Le 02 Avril 2020 par TONIO

Entièrement d'accord avec Napalmfred, cet album est un indispensable du groupe. Quelle énergie de dingue, quelle folie communicative, cette galette poutre du début à la fin sans être lassante une seconde, ce qui perso est un petit exploit car souvent avec ce genre d'hyper violence je finis par lâcher l'affaire en court de route. Là non ! Et quel sens du riff qui tue ! NAPALM DEATH n'est pas qu'un groupe, c'est une institution...

Le 02 Avril 2020 par DAVID

Même chose que le commentaire d'Angel, je n'accroche pas vraiment non plus à ARIA, et au chanteur sans nuance de ce groupe. Musicalement, ce Heavy Metal est certes bien joué, bien écrit, mais il manque cruellement de puissance… C'est franchement mou par moments. Les modèles "7th Son" et "Somewhere In Time" savaient quand même accélérer la sauce et tabasser quand il le fallait - et pourtant, IRON MAIDEN n'était pas le groupe de Heavy le plus puissant et rapide en cette fin des années 80 - les métalleux avaient même fait le reproche à l'album "7th Son" d'être trop mou, trop calme.
Mais avec ARIA, je ne ressens pas ces vibrations qu'un groupe de Heavy Metal classique pouvait offrir à cette époque, et encore moins les atmosphères typiquement Maideniennes. Car avec IRON MAIDEN, en plus des riffs, de l'enrobage Heavy Metal, il y avait bien les atmosphères propres à chaque album, une des marques de fabriques d'IRON MAIDEN. Je comprends bien le "délire" ARIA, leur popularité en Russie, etc...
Bon, je retourne vers les américains de STEEL PROPHET (mélange d'HELLOWEEN et IRON MAIDEN), leurs disques sur les années 90 et début années 2000, avec Rick Mythiasin au chant, sont tout à fait recommandables.

Le 02 Avril 2020 par MEGIDDO

Un album live d'une puissance infernale. Le Grand retour de la Bête. Le son est lourd, très lourd, Heavy, pesant. On en ressort laminé. Le line-up original est réuni depuis mars 97 et décide d'enregistrer ce Live lors des deux dates de décembre 97 au célèbre NEC de Birmingham, en clair à la maison.
C'est vrai, Ozzy est parfois aux fraises comme au début de "Iron Man" ainsi que sur ses commentaires parfois dispensables. C'est Ozzy. Pour le reste du groupe, Tony Iommi est impérial tout comme Geezer, l'indispensable second pilier du groupe. La présence de Bill Ward est inespérée et la qualité de sa prestation à l'écoute doit aussi à la production. Cela étant dit, quel Live n'a pas été passé à la moulinette des manettes de studio sur les 15 années précédentes ? Aucun.
Merci encore à Geoff Nicholls, ce musicien qui aura accepté d'être dans l'ombre mais qui assure un travail tout en finesse. Un très grand musicien.
Ce Live est un monument, la seule faiblesse étant "Dirty Women" dans la setlist, le seul atout de ce titre pourrait être toute la partie finale où Iommi démontre tout son talent. "Under The Sun" aurait été préférable.
Et puis nous avons ces deux titres studio dont "Psycho Man". Ce titre devait être annonciateur du travail de création que le groupe avait entamé. Encore une fois Tony Iommi nous sort un riff tueur dès le milieu du titre qui met tout le monde d'accord. Rien à voir avec sa carrière solo ni encore celle d'Ozzy. C'est du BLACK SABBATH pur jus.
pour l'anecdote, on constate que dès le deuxième et dernier titre "Selling My Soul", Bill Ward est déjà aux abonnés absents. Décidément.
Des Lives comme ça, on en redemande.

Le 01 Avril 2020 par PATATUS EMERITUS

À l'origine, je m'étais penché sur cet album après avoir lu que "Joan Crawford" avait influencé le "Ritual" des illustres GHOST. Effectivement, il y a une petite ressemblance au niveau des couplets, on sent bien l'influence. Pour en revenir au morceau, il est simplement génial. Cette intro au piano, ce riffs Hard Rock très cool, et surtout ce chant, ces couplets, breaks, chœurs et refrains enchanteurs. Un must. Sur l'album proprement dit, on a du très bon au début, notamment le tube "Burnin' For You" et le superbement sophistiqué "Veterans Of The Psychic Wars". C'est presque Prog, bien écrit, quand même bien riffu, léché et travaillé comme il se doit. Bref, l'influence que ce groupe a eu sur le Hard FM des années 80 est indéniable. J'en veux pour preuve ce "Don't Turn Your Back" ponctuant l'oeuvre, évoquant le TOTO des 80s. J'aime également beaucoup le titre "Vengeance" et le côté New Wave de "After Dark", le riff de "Heavy Metal"... Un très bon album, même si l'on atteint pas la perfection d'un "Secret Treaties".

Le 01 Avril 2020 par MR TINKERTRAIN

Oui Dark Beagle a tout dit, Ozzy est lourdingue et ce Live est simplement chiant. En fait il n'y a pas de Live du SAB' avec un réel bon son et Ozzy qui assure au chant... Triste.

Le 01 Avril 2020 par WOLFSBLOOD

Celui-là c'est mon chouchou ! Il s'en est tellement pris plein les dents à sa sortie que j'ai vraiment envie de le défendre ! "Gods Of War" est pour moi l'un des disques les plus sous-estimés de l'Histoire du Heavy Metal et l'un de ses meilleurs concept-albums ! Les super compos sont au rendez-vous avec "King Of Kings", "Sleipnir", "Blood Brothers", "Overture To Odin", "The Sons Of Odin", "Gods Of War" (qui prouve que MANOWAR n'a pas besoin forcément de jouer vite pour être puissant !) "Odin", "Hymn Of The Immortal Warriors" (quelle émotion !) et même le bonus "Die For Metal" ! Ok, il y a beaucoup d'arrangements et d'orchestrations entre les morceaux, mais c'est juste pour mieux les mettre en valeur et MANOWAR n'a jamais caché sa passion pour WAGNER (écoutez bien le début de "Gods Of War" qui fait penser à la "Chevauchée Des Walkyries" et aussi l'instrumental "Overture To Odin"...). Bref, dans mon cœur, cet album n'est pas loin de détrôner l'énorme "Kings Of Metal" ! Avant d'être du son, MANOWAR c'est de la musique et je persiste à dire que "Gods Of War" est incompris car pas immédiat mais c'est vraiment du MANOWAR pur jus, en plus c'est le dernier avec le regretté Scott Columbus.

Le 01 Avril 2020 par LE MOUNGEPEDOUN

Le meilleur album du groupe assurément d'une cohésion imparable, avec un combo au top de sa forme, rien que la pochette est à l'image des morceaux : imparable. Quarante ans après ça fait mouche du début jusqu'à la fin. Paraîtrait même qu'une reformation est envisagée par Lemmy, Phil 'the animal' et 'Fast Eddie' pour la fin 2020... Non, on est le 1er avril et ce n'est qu'un poisson, quoique du côté de l'enfer, ils se sont peut-être déjà retrouvés pour un bœuf mémorable...

Le 01 Avril 2020 par NAPALMFRED

Si vous ne devez avoir qu'un seul album de NAPALM, c'est "Enemy Of The Music Business" qu'il vous faut. Après quatre albums de qualité et musicalement plus posés, NAPALM effectue un retour à son style de prédilection. Indispensable.

Le 01 Avril 2020 par THE NEW ANGEL D

Bien avant que Steve Harris et sa Vierge de Fer optent pour une nouvelle façon de composer, avec également toujours plus de clins d’œil au passé (pour ne pas dire de l'auto-plagiat en permanence), il y avait ARIA avant eux.
Que dire sur ce groupe et cet album, qui semble faire l'unanimité ?

Que c'est du plagiat. On retrouve 70 % de MAIDEN, 10 % de JUDAS PRIEST, 10 % d'HELLOWEEN... Sur un album qui plagie l'album "Seventh Son..." les trois quarts du temps.

Il faut reconnaître malgré tout au groupe une certaine aisance dans la composition.
Après, ça s’arrête là car rien ne ressort véritablement. Musicalement, c'est un peu sec et linéaire : la section rythmique est rigide, le chanteur assure (même si je n'aime pas perso) mais il ne nuance jamais trop son chant, les guitaristes font le job mais on ne retient pas grand-chose...

Et surtout, quel est l’intérêt d'écouter un groupe qui récite à fond IRON MAIDEN au bout de son quatrième ou cinquième album ? Le chant russe et les deux trois sonorités slaves, ce n'est pas suffisant pour se forger son propre style.
Aucun intérêt pour ma part.

Le 01 Avril 2020 par NAPALMFRED

Album d'excellente qualité et ce malgré la quasi absence de blasts. Une volonté d'évoluer entièrement assumée. La chronique ici en est une parfaite description.

Le 01 Avril 2020 par NAPALMFRED

C'est une bonne compilation mais il manque tout de même "The Sentinel", l'intro de "Metal Meltdown" est coupée... La compilation essentielle de Judas Priest, personnellement, c'est "Metalogy".

Le 01 Avril 2020 par ZEPEKENIO

Quelle injustice que ce trio suisse si doué n'ait pas connu le succès auquel il aspirait.

Car CORONER est un groupe rare : violent mais complexe, élégant mais jamais arrogant, exigeant mais passionnant.

Ce troisième album est de mon point vue le meilleur de leur courte discographie (cinq albums).

Plus structuré que l'excellent "RIP", infiniment mieux produit que le décourageant "Punishment....", plus inspiré que "Mental Vortex" et bien plus direct que le très beau "Grin", "No More Color" est la quintessence de ce qu'est CORONER : un Thrash virtuose composé par d'excellents musiciens, demandant plusieurs écoutes soutenues pour l'apprivoiser, une identité bien affirmée et un tout résolument brutal quand même. Ça défouraille sec ici.

Huit titres, huit perles avec mentions spéciales au refrain géant de "Die By My Hand", aux riffs implacables de "Read My Scars", au solo de guitare prodigieux et aux intonations orientales judicieuses du superbe "Mistress Of Deception" puis cette conclusion si glaciale, hypnotique, inquiétante, magnifique "Last Entertainment".

Sans contexte dans le top 10 des albums Thrash des années 80.

PS : jetez-vous sur les rééditions de 2018 : le mixage d'origine y est respecté à la note près et le son a gagné de l'ampleur (la basse est bien plus audible par exemple).

Le 01 Avril 2020 par REN

C'est plaisant de voir les Lisboètes d'IRONSWORD chroniqués sur le site ; belle initiative. Je suis ce groupe depuis "Overlords of Chaos" et j'aime bien m'écouter (de temps en temps) les disques des Portugais, ouvriers besogneux et honnêtes d'un Metal epic suranné mais charmant. Ici, sans se départir bien sûr de l'influence "philippine", le propos est plus varié, l'ensemble davantage digeste grâce à une meilleure production, des compositions plus travaillées et un chant (surtout) davantage varié ; comme le mentionne le chroniqueur, la voix caverneuse de Tann, à la base trop monocorde, peut lasser. Au final je suis plutôt en phase avec cette chronique, je trouve les sorties d'IRONSWORD meilleures que ce que MANILLA ROAD a proposé sur la fin.
Note : 3,5/5 arrondi à un 4/5 d'encouragement !

Le 01 Avril 2020 par TONIO

Comme le dit la chronique, MORBID SAINT peut être considéré comme une sorte de pont entre le Black et le Thrash, que ce soit à travers la prod très crue, la volonté de tout fracasser ou les vocaux criards qui ne sont pas sans rappeler les premiers KREATOR. J'aime vraiment bien l'ambiance que dégage ce skeud et même si les gratteux ne sont pas à proprement parler les rois du riffs, certains morceaux se posent là en terme d'efficacité (le redoutable "Assassin" en tête). Les soli débridés sont de circonstance et tiennent la comparaison face au cadors du genre. Certes, l'écoute est rude mais c'est du pain béni pour qui vénère le Thrash bourrin sans concession.

Le 01 Avril 2020 par FRED MARTIN

Haaaaa… Le GRAND Jimmy Martin (parodie d'un sketch d'un célèbre trio d'inconnus)  !
Et bien non, en fait… Confère la chronique, tout commentaire superflu de ma part serait inutile.

Le 31 Mars 2020 par CORONALINGUS

Purée quand j"écoute ce disque je suis projeté en 1993... et c"est juste jouissif! Rob est un dieu et on en prend plein la tronche du riff dodu et baveux à souhait!!! Quelle époque bénie les 90"s...

Le 31 Mars 2020 par CORONALINGUS

Certainement la seule compil Metal à posséder dans sa CDthèque...

Le 31 Mars 2020 par WOLFSBLOOD

Je pense que cet album aurait pu être énorme si à la place des deux reprises, au demeurant sympathiques, que sont "Nessun Dorma" et "An American Trilogy", il y aurait eu les deux morceaux, sortis en single la même année, que sont "The Dawn Of Battle" et "I Believe". J'en ai longtemps voulu au groupe, car pour moi MANOWAR n'a pas besoin de faire des reprises pour être au top ! En résumé, faute d'album ultime, on a un très bon album, c'est déjà pas mal ! De toute façon, avec des "si"...

Le 31 Mars 2020 par YAN BONO

Très bonne chronique même si je ne suis pas à 100% d'accord.
Par contre, selon le livret du cd, c'et bien Helena Iren Michaelsen qui chante sur "Profondemonium". Elle a quitté le groupe juste après l'enregistrement et c'est donc Cathrine Paulsen sa remplaçante dans les photos du livret.
Et la pochette est superbe et signée Travis Smith… Je dois être un peu sadique sur les bords !

	Par Nightfall In Metal Earth Hey ! Merci pour ton commentaire et surtout pour ta vigilance. E effet, je me suis trompé et je n'ai pas beaucoup d'excuses valables pour cela. Donc j'ai soumis la correction, elle devrait être validée prochainement. Merci encore.

Le 31 Mars 2020 par FRED THE SURVIVOR

Inodore, incolore, sans saveur !
Dickinson rejoint le bercail, pour des raisons financières bien sûr...
Comme tout le monde, je me précipite sur le disque : quelle dé-cep-tion !
Pas un morceau marquant, à part… "The Nomad", que j'avais entendu en avant-première à la Locomotive en attendant les musiciens de SAXON, le 24 mai 2000 : super concert, soit dit en passant !
Bref : le naufrage ! Le groupe est en pilotage automatique et ne parvient qu'à se parodier à l'extrême sans éveiller la moindre émotion chez l'auditeur. Là où les possibilités d'une formation à 3 guitares étaient énormes, le groupe ne prend même pas la peine d'innover et nous ressort encore et toujours les mêmes plans et compositions éculés. On évite de peu l'endormissement, mais pas le sentiment d'immense gâchis, hélas ! Comme la remise en question entre-aperçue sur "The X Factor" me paraît déjà bien lointaine !
C'est en fait là que je me suis rendu compte des limites techniques et artistiques d'Harris : je crois qu'il n'était tout simplement pas capable de progresser, musicalement parlant. Pire : peut-être n'avait-il même plus l'intention ne serait-ce que d'essayer ! Par conséquent, quelque chose se brisait alors en moi, ce lien si particulier que j'avais jusqu'alors nourri avec mon bassiste préféré ! Comme je n'ai jamais apprécié outre mesure la voix de Dickinson... C'est en fait bien simple : c'est le dernier album de MAIDEN que j'ai acquis avec mes deniers. Depuis, je n'ai plus eu l'occasion d'écouter un disque de MAIDEN en entier, ni plus ni moins !
Par ailleurs, je me dois de préciser avoir assisté à leur concert de reformation à Bercy, le 9 septembre 1999 : j'y avais eu exactement la même impression : celle d'une grosse machine à fric qui allait se remettre en marche, sans ne jamais plus prendre le moindre risque artistique : le groupe tiroir-caisse par excellence ! Perdu sur les gradins, je regrettais amèrement la superbe ambiance du Zénith de l'année précédente, délivrée par un groupe alors sincère, et proche de son public !
Pour moi, MAIDEN est mort en 2000, soit il y a quasiment… Vingt ans ! Depuis, les cheveux se sont éclaircis au sommet de mon crâne, la barbe a blanchi, les illusions de la jeunesse se sont lentement évaporées... Mais le souvenir de cette déception est resté marqué au fer rouge dans ma mémoire !
Pour me consoler et à l'aune de l'expérience depuis durement acquise, je me dis que ce triste épisode a peu être marqué la fin d'une adolescence qui s'était un peu trop prolongée. Un mal pour un bien en quelque sorte ! Ce groupe n'avait plus rien à m'offrir, il me faudrait désormais aller explorer d'autres contrées pour étancher ma soif d'absolu...
Autre conséquence de cette histoire un peu triste, les talibans MAIDENiens n'auront, pour leur plus grand soulagement, plus l'occasion de lire mes commentaires désobligeants sur leur groupe fétiche. Grand bien leur fasse !