Le 13 Avril 2020 par SWISSIDOL

J'ai une certaine tendresse pour cet album. Certes, le groupe fait encore des concessions aux charts ("Waiting For The Night") mais les compositions sont très réussies, avec une dose de fun ("Party Til You Puke"). A part quelques erreurs de parcours ("Empty Promises", entre autres), ça tient franchement la route. Tellement supérieur au pitoyable "Destiny".

Le 13 Avril 2020 par SWISSIDOL

Une jolie claque, à l'époque. La lourdeur de Sabbath, par instants, avec des sonorités et une fougue modernes. Rien que pour la voix flippante du gamin sur "Seance fiction", je recommande. Quel riff de basse !!

Le 13 Avril 2020 par LUDWIGRETSCH

Quoi de tel qu'une bonne dose de Sleaze pour bien commencer la semaine, et croyez-moi, les grands crus Sleaze se comptent sur les doigts d'une main et il vaut mieux être sélectif !
Et ce "Cocked And Loaded" arrive alors à point nommé ! Sorte de mixture parfaite entre l'excellentissime "Pump" de vous-savez-qui et le non moins excellentissime "Appetite..." de vous savez encore qui... Et ça fait vraiment du bien ! C'est toujours fun, enjoué et efficace avec ce qu'il faut de savoir-faire. On se prend alors à rêver de fêter ça avec les potes sur une plage de Malibu en headbangant jusqu'à l'aube !
L'album parfait d'un genre vite oublié et broyé par la vague Grunge qui n'allait pas tarder à déferler...
D'autres pépites comme "Screw It!" de DANGER DANGER, "Don't Come Easy" de TYKETTO ou encore "The Lizard" de SAIGON KICK valent également leur pesant de ben & nuts dans un style proche !

Le 13 Avril 2020 par HEMISPHERES

Pour nous faire patienter en attendant la sortie de leur treizième album, IRON MAIDEN nous offre… Un best-of. Mais n’y en avait-il pas eu un trois ans auparavant, il est vrai déguisé en « jeu vidéo » ? Ou encore trois ans plutôt, leur premier best-of, le bien nommé "Best Of The Beast". Et donc à cette cadence, le prochain en 2005, un autre en 2008 et qui sait aussi en 2011 ? (je croyais pas si bien dire à l’époque !!).
Alors qu’a-t-il de si différent par rapport aux autres deux best-of/greatest hits/the very true meilleur de qui l’on précédé ? À en croire les notes de Steve Harris, ce "Edward The Great" est supposé nous proposer une collection de morceaux qui, selon lui, symbolisent les vingt-cinq dernières années de leur carrière. Pourtant les plus vieux morceaux sur cette compile datent de 1982… Où sont les cinq années manquantes ??? Ou du moins, les deux années des débuts discographiques officiels ? MAIDEN a pourtant bien publié deux albums avant 1982 et pas mauvais loin de là, non ??

Ah oui, en lisant un peu plus loin dans ses notes, il nous donne la solution à cette énigme, il s’agit d’une sélection de leurs « hits ». Donc, hits cela veut dire que l’on choisit les chansons en fonction de leur performance sur les charts ? Là, il y a un peu plus de sens, même si pas à 100%, car effectivement quasi toutes les chansons ici présentes se sont classés entre la première place ("BYDTTS"… Gloups) et la dix-huitième ("Wasted Years"). C’est peut-être pour ça aussi que "Aces High", "Stranger In A Strange Land" ne sont pas présentes car elles ne se sont classées que… vingtième et vingt-deuxième alors que "Holy Smoke" s’étant classé troisième a sa place !!!
En revanche que vient faire "Futureal" dans cette compilation de hits ??? Faire bonne figure étant donné que "Virtual XI" est encore relativement récent et donc trop tôt pour totalement le zapper ?
Bon, le bon point de la présence de deux chansons de la période Bayley est qu’au moins, elles ont le mérite d’être les versions originales chantées par Blaze et non des prises lives avec sieur Dickinson comme ce sera le cas par la suite.

Donc au niveau de la tracklist, ce Greatest Hits prend un parti pour le moins « curieux » ou devrais-je dire une logique très personnelle (car il s’agit d’un Greatest hits et non pas Best-of… Apparemment, l’utilisation de ces termes justifie la présence de certains morceaux et pas d’autres qui ne sont pas des « hits » même si intrinsèquement tout aussi bons voire largement meilleurs).

Ce défaut sur le fond, qu’en est-il de la forme ? Car MAIDEN nous a souvent habitué à des beaux produits bien tentants même si dans le fond, l’utilité n’était pas toujours avérée (en même temps, avec une telle image développée avec Eddie, ils auraient tort de s’en priver !). Le "Best Of The Beast" nous proposait une belle pochette où de nombreux Eddies du passé étaient revisités et un livret pour le moins complet, très bien illustré, avec de très belles photos de toutes leurs époques et plein d’informations plus ou moins utiles mais qui avaient le mérite d’être présentes.
Ce "Edward The Great", est de ce point de vue totalement pathétique car entre une pochette absolument immonde (sérieusement, l’ont-ils vue avant de donner leur ok ?!??! Bon, en même temps, il faut reconnaître que la période DOD niveau Eddie était parmi les pires si ce n’est la pire à ce niveau) et un livret très succinct se contenant de reprendre les paroles des morceaux. Ah oui, pour la forme, il y a aussi quelques photos du groupe mais « curieusement » les photos sont de la période 83-90, 90-93 et évidemment la formation actuelle. Si on peut comprendre, au vu des chansons, qu’aucune photo avec Di’Anno ou Denis Stratton ne soit présente, une photo du line-up avec Blaze ne méritait-elle pas d’être incluse ?

Ce "Edward The Great", étant aussi pathétique sur le fond que sur la forme, quelle est dès lors la raison de son existence ? Rod Smallwood dans une interview pour un hors-série de Rock Hard en 2002 nous donnait la réponse (ouverture des parenthèses, citation) : « Cette compilation nous a été proposé par EMI… "Eddie’s Archive" est une édition limitée… Destinée aux die-hard. EMI a considéré qu’un produit devait être proposé aux fans de Metal qui ne connaissent pas nécessairement IRON MAIDEN ».

En résumé, c’est « à cause » du coffret "Eddie’s Archive" et des fans de Metal ne connaissant pas IRON MAIDEN (il y en a ???) que cette compilation est donc sortie… « merci » Mr. Smallwood pour ces explications !!!!
Si, à titre personnel, que des groupes sortent des best-of/greatest hits tous les ans ne me dérange pas plus que ça (encore que) vu que c’est presque une tradition, tout groupe qui commence à avoir quelques années à son compteur, voyant inévitablement son catalogue visité et revisité dans ce sens.
Ce qui est le plus gênant ici c’est le parti-pris d’occulter une partie de leur carrière que ce soit en choix de morceaux ou sur le visuel proposé et les « arguments » de vente. Rien que sur ces points, c’est un carton rouge absolu et la raison de ma note.

Le 13 Avril 2020 par BABARD LE LOUBARD

Sans crier forcément au Génie, je trouve que cet album fait bien son taf, à savoir permettre à l'auditeur de s'évader le temps d'une écoute.

"Ghost" est calme, très calme... Atmosphérique même et il est clair qu'il ne s'écoute pas comme on écouterait un "Ziltoid" ou un "Accelerated Evolution"...
Il y a certes quelques longueurs à noter mais les douze morceaux sont parsemés de bonnes mélodies et de belles idées qui leur permettent de finalement s'enchaîner sans soucis.

Le genre de disque que j'aime mettre en fond sonore à la maison au terme d'une journée bien remplie.

Le 12 Avril 2020 par PATATUS EMERITUS

Je rejoins Napalmfred, cet album est un monument. Jamais Manowar n'a sonné aussi conquérant que sur "Wheels Of Fire", ce refrain fait littéralement lever le poing, on ressent comme une euphorie communicative, une envie incompressible d'air-guitar. Un de mes morceaux de prédilection, tout comme "Hail And Kill" et "Blood Of The Kings", grandioses, Metal au possible, épiques... Eric Adams s'arrache littéralement, les chœurs assurent, quant à ces riffs de dingues... Du Metal, du vrai. "Kingdom Come" est très bon, tout comme le manifeste "Kings Of Metal", deux mid-tempi qui font du bien aux oreilles, et font irrésistiblement taper du pied. La balade "Heart Of Steel", au refrain somptueux, est parfaite dans l'émotion véhiculée. Quant à "Pleasure Slave", c'est lascif au possible, tripant si on considère le second degré assumé. Une claque, ce disque, un MANOWAR au sommet.

Le 12 Avril 2020 par NAPALMFRED

Cet album est monumental, un sommet du Heavy Metal. Par contre, je trouve que le titre "Pleasure Slave" n'y a pas sa place, il lui manque la classe. D'ailleurs, il n'apparaît pas sur toutes les versions. Sinon, "Kings Of Metal" contient le magistral "Hail And Kill" : inégalé, inégalable.

Le 12 Avril 2020 par MAGNU

B.Ö.C. a sorti une bonne poignée de superbes albums mais celui-là c'est le haut de l'excellence.

Le 12 Avril 2020 par PATATUS EMERITUS

Rentre-dedans, hyper brutal, mais linéaire. Exactement tel que le groupe l'a voulu. À sa sortie, j'ai particulièrement apprécié les titres "Bloddawn", et surtout le puissant "Baptizm By Fire". "Fistfucking God's Planet" est bien sympa, également. Le problème est que ça manque un peu de variété tout cela. L'album souffre forcément la comparaison avec son génial prédécesseur. "La grande Danse Macabre" remettra les pendules à l'heure. À écouter, mais pas indispensable.

Le 12 Avril 2020 par LOLO

Je me le suis réécouté aujourd'hui (les avantages du confinement qui font replonger dans sa discothèque !), il est toujours aussi bon. Mention spéciale à "Ring Of Gold" qui est une ballade extraordinaire et où le chant parfois (souvent ?) boiteux de Quorthon est d'une sensibilité exacerbée. Nul autre que lui ne pourrait interpréter cette chanson...
Un 4 bien tassé !

Le 12 Avril 2020 par PATATUS EMERITUS

À titre personnel, un des meilleurs albums de Hard sortis dans les années 70, loin de souffrir la comparaison à côté des "Sabotage", "Led Zeppelin IV", "Queen II", "Rocks", "Highway To Hell", "2112", ou encore "In Rock". Ça démarre de façon assez posée, "Career Of Evil" est ironique en diable, claviers Prog en avant et riff bien Rock, refrain très plaisant. "Subhuman" est un excellent titre au son très Rock Progressif et au solo magistral, qui aurait pu figurer sur un album de CAMEL en début de carrière. "Me 262","Dominance And Submission", "Flaming Telepaths" et "Astronomy" font pour leur part partie des meilleurs morceaux que je connaisse, toutes époques confondues. "Me 262" est juste magistrale. Un peu comme si les BEACH BOYS se mettaient à jouer de la musique de bikers... Prenez un riff de mammouth, un rythme soutenu, des chœurs enjoués, des touches de piano soutenant les couplets, et une fin ultra-électrique, vous obtenez un mariage entre Pop et Metal à son meilleur. "Dominance And Submission" possède un riff hallucinant, contrebalançant à merveille le chant plutôt cool d'Eric Bloom sur les couplets. Ajoutons-y un refrain agressif et un solo de guitare de malade, et on touche là au Hard Rock parfait, plein de ce groove recherché par tout aficionado. Buck Dharma et Eric Bloom sont d'ailleurs irréprochables sur l'intégralité de l'album, on a le sentiment qu'ils trouvent à coup sûr le ton juste, ce qui ne sera pas toujours le cas sur tous les albums du CULT. Les deux morceaux ponctuant l'album sont quant à eux magiques, emplis de cette "tristesse" que mentionne régulièrement mon ami Nateag 666 dans ses commentaires, mais pour deux raisons bien distinctes. Le riff et les couplets de "Flaming Telepaths" dégagent une mélancolie et une nostalgie évocatrices, le refrain est parfait une fois de plus, on tient là une merveille de composition. Puis arrive la montée en puissance de "Astronomy". Ce riff principal MAIDENien avant l'heure suivant ces couplets plein de sensibilité, ces "eh, eh" soutenus par un riff bien gras, en feront un titre qui comptera dans l'histoire du Rock, METALLICA ne s'y trompera d'ailleurs pas. À mes yeux, cet album est sincèrement plus qu'essentiel pour tout fan de Hard Rock 70s matiné de Rock Progressif.

Le 12 Avril 2020 par LUDWIGRETSCH

Quand talent, audace et inspiration cohabitent, ça donne quelque chose comme Leviathan !

Après un "Remission" épatant et déjà très ambitieux, MASTODON sublime ici sa recette et nous offre ni plus ni moins qu'un monument (mastodon) du Metal et, ce qui restera encore aujourd'hui son chef-d'oeuvre, son pinacle !
Thrash, Heavy, Sludge, Stoner et Prog se mélangent ici avec une maîtrise et une finesse que peu de groupes seraient aujourd'hui à même de reproduire avec une telle maestria !
Le groupe a déjà une énorme personnalité sur ce disque et se montre constamment inventif, intelligent et prodigieux pour un résultat toujours réjouissant et addictif...

Le groupe aura malheureusement du mal à reproduire l'exploit par la suite avec un "Blood Mountain" un peu trop démonstratif et bancal et un "Crack The Skye" à qui j'ai toujours reproché un manque de folie, n'en déplaise à ses nombreux adeptes ; quant à la suite, je n'ai jamais songé à m'y intéresser sérieusement tant ce que j'ai pu en écouter m'a semblé à des années-lumière du génie de ses deux premiers disques !

Le 12 Avril 2020 par LE MOUNGEPEDOUN

Là c'est l'extase, y a qu'à lire la setlist pour se rendre compte de la richesse musicale et de la diversité de ce combo hors normes et intemporel. Magique !

Le 12 Avril 2020 par LE MOUNGEPEDOUN

Une bombe que ce Live bien plus puissant que beaucoup de groupes pourtant plus Heavy à l'époque ; comme quoi, la scène a toujours su délivrer la vérité ; ici, on en a l'exemple parfait.

Le 12 Avril 2020 par LE MOUNGEPEDOUN

Le Live ultime ou l'art de se faire haïr par ses voisins car MOTÖRHEAD ça joue vite et ça s'écoute à fond ! Disque culte assurément !

Le 12 Avril 2020 par LE MOUNGEPEDOUN

En matière de Live", ce JP fait l'unanimité ; pas besoin d'être accro au Heavy Metal pur jus pour reconnaître qu'un tel disque fait du bien au moral quelque soit l'humeur du jour ; bravo messieurs !

Le 12 Avril 2020 par LE MOUNGEPEDOUN

Les meilleurs Lives du Hard Rock européen de l'époque ont quasiment tous été gravés 'in Japan' ; celui-ci en étant une des pièces majeures. Superbe disque à redécouvrir d'urgence !

Le 12 Avril 2020 par LE MOUNGEPEDOUN

Quel magnifique Live qui nous fait regretter la formation originale, le couple Dawson/Oliver ça le faisait quand même ; là les meilleurs titres de l'époque s'enchaînent pour le bonheur de tous, disque majeur.

Le 12 Avril 2020 par LE MOUNGEPEDOUN

SCORPIONS a grandi avec les 70s alors quoi de mieux qu'un tel Live pour boucler cette décennie avec, ici, des perles interprétées avec une cohésion rare, on s'y croirait tant ça a bien vieilli.

Le 12 Avril 2020 par LE MOUNGEPEDOUN

Peut être le meilleur Live de tous les temps : Mogg chante comme un dieu et Schenker prouve au monde entier qu'il avait tout compris à l'usage de la six-cordes, un monument. !