefois à la fois plus énergique et plus détendu que "Sorceress" : il possède une patine plus Metal, avec des orgues Hammond plus en retrait par rapport à la guitare et une présence marquée de soli (dont un de près de deux minutes sur "Minnets Yta", et une autre mention honorable pour "Kontinuerlig Drift"), mais il s’en dégage aussi une impression de légèreté liée à ses couleurs psychédéliques et sa fluidité à l’écoute. Il s’agit là d’un album d’une grande richesse — l’on n’en attendait pas moins d’OPETH - mais la diversité des structures et des ambiances est remarquable.

Le chant reste celui que l’on connaît bien : du Åkerfeldt pur et dur, sans fioriture, sans prise de risque. Son timbre est aisément reconnaissable et fait partie de l’identité musicale du groupe, mais ce n’est pas sa plus grande force : il lui manque toujours un peu de profondeur, de maîtrise pour lui donner plus d’impact. Le reste des instruments n’a pas non plus beaucoup bougé - on ne change pas une équipe qui gagne, me direz-vous — mais cela ne renforce pas l’identité sonore d’un disque qui aurait peut-être besoin d’affirmer un peu plus la sienne.

La force de "In Cauda Venenum" réside plutôt dans la variété de son contenu. Les chansons ne sont jamais linéaires, avec une profusion d’inattendus, de transitions, de psychédélisme à tout-va. Ce n’est de loin pas un album facile d’écoute : il déroute bien souvent par ses choix artistiques un peu décousus et ses changements d’ambiance parfois radicaux, comme sur "Svekets Prins". L’on se trouve sur un terrain plus expérimental que progressif, ce qui n’est pas déplaisant en soi : la performance se fait moins dans la technique que dans la conceptualisation de la composition. Cependant, certains morceaux semblent un peu trop assemblés en patchwork à partir de séquences indépendantes, si bien que le résultat final n’est pas toujours très cohérent ("Svekets Prins" et "Ingen Sanning Ar Allas" en particulier). L’organicité de l’ensemble en pâtit légèrement : on aurait sûrement apprécié une plus grande communication entre les chansons.

Ce treizième opus des Suédois est assez amusant, au final. Il part explorer à gauche et à droite, il tente des choses, se perd au détour d’un chemin pour revenir sur la route un peu plus tard, comme si de rien n’était. Ses couleurs sont explosives, ses riffs mènent la danse avec vigueur ; "In Cauda Venenum" est un album plutôt lumineux, en réalité, malgré les instants d’ombre et de tristesse qu’il recèle. Le bilan est globalement positif : malgré les quelques défauts évoqués précédemment, il y a dans ce disque de grands instants de délire musical, comme sur le jazzy "Banemannen" ou l’étrange "Charlatan". Et "Allting Tar Slut" clôt merveilleusement bien le tout, avec son riff épique qui s’étend en fondu jusqu’au silence final. Sans être l’opus d’OPETH qui fera l’unanimité parmi ses fans, "In Cauda Venenum" est la preuve que le groupe en a encore sous le coude — et dans la tête — pour tenir un moment.

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- Mikael Åkerfeldt (guitare, chant)
- Martín Méndez (basse)
- Martin Axenrot (batterie, percussions)
- Fredrik Åkesson (guitare, chœurs)
- Joakim Svalberg (claviers, chœurs)


1. Livets Trädgård/garden Of Earthly Delights
2. Svekets Prins/dignity
3. Hjärtat Vet Vad Handen Gör/heart In Hand
4. De Närmast Sörjande/next Of Kin
5. Minnets Yta/lovelorn Crime
6. Charlatan/charlatan
7. Ingen Sanning Är Allas/universal Truth
8. Banemannen/the Garroter
9. Kontinuerlig Drift/continuum
10. Allting Tar Slut/all Things Will Pass



             



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