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SCORPIONS
ANIMAL MAGNETISM


Le 20 Mars 2020 par CPEJ


En ces temps de confinement,
je vais avoir le temps,
de faire des commentaires, je l’espère,
des plus pertinents.

Acheté en 1981, ça fait longtemps que je ne l'ai pas écouté. Ce qui me surprend en premier
c'est la voix fabuleuse de Klaus Meine, on en a perdu l'habitude avec le Metal moderne mais, à l'époque il existait beaucoup de chanteurs exceptionnels.

L'album par lui-même est composé en partie de titres Hard/Heavy assez simples, efficaces et très mélodiques ; "Make It Real" et "Don't Make No Promises" en sont les deux meilleurs.
Le slow "Lady Starlight" assez niaiseux et le lourd "Animal Magnetism" ne me plaisent pas.
Pour finir "The Zoo" qui avec sa rythmique mid-tempo entêtante deviendra un classique du groupe.





DEEP PURPLE
PURPENDICULAR


Le 20 Mars 2020 par MAGNU


Album miraculeux, Merci Steve Morse !

Digne des meilleurs albums de toute leur carrière.





BLACK SABBATH
DEHUMANIZER


Le 20 Mars 2020 par MAGNU

L'album de la réconciliation de raison : La carrière de Dio s'est bien cassé la gueule lors de la deuxième partie des années 80, tout comme celle du SABBATH.

Plutôt que de faire une resucée de "Heaven And Rules" - et c'est tout à leur honneur après tout - l'album est beaucoup plus brut de par le son et les compositions.

Je ne le trouve pas trop inspiré, malgré deux très bons titres avec "Computer God" et "After All". Je l'ai très peu écouté à l'époque et vite rangé dans l'étagère à CD.





PESTILENCE
MALLEUS MALEFICARUM


Le 20 Mars 2020 par TONIO


Premier album et déjà une personnalité bien affirmée ! Un Thrash virulent a la frontière du Death ou inversement, un Death encore gorgé d'influences Thrash. Qu'importe, c'est le tendu qui compte et vraiment je trouve ce disque bien réussi. Les riffs ont de la gueule et créent un climat bien morbide, ils se veulent tour à tour rampants, vicieux, violent et dans tous les cas très efficaces. Les soli sont dans la même veine et s'incorporent parfaitement au compos, le gratteux n'en rajoute pas des caisses pour rien.

Le groupe va monter en puissance sur l'album suivant, et ne parlons pas de "Testimony Of The Ancient", véritable pierre angulaire du Death. Une trilogie imparable. Désolé je ne tiens pas compte de "Spheres", j'y suis allergique, trop expérimental pour moi...





BLACK SABBATH
TYR


Le 20 Mars 2020 par LE VIEUX


Après "Sabotage", je dois dire que BLACK SABBATH m'a bien longtemps laissé de marbre ... Si je peux comprendre l'engouement autour de "Heaven And Hell" et "Mob Rules", je les ai personnellement toujours trouvé hors de propos, tant l'originalité dont Iommi est capable est absente. "Tyr" est finalement le seul album qui me fera de nouveau vibrer, la meilleure performance de Tony Martin, un album qui sans être conceptuel a une ambiance assez personnelle. Malheureusement, c'est aussi le dernier bon disque de SABBATH, reprendre Dio pour sortir un album aussi médiocre que "Dehumanizer" m'a achevé à l'époque !! Même le retour d'Ozzy ne fut finalement que de la poudre aux yeux tant il ne fait que recycler le passé sans aucune surprise.





TESLA
SHOCK


Le 20 Mars 2020 par MYSELF


Ce qui devait arriver arriva... Premier album de TESLA que je qualifierai de simplement décevant voire mauvais.
La production et l'orientation Pop de l'album qui nous rappelle les pire heures de DEF LEPPARD (merci Phil Collen) est clairement à blâmer.
On ne retrouve pas le Hard Rock teinté de Blues si caractéristique du groupe.
À oublier.





Devin TOWNSEND
EMPATH


Le 20 Mars 2020 par JUDAS


Retour sur cet album, après mon commentaire de mai dernier (!). Commentaire qui contient déjà ce que je voulais détailler ici. Bref
Le temps a passé mais j'y reviens assez souvent et toujours avec grand plaisir alors qu'en comparaison Transcendance avait vite perdu en intérêt.
Les chansons que je considère moins marquantes ne sont pas dérangeantes dans l'absolu (borderlands, spirits..., Evermore) mais le reste est top. Mention spéciale à Singularity qui, une fois digérée, est franchement excellente. L'univers présenté est multiple et varié, riche, prenant et le tout termine en apothéose par une chanson qui fait mouche à chaque fois.
De ce que j'en ai lu et compris, Devin n'est pas satisfait du mix et a, une fois l'album sorti, indiqué qu'en 5.1 le problème lui semblait résolu. Il ne lui reste plus qu'à nous le présenter. Je suis assez d'accord, certains passages puissants sont limités au niveau du son, il manque un p'tit quelque chose pour libérer complétement le morceau/passage.
Très bon album.





The DAMNED
EVIL SPIRITS


Le 20 Mars 2020 par LE MOUNGEPEDOUN


Très bon album, frais, simple, efficace et Rock'N'Roll à souhait. Quand le Punk se fait Gothique avec des compos qui font mouche ; disque idéal pour se donner la pêche en ces temps incertains.





BLACK SABBATH
TYR


Le 20 Mars 2020 par FEELGOOD

Sorti dans l'indifférence générale durant l'été 1990, "Tyr" constitue le troisième volet de la période Tony Martin. Après le relativement intéressant "The Eternal Idol" (1987) et le pénible "Headless Cross" (1989), Tony Iommi relève la tête et nous propose un voyage dans la mythologie nordique. Dans les faits, cette couleur "asgardienne" se révèle tout aussi superficielle que le satanisme de pacotille de l'album précédent.
Plus varié que "Headless Cross", proposant des ambiances plus diversifiées, qu'il s'agisse du climat quasi mystique d'un "Anno Mundi" aux chœurs cristallins, du classieux "Jerusalem" ou du speedé "The Law Maker", transcendé par un Tony Martin quasiment "Dioesque", "Tyr" s'écoute avec plaisir.
Certes, dans un tel contexte, la ballade opportuniste "Feels Good To Me" fait un peu désordre mais demeure néanmoins plaisante. Elle donnera d'ailleurs lieu à un clip kitschissime et particulièrement daté.
Le sommet de l'album demeure incontestablement la doublette "Odin's Court"/"Valhalla". "Odin's Court", jolie ballade acoustique aux réminiscences ZEPPELINiennes, laisse soudain place au puissant et épique "Valhalla" qui porte fort bien son nom.
Tout n'est hélas pas de ce calibre et aussi sympathique soit-il, ce disque ne permit pas au "groupe" de renouer avec sa gloire passée, le SAB' ayant alors délaissé le style si particulier qui le caractérisait autrefois et s'était fondu dans la masse des nouveaux groupes.





BLACK SABBATH
DEHUMANIZER


Le 20 Mars 2020 par FEELGOOD

Je lis avec beaucoup d'intérêt ces chroniques de DB avec lequel je suis d'accord sur l'essentiel.
La pochette de "Dehumanizer" est moche et inadaptée au format CD qui prévalait alors (contrairement à celle, moche mais mémorable et « culte » de "Born Again" dont le visage de bébé démoniaque en gros plan ressortait mieux, même en version cassette).
Musicalement, on est loin de la catastrophe mais le niveau des chefs-d'oeuvre "Heaven And Hell" et "Mob Rules" est loin d'être atteint.
Dehumanizer s'inscrit dans la tendance de l'époque : les « vieux » groupes sortaient alors des albums agressifs, peu enclins à la finesse (cf. "Revenge" de KISS, "Painkiller" du PRIEST).
Enchanté par le retour de la formation de 1981, j'ai énormément écouté ce disque à sa sortie. Le chant, plus brut de décoffrage de Dio, me touchait moins que ses vocalises du début des années 80. En revanche, le travail de la section rythmique me comblait d'aise. Pour moi, BLACK SABBATH sans Geezer n'était plus vraiment BLACK SABBATH... On tient là le SABBATH le plus Heavy depuis "Born Again". Iommi, même s'il donne beaucoup dans le recyclage, est souvent grandiose et inspiré.
J'ai longtemps pensé que "Dehumanizer" était l'un des meilleurs disques de 1992, vaste fresque Heavy constituée de morceaux-fleuves, souvent épiques, soutenus par des riffs dantesques et illuminés de solos inspirés et résolument agressifs.
Il ne s'agissait que de l'avis d'un fan un peu bêta et j'avoue ne plus guère écouter cet album aujourd'hui.





SORCERER
IN THE SHADOW OF THE INVERTED CROSS


Le 20 Mars 2020 par MEGIDDO


Un excellent album. Sans tomber dans le piège de l'ersatz de CANDLEMASS, SORCERER propose un Doom plus mélodique et moins emprunt aux rythmes lents voire très lents. Ici , c'est la mélodie avant tout, appuyée par la voix puissante et claire d'Anders Engberg qui n'est pas sans rappeler Tony Martin à la grande époque de "Tyr" , et c'est un compliment.
Leur album suivant "The Crowning of the Fire King" est peut-être encore meilleur que celui-ci.





VOLBEAT
REWIND, REPLAY, REBOUND


Le 20 Mars 2020 par ADXBBR


J'ai vraiment du mal avec ce groupe. cela tient probablement au fait que sur les conseils de la presse (papier et web) je m'y suis mis à la mauvaise époque. Pensez donc, cet achat est le troisième de suite soit les trois plus mauvaises notes sur NIME. Donc j'aurai découvert le groupe à la période la moins faste. Alors promis je me mettrai à la quête des premiers albums quand Covid-19 m'autorisera à retourner chez mon disquaire préféré.

En attendant, ce nouvel opus laisse un goût mitigé au fond de la gorge. Il faudrait être un vrai pisse-froid pour ne pas accrocher à ce mélange entre Hard Rock et Punk (mais très gentil le Punk…) ce qui donne une musique entraînante très plaisante et assez variée, exercice difficile sur quatorze morceaux. L'album contient suffisamment de bons morceaux qui feront plaisir aux passionnés de Metal… Occasionnels. Car pour tout dire, je ne retiens pas grand-chose des nombreux riffs qui émaillent cet album. C'est bien joué, c'est fun, le son est parfait mais il faut appuyer sur start pour retrouver les mélodies écoutées. Alors d'aucuns diront qu'il faut être insensible pour ne pas craquer sur "Last Day…", "When We Were Kids" (moi aussi j'ai entendu Jon Lord au milieu), "Cheapside Sloggers", le séminal "Parasite" ou l'hommage à U2 "7:24". Pour tout dire, et je vais me faire des ennemis à vie sur ce site, j'ai le même plaisir à écouter l'album que ceux de NICKELBACK (sans les tubes planétaires des Canadiens), PURE INC. ou KORITNI par ce mélange de grosses rythmiques avec un chant mélodique (ok pas trop mélodique pour l'Australien). Mais sans plus.

Donc pour service rendu et le plaisir, je donne un 3,5, ramené à 3 car Jeff a raison l'album est trop long pour ce message sympathique mais inoffensif !





IGORRR
SAVAGE SINUSOID


Le 20 Mars 2020 par MARTIN


Les années passent, et le jeune auditeur curieux de tous les styles, de toutes les sensations possibles et imaginables, a laissé place à un auditeur devenu fin connaisseur et exigeant, capable de rejeter ou d'adouber une musique avant même d'en arriver à la fin. Nous savons désormais ce que nous cherchons, même si nous prétendons rester ouverts à toute découverte. De fait, les claques musicales se font de plus en plus rares, les sensations un peu moins fortes, la nostalgie d'un côté et notre affirmation de l'autre nous enlevant le privilège d'une oreille sans vécu.

Pour cela, je remercie IGORRR et ce superbe "Savage Sinusoid" d'exister. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas écouté un disque de la première à la dernière piste, dans l'ordre et avec, à chaque fin de titre, la curiosité et l'excitation de découvrir le suivant. Et de recommencer la lecture une fois le dernier titre fini.

Toujours surprenant, jamais incohérent, subtil et brutal, drôle et solennel à la fois, "Savage Sinusoid" est simplement un gros plaisir. Enfin, il ne tombe jamais dans le conceptuel pour le simple plaisir de l'être, son originalité ne résulte en aucun cas d'un snobisme, seulement d'une belle créativité.

Merci.





DEEP PURPLE
PURPENDICULAR


Le 20 Mars 2020 par METALPROG84


"Purpendicular" est un album franchement inespéré. C'est vrai qu'avec les précédents efforts plutôt inégaux (et ce malgré un bon "Perfect Strangers" en 1984 pour un retour aux affaires), on ne pensait plus capable le groupe pouvoir sortir un album de ce calibre-là.
Dès "Ted The Mechanic" (quelle patate !), on sent un groupe qui s'éclate, en grande forme. Et ça continue avec les titres suivants, en autres les magnifiques "Loosen My Strings" et "Sometimes I Feel Kike Screaming" (peut-être le sommet de l'album), mais aussi avec les pêchus "Soon Forgotten", "Cascades: I'm Not Your Lover", "Rosas's Cantina" ou encore "Hey Cisco". Pas de titres moyens, que du bon ou du très bon, pour plus d'une heure de Pourpre Profond du plus haut niveau !
Au final, un des meilleurs albums du groupe, en tout cas certainement le inspiré depuis des lustres : peut-être est-ce dû à l'arrivée de Steve Morse qui a su insuffler au groupe ce groove qui faisait quelque peu défaut depuis pas mal de temps ? Non, il n'y a pas que "In Rock", "Machine Head" ou "Burn" : il y a aussi "Perpendicular" !





PARADISE LOST
DRACONIAN TIMES


Le 20 Mars 2020 par HEAVY METAL KID


CD ressorti il y a deux semaines, et je vois à ma grande surprise qu'on est assez nombreux à ne pas encenser cet album, alors que je croyais qu'il faisait consensus. Si je lui trouve une beauté certaine, je trouve en revanche que son principal défaut est sa longueur, et la lassitude que cela procure. Ai-je jamais réussi à écouter ce disque d'une traite ? Je ne crois pas.





TESLA
MECHANICAL RESONANCE


Le 19 Mars 2020 par VALEK


TESLA fait partie des chefs-d’œuvre des années 80 en matière de Hard Rock et comme vous pouvez le voir la pochette est électrique. Pour apprécier l’oeuvre faut être perméable au chant de Jeff Keith qui chante avec sa voix cassée. Mes titres préférés : "Gettin’ Better", "2 Late 4 Love", "Rock Me To The Top", "Modern Day Cowboy", "Changes", "Little Suzi", "Before My Eyes".





BLACK SABBATH
TYR


Le 19 Mars 2020 par MAGNU

Déjà, l'album est mieux produit et la voix de Tony Martin est enfin maitrisée, non pas qu'il chantait mal sur les autre albums, mais le mix le mettait trop en avant à mon goût.

Ensuite, il y a au moins quatre bonnes compositions, si l'on compte le triptyque "The Battle Of Tyr" -
"Odin's Court" - " Valhalla" pour un seul titre auquel j'ajoute les trois premiers "Anno Mundi (The Vision)", "The Law Maker" et "Jerusalem" tous très réussis.

Et enfin une niaiserie ultra ratée avec la ballade "Feels Good To Me".

C'est difficile de noter ces albums, ainsi que les trois précédents. Ils ne sont pas mauvais, loin de là, mais au vu de la quantité de chefs d’œuvre produits par le groupe, difficile de dépasser les trois étoiles.

Pas grave, cela permet au moins d'en parler et de les écouter en lisant les chroniques.





ROTTING CHRIST
NON SERVIAM


Le 19 Mars 2020 par CLANSMAN57


C'est pas mal du tout, les débuts de ROTTING CHRIST.
En effet, c'était déjà original, grâce à ces ambiances mystiques renforcées par les claviers minimalistes et nullement envahissants.
Le résultat est diablement efficace.

Le riffing se montre atypique, des mélodies sont présentes, on est assez loin des codes de ce style de Metal à ce niveau.
L'auditeur qui déteste le son volontairement cradingue et les grésillements à foison sera soulagé.
Le blast et les vocaux de sorcière sont de la partie, bien entendu.
Ces gens sont apparemment désireux de faire autrement.

Par ailleurs, pas besoin de la chorale qui apparaîtra plus tard, ce qui confère une autre couleur à leur musique, si on ne connait que les albums plus "récents" de ce groupe.

L'ensemble est travaillé, mais pas superflu, ce qui est un autre gage de qualité, en plus d'être relativement fluide.
Une petite poignée d'écoutes est cependant nécessaire pour rentrer dans ce trip mystico-ancestral.

Ce n'est pas un chef d'oeuvre, mais assurément un très bon disque de Black Metal, qu'on peut au minimum qualifier de culte.





BLACK SABBATH
TYR


Le 19 Mars 2020 par JULIEN G.


J'aime ce qu'a fait BLACK SABBATH avec Tony Martin au chant.
J'ai toujours trouvé injuste que les fans tournent le dos au groupe à cette époque.

Le style est certes éloigné de l'époque Ozzy, on se rapproche de ce que faisait le groupe avec RJ Dio. L'ADN de Tony Iommi fait qu'il subsiste un petit côté sombre qui donne du corps aux compos.
Les claviers majestueux de Geoff Nicholls accentuent le côté épique des compos.

Le disque est varié et plutôt inspiré. Il serait donc dommage de ne pas se pencher à nouveau dessus.





BLACK SABBATH
DEHUMANIZER


Le 19 Mars 2020 par MEGIDDO


Je n'ai pas aimé cet album dès sa sortie pour plusieurs raisons. Tout d’abord, alors que BLACK SABBATH se reconstruisait de bien belle manière avec Tony Martin, Cozy Powell et Neil Murray, j'espérais un album faisant suite à un "Tyr" plein de promesses. Hélas, l'espoir est avorté par le retour de Dio et d'Appice que je n'apprécie pas beaucoup depuis des déclarations envers Iommi et Butler et une manière de parler d'eux plutôt irrespectueuse (Vidéo de "Black Sabbath Story Vol. 2", je cite : "The others guys" en parlant des deux moustachus. !! Pardon ?!?).
Perso - et je ne vais pas me faire des amis - Dio s'est lamentablement planté avec son groupe depuis "Holy Diver", pâle copie de ce qu'il produisait un an auparavant avec le SAB'. et le reste suivra dans la même veine. Quelle déception. Ronnie James Dio fait partie de ces immenses artistes qui ont besoin d'être encadrés par un ou des créateurs. Ce fut le cas avec Blackmore et Iommi. Seul, il n'y arrive pas.
Aussi, le fait de voir son retour et par là-même de tuer dans l’œuf un espoir certain n'augurait rien de bon.
Crainte vérifiée dès la première écoute : une pochette à chier, un son d'une froideur sans nom, aucune étincelle comme à la grande époque, il manque quelque chose : la passion et le plaisir de travailler ensemble. Nous avons des pépites bien sûr mais loin de l'envergure de leur époque bénie. Je vais mettre des dizaines d'années avant de redécouvrir rétrospectivement cet album, c'est à dire à la sortie de l'immense vidéo Live au Radio City Hall de New York, sous la bannière de "Heaven And Hell" en 2007. Je serai alors plus indulgent d'autant plus que Tony Martin, qui avait failli revenir déjà pendant les sessions enregistrement, aura eu de nouveau sa chance. Dio, lui, était au rendez-vous des premières prises de bec en studio avec Powell pour commencer... Martin avait donc été contacté pour revenir (des bandes studio existeraient) le temps pour Dio de finir de bouder et de revenir, convaincu par Mesdames Dio et Butler que le meilleur parti pour lui était le Sabbath Noir et non pas sa carrière solo.
Ce ne sera que partie remise. Tony Martin reviendra deux ans plus tard pour "Cross Purposes", bien meilleur que "Dehumanizer" et laissait de nouveau entrevoir le potentiel de l'ère Martin.
Nul doute que Dio est un sorcier en tant que frontman doublé d'un interprète hors-pair, mais il passera à côté de cette deuxième chance, cet album étant un retour raté.
Pour l'anecdote rejoignant la grande histoire, le concert de Costa Mesa le 15 novembre 1992 avec Rob Halford rappelé en renfort pour honorer la date est juste unique. Fan-tas-tique. On ne peut s'empêcher d'imaginer un album avec ces quatre gars ensemble. Le résultat ne pouvait être que grandiose.







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