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ANNIHILATOR
REFRESH THE DEMON


Le 20 Avril 2020 par LA CLAQUE SONIQUE


Je me souviens très bien dans quelles circonstances j'ai acheté cet album.
C'était chez un petit disquaire en 1996.
Je ne connaissais pas ANNIHILATOR à cette époque.
Le type me dit qu'il ne comprenait pas pourquoi quelqu'un s'en était débarrassé tant il était bon et puissant.
Je le crus sur parole et acheta ledit "Refresh The Demons" pour quelques dizaines de francs.
Je vous dis pas la claque sonique que je me suis prise sitôt le disque inséré dans ma platine...
Des riffs à découper des montagnes, une puissance à vous coller contre le mur, des morceaux épiques comme s'il en pleuvait, un chanteur ultra-puissant, mais jamais crispant, je n'avais jamais été aussi exposé soniquement de ma vie.
Pour tout vous dire, la veille, j'avais acheté "Defenders Of The Faith" de JUDAS PRIEST et lorsque je le mis (je ne connaissais pas le groupe à l'époque), j'eus l'impression d'écouter un album de Pop enregistré dans une salle de bain tellement le son était malingre et les morceaux limite variet'.
Bah oui, face à ce brûlot, ça pardonne pas. Et pourtant, Dieu sait que "Defenders..." n'est pas un mauvais disque. Sauf qu'il ne pouvait rien faire ce jour-là. C'est ainsi.
Depuis, j'ai rarement eu l'occasion de réécouter des riffs aussi puissants que ceux présents sur ce "Refresh The Demon". Exception faite sur "Criteria Of A Black Widow" du même combo.
Niveau morceaux, c'est généralement du bon, voire du très bon même si tous les titres semblent plus ou moins sortis du même moule.
Mention spéciale aux six premiers titres et à la ballade finale dédiée au fils du guitariste Jeff Waters, alias l'homme qui a fait l'album tout seul.
On est dans un registre Heavy/Thrash de haute volée avec quelques incursions dans le progressif bien senties - "A Man Called Nothing".
Anecdote : même si la batterie est ultra-puissante, Waters m'avait avoué lors d'une conversation sur son site qu'il n'y avait pas vraiment eu de batteur durant l'enregistrement, chose dont on se fout finalement tant ça passe tout seul.
10/10 pour le son, à réveiller les morts, 7/10 pour les morceaux, ça nous donne donc un bon 3,75 arrondi à 4/5.





QUEENSRΫCHE
PROMISED LAND


Le 20 Avril 2020 par METALPROG84


"Promised Land" est excellent de bout en bout. Il faut quand même l'écouter plusieurs fois avant de l'apprécier à sa juste valeur. Pas mal de titres sont mid-tempo et pas forcément très heavy non plus ("I Am I", "Bridge", "Promised Land" et "Disconnected"). Les ballades sont tout simplement superbes ("Out Of Mind", "Lady Jane" et "Someone Else?"). Les trois autres morceaux sont plus typés Metal et plus "traditionnels" pour le groupe (et très réussis aussi).
Un sacré bon album des Américains (pour moi au niveau de "Rage For Order" et "Operation : Mindcrime").





SEPULTURA
SCHIZOPHRENIA


Le 20 Avril 2020 par FRED INGO


Grosse déception pour moi.
En effet, on ne peut que souligner l'erreur MONUMENTALE que constitua le recrutement de Kisser, dont le style sans originalité aucune fait absolument injure aux envolées magistralement ciselées du mésestimé Jaïro T, orfèvre s'il en est de la six cordes bruitiste, élevée par l'intéressé au rang d'art véritable et renvoyant le sieur Kerry King "himself" à ses chères études (quelles études ?) !
Il manque également un bon producteur derrière la console : où est le délicieux son underground des deux premiers chefs d'œuvre, ici sacrifié à une production au son beaucoup trop passe-partout et aujourd'hui franchement dépassé, tandis que celui des deux disques précédents s'est lui remarquablement patiné, à l'instar des plus belles pièces de marqueterie dont ces albums constituent le remarquable équivalent artistique !
Un terrible retour en arrière, dont le groupe ne se remettra artistiquement jamais !
Cet espoir de la scène underground s'est pour moi écroulé en cette année 1987, alors qu'il promettait tant et tant ! Aujourd'hui, en 2020, lorsque je fais le bilan plus que contrasté de la carrière de ce groupe, j'en pleurerais presque de rage !






ENSLAVED
MONUMENSION


Le 20 Avril 2020 par JERONIMO

En phase avec le commentaire de Rikkit : le qualificatif psychédélique n'a pas lieu à s'appliquer pour la musique d'ENSLAVED dont le son reste très brut et le jeu très carré. Des groupes comme ORANSSI PAZUZU ont plus de légitimité à une étiquette psychédélique de part leur usage massif de reverbs et modulations hypnotiques. En revanche, il y a bien chez ENSLAVED une influence de Rock Progressif des années 70, ressentie notamment dans l'usage du synthétiseur, l'évolution des grilles au sein d'un même morceau, ou encore l'usage d'accords enrichis à la place des sempiternels power-chords.





ISIS
PANOPTICON


Le 20 Avril 2020 par NORTHMATHR


Quelle beauté ! Tout dans ce "Panopticon" vous inonde de lumière, c'est comme une purification. Non vraiment, c'est de la musique "anamnésique" et contemplative, un Postcore qui par la lourdeur du style ébranle non pas vos espoirs, mais plutôt tout ce qui est mauvais en vous. C'est le pôle opposé d'un album de NEUROSIS, qui lui vous irradie de sa noirceur. "Panopticon" et "Through Silver In Blood" : le Yin et le Yang du Postcore ?





QUEEN
QUEEN II


Le 20 Avril 2020 par METALPROG84


Excellent ce QUEEN, un de leur meilleurs (avec les deux suivants également). L'album le plus Hard du groupe mais surtout peut-être le plus inspiré aussi. C'est marrant, ceux qui ne connaissent que les tubes du groupe trouve en général le "II" pas terrible, car c'est vrai que çà part un peu dans tous les sens et il faut quand même quelques écoutes pour vraiment l'apprécier.





DARKTHRONE
F.O.A.D.


Le 20 Avril 2020 par RIKKIT


Bah DARKTHRONE c’est un groupe qui pue la classe et le ringard à la fois (mais quand on a un peu de jugeote on se rend compte que les deux, ringard et classe, sont souvent indissociable - Fu Manchu), et si je connais pas la disco après "Panzerfaust" jusqu’à ce "F.O.A.D", bah à partir de celui-ci en tout cas, et jusqu’à "Old Star", c’est un sans-faute. Les gars arrivent à canaliser toute l’esthétique et la saloperie du Heavy Metal dans ce qu’il a de plus Rock, Pu0nk, et donc de plus intègre. En fait, chaque album fait figure de cahier des charges bien rempli de ce qui fait pulser cette musique. Chez DARKTHRONE, c’est la passion qui dirige le navire et ça a toujours payé.





SAMSON
BEFORE THE STORM


Le 20 Avril 2020 par JACK


Un album qui est régulièrement "revu à la hausse" par beaucoup de critiques, et considéré, à juste titre, comme le meilleur de ce groupe, qui évolue dans un tout autre style que IRON MAIDEN : la comparaison est donc hors de propos.
Plutôt que de le comparer à WHITESNAKE, groupe à mon goût sur évalué, je le comparerais plutôt, comme d'autres, à un MOLLY HATCHET britannique. Quant à Moore, je ne vois pas ce qu'on peut lui reprocher, et la comparaison, là encore, avec Blaze n'a aucun intérêt (hors sujet).
En ce qui me concerne, "Before The Storm", c'est la classe.
Note : 3,5/5, rehaussé à 5 pour compenser les bêtises et les 1 sur 5 à l'arrache.
A titre indicatif, jamais, je pense, MAIDEN ou Dickinson n'ont eu une once du feeling Rock ici développé par SAMSON, sauf peut-être sur "Killers", avec Di Anno, mais dans un autre genre.





QUEEN
THE GAME


Le 20 Avril 2020 par METALPROG84


Plutôt d'accord avec la critique bien que je trouve la note un peu sévère. C'est vrai qu'il y a deux choses qui me dérangent dans "The Game": quelques titres moyens sur le face B (notamment "Don't Try Suicide" et "Coming Soon") et un manque d'originalité en général qui faisait en partie la force du groupe sur les opus précédents.
Un bon album tout de même (il faudra quand même attendre une bonne décennie et "Innuendo" pour retrouver un peu la magie des 70's).





SAMSON
BEFORE THE STORM


Le 19 Avril 2020 par THE NEW ANGEL D


Bye bye Bruce Bruce, bienvenue Nicky Moore qui prend le micro. C'est vraiment le "Garou" du Metal ce gars, même si sa voix fait également un peu penser un peu à Coverdale. Un chant malheureusement poussif... Il faut le dire.

Au menu : du Hard Rock bluesy cette fois mais de la musique toujours très très convenu et conventionnel. Ca groove comme un paquet de biscottes et ça ne décolle jamais. On trouvera un refrain à sauver : "Danger Zone", un riff ou deux sympas comme sur le couplet du bluesy "Red Skies" mais le refrain est poussif.

Sur "Life On The Run" on fait du WHITENSKAE en carton et sur le très heavy "Test Of Time", le chant fait penser à du Blaze Bayley avant l'heure.
Pas terrible tout ça.





SAMSON
SHOCK TACTICS


Le 19 Avril 2020 par THE NEW ANGEL D


L'énigme SAMSON... Soit disant capable à l'époque, selon Rod Smallwood, de rivaliser avec IRON MAIDEN. Bruce Dickinson s'égosille... Mais rien ne ressort dans ce Heavy Metal balisé et convenu. Quand il y a un refrain de qualité, c'est une reprise (le "Riding With The Angels" de Russ BALLARD). Les bonnes idées guitare, c'est des plans à la DEEP PURPLE en moins cher. La prod de qualité n'y changera rien. Pas terrible. Note : 1,5/5.





WHITESNAKE
LIVE... IN THE HEART OF THE CITY


Le 19 Avril 2020 par MAGNU


Un album chaud comme une baraque à frites !





Blaze BAYLEY
ALIVE IN POLAND


Le 19 Avril 2020 par DIFFICULT


Je viens de relire le livre "At the end of the day" retraçant l'histoire du groupe jusqu'en 2009 écrit par Lawrence Paterson qui a rejoint le groupe peu après ce Live en tant que batteur.

On y trouve quelques éléments de contexte qui permettent d'avoir un jugement des plus indulgents sur la qualité de ce Live et qu'il faut absolument connaître si vous découvrez le groupe par ce DVD :

- le batteur, aussi courageux soit-il, n'a que dix-huit ans à l'époque et n'a jamais joué dans un groupe pro jusqu'alors. Pourquoi est-il dans le groupe me direz-vous ? Blaze n'a pas vraiment eu le choix... C'est le fils du manager tout simplement ! Un manager qui a promis monts et merveilles à un Blaze Bayley complètement ruiné et qui avait stoppé la musique en 2006 (il a fait un seul live en tant que guest cette année-là). L'ancien chanteur de MAIDEN avait même été forcé de reprendre un boulot "traditionnel" pour éponger ses dettes.

- le guitariste et bassiste (les frères Bermudez) ont rejoint "physiquement" le groupe UNE semaine avant ce Live !!!!! Le groupe n'a donc eu que sept jours pour répéter ensemble... C'est quasi dingue et suicidaire quand on y repense.

Au final, le résultat est certes en-deçà de "As Live As It Gets" mais connaissant le contexte comment aurait-il pu en être autrement ? Il en demeure quand même de bons moments notamment "Look For The Truth" qui est bien puissant.

Inutile de dire que le ménage sera fait après ce Live. La fameux manager ne continuera pas l'aventure et partira avec son fils. Tant mieux !





ANNIHILATOR
SET THE WORLD ON FIRE


Le 19 Avril 2020 par ESKAPEESKAPE


Alors que j'étais fan de la première heure, grosse déception que ce troisième album d'ANNIHILATOR après un pur joyau comme "Alice In Hell" et un excellent "Never, Neverland".

"Set The World On Fire" sorti en 1993 est un peu le croisement bâtard d'un Thrash un poil foldingue ("Alice In Hell") et d'un album de BON JOVI ("Slippery When Wet").
Le résultat sur le papier fait faire la grimace vous en conviendrez.

Les voix sont parfois belles, la production est assez juste, mais l'ensemble est indigeste car le produit ne prend pas et combine horreur et lassitude.

Jeff Waters, avec toute la meilleure volonté du monde, n'est ni un Desmond Child (KISS, ALICE COOPER, BON JOVI...), ni un Bob Rock (METALLICA...).
Ce qui marche pour les uns se révélera un échec pour d'autres et les compositions sont très moyennes.
Son exceptionnelle virtuosité aux guitares ne trompe hélas pas les facilités de composition sur cet album.

En effet, on criera au secours en écoutant "Sounds Good To Me" et on se bouchera le nez pendant les 3/4 du disque.

Les passages Thrash tombent souvent comme un cheveu sur la soupe et ne sont que de purs autoplagiats de "No Zone", "Brain Dance", "Knight Jumps Queen" mais avec des vocaux horripilants, et les ballades sonnent plus comme des slows du Macumba club dégoulinant de Malibu Coco, noyés de claviers trop présents que comme des compositions dignes de ce nom.

Un moment de bravoure, un seul hélas, sauve l'album du naufrage total, c'est le pont chanté "Higher, higher etc.." à 2:07 dans la chanson "Phoenix Rising" et ses beaux passages à la guitare sèche, ce qui justifie mon une étoile sur cinq.





WHITESNAKE
FLESH & BLOOD


Le 19 Avril 2020 par MYSELF


Un album résolument orienté dans la lignée de "Slip Of The Tongue". Très 80s alors que les deux précédents albums étaient plus orientés vers le Blues. Le résultat est très appréciable. "Hey You", "Trouble Is Your Middle Name"  sont entraînantes et modernes tandis que "Shut Up And Kiss Me", "Good To See You Again", "Always And Forever" nous rendent nostalgiques des 80s. Beaucoup de bons titres, quelques-uns de remplissage (un peu trop de pistes sur cet album) dont des ballades pas très inspirées (on a connu Coverdale plus inspiré) et une belle conclusion en clin d’œil au dirigeable (comme la magnifique "Forevermore" sur le précédent album). En somme un très solide 4/5 qui aurait pu se transformer en 5/5 avec moins de pistes.





ANNIHILATOR
SET THE WORLD ON FIRE


Le 18 Avril 2020 par GASOLINE FREAMS


L'évolution amorcée lors de "Never, Neverland", passant du Speed/Thrash au Heavy/Thrash continue sur cet album du Water's Annihilator band. Il n'est plus question de Thrash ici.
Nous avons à faire à une musique calibrée pour MTV, peut être à la demande de la maison de disque, je suppose.
C'était la mode de l'époque, METALLICA, MEGADETH et TESTAMENT s'y sont frottés avec plus ou moins de réussite pour certains.
Le premier title-track est très bon avec une recherche de mélodie certaine. On secoue bien les cervicales.
"No zone" commence sur un bon riff suivi d'une grosse accélération, mais dès qu'arrive le refrain, bof .
S'en suis: "Bats In The Belfry" une purge de titre US, "Snake In The Grass" aux refrains FM, une ballade (agréable du coup)...
Avec "Knight Jumps Queen" au groove entêtant on se dit que l'album va bien se terminer.
Que nenni: une suite de titres "mainstream" avec une production aseptisée et un chant bien US.
C'est bien composé mais ce n'est pas ce que j'attends d'ANNIHILATOR.
Grosse déception perso. Comme quoi les goût et les couleurs ...
D'autres groupes faisaient cette musique "radiofriendly" aussi bien à l'époque.
A remettre dans le contexte, coincé entre la période grunge et le début du Néo.
Les thrashers ont mangé leur pain sec. ANNIHILATOR a survécu malgré cet échec commercial et continuera à thrasher.





KORN
KORN


Le 18 Avril 2020 par FRANZ


Ce qui m'a toujours attristé avec le Metal, c'est le côté statique, très codifié du genre et des gens. Dès qu'on sort un peu des clous on a pas mal de chances d'être raillé. Au final c'est vraiment ces groupes décriés qui sont vraiment susceptibles d'êtres intéressants.
Dès qu'on touche à la musique ou à l'art, il faut se dire que son avis est subjectif.

Lors de mes années lycée je découvrais le Heavy Metal, le Neo avait le vent en poupe à l'époque. Moi je trouvais que c'était de la merde parce que ça sortait des structures classiques. Sans prendre la peine de découvrir attentivement.
Exactement pour les raisons soulignées en dessous, je ne reviens pas dessus.

J'ai réecouté les classiques du Néo bien plus tard lorsque le Black/Death/Heavy commençait à me saouler, j'arrivais à saturation. Eh bien je dois dire que j'ai pris une sacré claque en découvrant vraiment des groupes comme KORN ou DEFTONES, qui ont vraiment sorti des pures galettes.

Tout n'est pas que question de technique dans la musique et je pense que KORN à réussi à créer un style très personnel en termes de son et d'ambiances sombres. C'est simple cette patte c'est immédiatement reconnaissable, ce qui n'est pas le cas de tout le monde. Il faut entrer dans l'univers de KORN pour le comprendre. Dire que ces musiciens sont des manches c'est un peu facile, d'ailleurs en général le métalleux critique, mais n'est pas musicien. La technique instrumentale, c'est vraiment quelque chose qui fait rêver l'amateur de Metal, c'est dingue ça ne changera pas. On peut être créatif et faire quelque chose de personnel sans faire des soli ou du shred pendant trois minutes. Pas de soli? Tout à déjà été fait dans les années 80. Les rythmiques torturées et lourdes c'était assez novateur finalement. Le chant de Davis contribue bien à l'ambiance sombre des titres.

Qu'on le veuille ou non les groupes de Neo ont marqué les années 90 et le style Metal en général. Un peu de fraîcheur dans un milieu renfermé et nécrosé. Je suis d'accord tous les albums ne sont pas bons, certains sont même médiocres.

Pour cet album, il est vraiment représentatif de l'époque et du style pratiqué. Je l'ai boudé longtemps, je l'écoute toujours avec plaisir.

P.S : j'ai regardé récemment le live "The Encounter" où les musiciens jouent dans un champ désert, il est vraiment cool. Un détournement du live à Pompei de PINK FLOYD? Certains vont crier au scandale !





The DARK ELEMENT
SONGS THE NIGHT SINGS


Le 18 Avril 2020 par PILGRIMWEN

Non, pour ma part, la magie n'a ici pas opéré à l'inverse du premier disque. Une déception légère.





MAYHEM
DE MYSTERIIS DOM SATHANAS


Le 18 Avril 2020 par I AM THE GROWL


Quels frissons donne ce disque... Étrangeté d'une musique qui sent à la fois la mort et le fun. Comment peut-on s'amuser de quelque chose d'aussi sombre ? Mais comment peut-on être aussi mortifère sans faire sourire ? Malgré cette chape de plomb d'une lourdeur écrasante, on peut aussi imaginer des courses-poursuite à la Tom et Jerry dans des donjons à la "Dragon's Lair" sur fond de blasts et de chant d'opéra légèrement faux... Malgré ce comique effarant dans la voix parfois, on y sent tout de même une volonté de faire mal, et les trémolos sinistres de la guitare ne sont pas que des guirlandes de tours de manivelles...

La plus grande beauté de cette musique reste tout de même le risque. Risque de s'exprimer, de ne pas en rester à la seule expertise technique, de pas enguirlander l'auditeur avec des riffs alambiqués, seulement de lui dire son sentiment. Un sentiment macabre, violent, qui ne peut que s'interrompre subitement au terme d'une dernière piste phénoménale où on n'a pourtant jamais entendu plus mauvais latin. D'une logique absolue, venant d'un Nord de l'Europe, froid, anti-méditerranéen, anti-tout, anti-vie, donc anti-mort aussi. Le Soleil se voit mieux du pays des glaces.





SAMSON
BEFORE THE STORM


Le 18 Avril 2020 par BLUE MAMMOTH


Tellement, tellement plus mature et adulte que la période Dickinson. Moore est un grand chanteur, qui transpire le feeling et le Blues.
Les compositions s'enchaînent, toutes plus classieuses les unes que les autres, avec comme point culminant le superbe "Young Idea", une des meilleures power ballades de tous les temps, dont le feeling vous éclabousse, particulièrement lors du solo de Paul, ce guitariste et leader tellement sous-estimé.
Album à réhabiliter, d'urgence !
Petite remarque concernant la chronique : je trouve déplacées les remarques sur le physique de Nicky. Aujourd'hui, on qualifierait cela de "grossophobie", je crois. Et cela n'apporte rien à une chronique qui, de surcroît, passe complètement à côté du disque. Souffrant moi-même d'obésité suite à un accident de la vie, j'ai été peiné de lire des propos.
Respectueusement à toute l'équipe.


Par Nightfall In Metal Earth

Ah, je suis bien désolé si certaines remarques t'ont blessé. Si je me suis permis ces écarts c'est parce-que Moore lui-même c'était permis d'évoquer ouvertement son surpoids en formant le groupe MAMMOTH avec McCoy, dont tout le concept tournait autour du surpoids des musiciens le composant, et également parceque je trouve son chant particulièrement pataud. Pour faire un peu dans le déballage de vie, j'ai moi même longtemps été particulièrement complexé physiquement (pas pour les mêmes raisons cela dit), aujourd'hui je fais avec... Mais je réitère mes excuses si cela t'a touché.

En revanche, je ne pense pas du tout être passé à côté du disque. Album que je possède d'ailleurs en vinyle, c'est que la pochette m'avait fait de l'oeil. Je considère toujours que cet album est bien inférieur à son prédécesseur, et que Moore est à des années lumières de Dickinson. Je n'y vois aucune maturité particulière, c'est très conforme pour l'époque. En terme de Hard Bluesy, y'a tellement mieux. Après on pourra en débattre pendant des heures ça ne changera rien, tout avis reste subjectif.

DS







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