Le 28 Mars 2020 par DINICED

N'ayant pas eu de coup de foudre Death ces derniers temps, et ce n'est pas faute d'avoir essayé (VLTIMAS, ABNORMALITY, NILE), j'ai quand même pris le risque d'acheter "Viperous" sans connaître "Vredehammer".
Et ben j'aurais dû commencer par ici. Morsure instantanée. La bestiole au sang froid ne vous tournera pas autour pendant des heures avant de vous séduire.
Personnellement j'ai plus pensé à SIDIOUS durant les écoutes de "Viperous" mais je ne connais pas assez KEEP OF KALESSIN et SATYRICON pour comparer. En tout cas cette poïkilotherme de créature n'a pas volé sa sélection. Merci Mefisto.

Le 28 Mars 2020 par GASOLINE DREAMS

Deuxième MISANTHROPE pour moi après "AEnigma Mystica".
Encore une fois on y trouve du Death, du Thrash, du Heavy, du Doom et du Death Mélo.
Malgré tous ces styles, l'album arrive à faire un tout cohérent et aussi mélodique.
Attention mélodique, mais extrême, et cela poutre sévère sur beaucoup de titres.
Le thrasher retrouvera du OVERKILL sur l'intro de "Melissa..", du KREATOR sur le pont de "Aux Portes De La Basilique" et du METALLICA sur l'intro de "Galatia".
Le reste c'est du Death (Mélodique), original, très bien produit avec la basse de Moréac bien présente dans un mix nickel.
Un très bon album sans temps faible avec beaucoup d'idées qui s'assimile bien.

Le 28 Mars 2020 par TONIO

Du Thrash au relents de Black tout ce qu'il y a de plus primaire. Riffs exagérément simples, batterie exagérément rapide et approximative, vocaux exagérément écorché et satanique, "I.N.R.I." est l'album amateur de tous les excès. Ça a son charme, mais il faut être sacrément motivé pour d'enfiler le disque d'une traite. Historiquement intéressant, musicalement accablant...

Le 28 Mars 2020 par TONIO

Pour moi cet album c'est deux morceaux énormes : "Thunderstruck" et "The Razor's Edge", deux morceaux très bons : "Are You Ready" et "Moneytalks", et le reste, bah... Je m'en passe largement même si quelques autres titres font taper du pied. vraiment dommage que la qualité ne soit pas constante sur ce disque, on aurait eu à faire à un album magistral. Trop de remplissage. 3/5 quand même car les bons morceaux sont marquants.

Le 28 Mars 2020 par TONIO

0% originalité, 100% efficacité. Comme le soulignent les commentaires précédents, c'est du SLAYER bis, mais c'est très bien fait, c'est joué avec conviction et avec passion. Les breaks sont efficaces, certains riffs sont vraiment bien sentis, les soli pètent le feu, bref, l'énergie est communicative et c'est déjà pas mal...

Le 27 Mars 2020 par MARCO

Un bon album avec peu de morceaux faibles et une étonnante vitalité pour un groupe quinquagénaire !

Le 27 Mars 2020 par YANN 77

Tout à fait vrai FIGHTITBACK, à l'origine l'album devait être le premier solo de Blackie, puis devait sortir sous le nom de "Blackie Lawless and W.A.S.P." sous la pression de la maison de disque et puis finalement l'album est sorti sous le nom de "W.A.S.P." tout court…
Perso, ça n'à jamais été mon préféré, même si je l'aime bien, je n'arrive pas à comprendre son statut de "culte", pas encore entendu la version réenregistrée…

un bon 3,5/5.

Le 27 Mars 2020 par FIGHTITBACK

@LE MOUNGEPEDOUN au cas où tu n'aies pas remarqué W.A.S.P. a toujours + ou - été le groupe de Blackie et il voulait sortir cet album sous son nom mais EMI a refusé car le nom de W.A.S.P. était + vendeur ! P.S. entre le 1er et "Headless" (4 albums, 3 batteurs + Randy "viré" et Blackie qui reprend la gratte pour laisser la basse à Johnny ROD en 4 ans et 1/2 ça en faisait du chamboulement déjà, non?!)

Le 27 Mars 2020 par LE MOUNGEPEDOUN

Cet album fait débat pour moi ; ici, point de groupe, mais des musiciens de studio jouant à la solde de Blackie. WASP c'était Chris Holmes et Jonny Rod aussi. Le groupe est mort avec le somptueux "Headless Children". Peu importe la qualité musicale ici, c'est juste que 'the Blackie Lawless project' eût été mieux adapté. Perso, j'ai abdiqué après ce disque, tout ça étant devenu une mascarade voire une fumisterie.

Le 27 Mars 2020 par NATEAG666

Cet album est très ambitieux, très long, très Prog dans l'esprit.
D'ailleurs c'est le premier de TOWNSEND qui mérite vraiment cette appellation. Jusque là on avait des morceaux longs, des passages planants mais tout restait tout de même assez concis, cohérent, efficace.

Ici, Devin se lâche vraiment. C'est du Prog, c'est du RIO, c'est de l'Ambient, ça s'étale, il y a des bruitages de partout, de la flûte, des intros, des outros, des blancs, des intermèdes, des interludes, et maintenant ce n'est plus entre les titres que les différents styles s'expriment mais c'est dans chaque morceau que l'on retrouve tout mélangé.

Il y a quatre titres qui se détachent de par leur qualité et par le fait qu'ils sont dans la continuité des albums précédents : "Genesis", "Spirits Will Collide", "Hear Me", "There Be Monsters". Quatre tueries, je retrouve bien mon Devin préféré là-dessus.

Les 52 minutes restantes ne sont pas vraiment des chansons, c'est un patchwork de titres introductifs, de titres très travaillés mais sans accroche, plats, bizarroïdes, la plupart du temps hors de la sphère Metal, plutôt Folk, Ambient, musique de film, il faut vraiment s'accrocher pour rester attentif.

La palme de la médiocrité revient à "Evermore", "Sprite", "Borderlands", "Here Comes The Sun" ex-aequo, en fait les seules vraies chansons restantes.
Bon, "Here Comes The Sun" est un peu meilleure mais ne suscite pas chez moi d'enthousiasme particulier avec son refrain mièvre.
C'est triste de voir le mal que Devin s'est donné sur ces titres alors qu'il ne se passe rien, aucune émotion, aucun tapage de pied, le grand désert.

Symptomatique de cet album, "Why?" où Devin chante à son meilleur niveau avec sa voix de soprano. C'est ce qui me rendait des morceaux comme "Kingdom" ou "Far Beyond Metal" irrésistibles, parce qu'ils s'entouraient également d'un atour Metal et mélodique complémentaire qui faisait mouche.
Sur "Why?", il n'y a que sa voix, rien d'autre, qu'est-ce que c'est que cette structure de chanson ?

"Empath" privilégie beaucoup la forme au fond, on sent le travail colossal derrière mais ça reste vide.
C'est de l'art, c'est très esthétique, c'est très travaillé, c'est très intègre, mais ça fait appel à notre intellect plutôt qu'à nos sens primaires et en musique ça ne pardonne pas, on doit ressentir quelque chose et pas apprécier la performance en applaudissant à chaque passage bluffant.
C'est stérile et en ce sens "Empath" me fait penser à ces groupes démonstratifs qui privilégient la technique au détriment du feeling. D'ailleurs sur "Silicon Scientists" on croirait un titre de DREAM THEATER avec festival de guitare électrique (pique gratuite).

Élu album de l'année au dernier référendum NIME ? Je trouve que c'est au contraire la première fois qu'un album de Devin ne le mérite pas (où sont "Epicloud" en 2012, "Z2" en 2014 et "Transcendence" en 2016 ? Dans les profondeurs du classement, je ne me l'explique toujours pas).

Amis neurasthéniques, cet album va vous plaire. Pour ma part, il s'agit du premier faux-pas de Devin TOWNSEND dans une discographie magique et celui que j'aime le moins.

Le 26 Mars 2020 par CLEM

"WISHBONE ASH fête les cinquante ans de son premier opus éponyme"
Pas éponyme, mais sans titre.

Le 26 Mars 2020 par LEO

Du même avis que Feelgood. Musicalement "Done With Mirrors" est bien supérieur aux albums qui suivront (bien que celui-ci n'aura pas la côte auprès du public et des fans contrairement à ces successeurs). il souffre injustement de la même indifférence que son prédécesseur "Rock In A Hard Place", qui est pourtant lui aussi un 33-tours plutôt inspiré et énergique dans l'ensemble.
Presque tout l'album est excellent, hormis deux morceaux : "The Reason A Dog" et "She's On Fire" qui peinent à convaincre, mais les sept autres titres sont tous très convaincants.
Un disque à réhabiliter !

Le 26 Mars 2020 par FEELGOOD

Un SLAYER largement supérieur à son prédécesseur, débordant de rage et d'énergie. Les morceaux s'enchaînent, tous plus virulents les uns que les autres et cela fait du bien, même si l'on a parfois du mal à les distinguer les uns des autres. Et puis, que de titres parfaitement adaptés à ces temps difficiles : "God Send Death", "Warzone", "Here Comes The Pain"... Sans parler du morceau-titre ! "God Hates Us All". Salaud de God, comme dirait Gabin !

Le 26 Mars 2020 par FEELGOOD

Album très sous-estimé selon moi. Le dernier disque véritablement couillu du groupe, avant la prise de pouvoir des compositeurs extérieurs et l'overdose de ballades. Un Rock carré, violent, STONESien en diable et un Tyler brut de décoffrage. Largement supérieur à son successeur multiplatine.

Le 26 Mars 2020 par ZEPEKENIO

En cette période anxiogène , tous les dérivatifs sont bons pour exorciser les mauvaises vibrations.

Films ou séries post-apocalyptiques bien sûr mais la musique a son mot à dire.

Avec le premier méfait de ce groupe à la carrière bien étoffée, on soigne le mal par le mal.

Une créature étrange sur la pochette, ressemblant un peu à Predator, vous ouvre les portes d'un monde bien peu engageant .

C'est sombre, inquiétant, ça suinte le spleen et la fatalité, le tempo est écrasant quelque fois "aéré" par des chœurs féminins malsains ("Breeding Fear"), une cloche sinistre sonnant le glas de tout espoir ("Rotting Misery") ou un clavier glacial ("Our Saviour").

Bref un univers lugubre à côte duquel la France sous confinement ressemble à une rave party endiablée sous le soleil de la Croatie.

Bien sûr, ce disque est perfectible, très loin de la maîtrise du futur "Icon", souffre de longueurs tandis que le le chant de Holmes est plutôt épouvantable (il évoluera les albums suivants et c'est tant mieux).

Mais ce paradis perdu a une atmosphère unique ce qui le rend, malgré ses nombreux défauts, hypnotique et addictif.

Trois boules méritées.

Le 26 Mars 2020 par TONIO

L'album de DEATH que j'ai le plus écouté, sans aucun doute. Ce disque fait la jonction entre deux périodes bien distinctes de la carrière du groupe, il en résulte un disque plus technique, bien que les rythmiques restent assez simples, et aux soli plus lumineux que jamais. Murphy et Schuldiner, quelle duo de rêve ! Tous les morceaux sont bons et passionnants et le jeu de batterie, si souvent critiqué, ne me gène pas du tout. Je dirais même que au contraire, il s'accorde parfaitement avec les riffs beaucoup moins complexes que ce que proposera DEATH par la suite. Un album essentiel !

Le 26 Mars 2020 par DINICED

Complètement séduit aussi par ce groupe qui est apparu d'un coup sur les radios flamandes en Belgique. La voix de la chanteuse, un peu cassée, est pleine d'émotion. Les guitares me font penser à la première époque de COCTEAU TWINS. Tout ça porté par une batterie qui sonne Metal. Franchement bien foutu. Le premier album est moins introspectif mais aussi bon.
Ça fait plaisir de le voir chroniqué sur NIME.

Le 25 Mars 2020 par F-RAIDE ERIK

Pas grand chose d'en place chez eux.
Le batteur est réellement d'un piètre niveau, il n'est même pas dans les temps !
Du Thrash de seconde zone

Le 25 Mars 2020 par ETHANOS

Je suis assez d'accord avec la chronique, l'objet volant non identifié nous gratifie là d'un bon album, voire très bon sur certains morceaux. Le Hard Rock des Anglais est toujours aussi classieux, au moins par moments, un savoureux mélange d'inspiration et de mélodies. Reste que l'amalgame avec le nouveau gratteux ne me semble pas aussi parfait qu'indiqué ici. En fait, Moore est le meilleur quand il joue.... simple ! De bons vieux 'chops' ou 'licks' Rock/Blues/Hard savamment distillés sont vraiment ses meilleures interventions, et apportent réellement quelque chose aux morceaux. Par contre, il se sent obligé parfois 'd'envoyer la sauce' avec quelques plans ultra-rapides, ou très techniques, qui, à mon humble avis (mais ce n'est que mon avis) ne collent pas vraiment avec la musique d'UFO. Il y a aussi quelques morceaux (en particulier les ballades) un peu en dessous, voire parfois dispensables, mais bon, l'ensemble a quand même de la gueule, ne boudons pas notre plaisir !
Allez, un bon 3,5/5 que j'arrondis à 4 pour le plaisir d'entendre ces vieux lascars !

Le 25 Mars 2020 par TONIO

Belle maîtrise du sujet pour un premier album, c'est le moins qu'on puisse dire. Le Death de DESULTORY offre un beau contraste entre rythmiques nerveuses et mélodies mélancoliques, voire même planantes. Il faut souligner l'admirable travail de composition car les musiciens ne font pas dans la simplicité en jonglant d'un rythme à un autre et en multipliant les breaks. Le batteur, grâce à un jeu très fourni et une précision remarquable, dynamise les compositions de façon explosive.

Toutefois, d'un morceau à un autre les mélodies aériennes ont quelque peu tendance à se répéter et sonnent parfois de façon un peu simple, c'est bien le seul défaut que je peux trouver à cet album.

Aux portes du Death mélodique, "Into Eternity" est vraiment un disque à redécouvrir, un précurseur dans son style.