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METAL GOTHIQUE  |  STUDIO

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Metalhit
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ALBUMS STUDIO

1990 1 Lost Paradise
1991 2 Gothic
1992 2 Shades Of God
1993 2 Icon
1995 4 Draconian Times
1997 4 One Second
1999 2 Host
2001 3 Believe In Nothing
2002 3 Symbol Of Life
2005 3 Paradise Lost
2007 3 In Requiem
2009 3 Faith Divides Us, Death Uni...
2012 1 Tragic Idol
2015 1 The Plague Within
2017 1 Medusa
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2009 Drown In Darkness - The Early ...

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2008 The Anatomy Of Melancholy
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2015 The Plague Within
2017 Medusa
 

- Style : Anathema, Arð, Wintereve, Joy Division, On Thorns I Lay, Amorphis, Orphaned Land, Empire Drowns, Madrigal
- Membre : Vallenfyre, At The Gates, Cradle Of Filth, Bloodbath
- Style + Membre : My Dying Bride, Strigoi, Host
 

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PARADISE LOST - Faith Divides Us, Death Unites Us (2009)
Par POWERSYLV le 11 Septembre 2009          Consultée 18979 fois

"Paradise Lost" (2005). "In Requiem" (2007). Voilà comment en deux albums le groupe qui (presque) à lui tout seul a défini les caractéristiques du Metal dit « Gothique » est revenu dans le giron du genre après 7/8 ans d’égarement. Je veux bien bien entendu parler des sombres et placides Anglais de PARADISE LOST.

Ces initiateurs d’un genre voué à des ténèbres non pas rudes (à l’instar du Black ou du Death Metal) mais à des obscurités bien plus éthérées et néanmoins puissantes, sont venus retrouver leurs fans de la première heure et leur donnent en cette année 2009 une nouvelle pitance. "Faith Divides Us, Death Unites Us" est le nom de ce nouveau méfait accouché sous les brumes d’Halifax. Un titre qui rime à lui tout seul, qui se scande et qui reste empreint de religiosité comme le furent ses grands frères "Gothic" (1991), "Shade Of God" (1992), "Icon" (1993) ou "In Requiem" (2005), monolithes ayant pavé la route d’un style de Metal aujourd’hui incontournable. Il faut dire que ces bâtisseurs de cathédrales s’y connaissent en tempo lourds et oppressants : douzième album studio déjà pour ceux qui ont retrouvé le chemin de la grâce, n’ayant jamais renié ce nom de groupe emprunté à John Milton.

Les ténèbres… parlons-en car après des années d’égarement, exit les compromis, les pertes de temps - "Host" (1999), "Believe In Nothing" (2001) - et les expérimentations d’un "Symbol Of Life" (2002) pourtant réussi. Le combo emmené par Nick Holmes et Greg MacIntosh a depuis trois albums l’intention de redéfinir le genre qu’ils ont eux même lancé voilà 20 ans. Car le Metal Gothique ne se pare pas du rose glamour de la corruption (HIM). Il ne se cache pas sous les oripeaux et le rimmel suave d’un rock’n roll d’un soir (THE 69 EYES). Il ne met pas en musique des contes de Grimm où la méchante sorcière meurt à la fin et où tout le monde, au final, est content (WITHIN TEMPTATION). Ou comment ranger tout et n’importe quoi, le médiocre ou même la qualité dans le même tiroir. L’ironie peut-être de l’explosion des styles et du mélange des genres qui a si bien caractérisé ces malheureuses années 90.

Car pour PARADISE LOST, qui dit Metal Gothique dit « dark ». Les tourments de l’âme humaine, les drames du monde et de l’individu en tant qu’entité, l’introspection, la désespérance… tout cela servi par une musique puissante, lourde, parfois mélancolique et souvent nihiliste. "In Requiem" avait montré la voie : rester à enfoncer le clou. Pari réussi car ce "Faith Divides Us, Death Unites Us" encore plus sombre aurait pu être le trait d’union idéal entre un "Icon" et un "Draconian Times", tout comme son prédécesseur l’était entre ce dernier et un "One Second". La machine à remonter le temps et les ténèbres s’enclenchent dès les premières mesures du grandiose "As Horizons End". Et que penser de Mister Holmes qui se montre plus agressif que jamais, comme à la grande époque ("I Remain") : c’en est parfois bluffant tant on aurait crû il y a 10 ans – vu le changement radical de style et ce qu’on pouvait lire dans les interviews - qu’il n’aurait jamais rechanté de la sorte ("The Rise Of Denial"). On retrouve pourtant des parties vocales plus douces de temps à autres, vestiges des années synth-pop, mais c’est quand même beaucoup plus rare. Et pas qu’au niveau des vocaux (le début de "Faith Divides Us, Death Unites Us").

Les autres musiciens ne sont pas en reste et proposent du lourd de chez lourd ("Leaving With Scars", la majesté presqu’émouvante de "Last Regret"). On retrouve les riffs parfois un peu dissonants et qui mettent mal à l’aise des inséparables MacIntosh / Aedy, le tout dans des atmosphères à couper au couteau et qui portent au désespoir ou à la mélancolie : "First Light" et son refrain plus léger qui tranche avec le reste, "Frailty" et son intro qui nous emmène vers une trame plus agressive, voire par moment un peu groovy dans la rythmique. En parlant de rythmique, l’inamovible Steve Edmonson est secondé par un batteur de session qui ne paie pas de mine, Peter Damin, car il a fallu pallier au départ de Jeff Singer. Les deux métronomes humains arrivent à assurer comme il faut avec quelques montées de tension ("Universal Dream" qui évoque parfois METALLICA). Entre-temps, c’est la légende Adrian Erlandsson (AT THE GATES, THE HAUNTED, CRADLE OF FILTH …) qui a pris la place. Pour que la mayonnaise prenne, il a fallu doter l’album d’un bon gros son à la norvégienne. Exit donc le novateur Rhys Fulber pourtant producteur apprécié des trois derniers albums, et bienvenue à Jens Bögren (OPETH, PAIN OF SALVATION, KATATONIA...) derrière les manettes.

Bilan : les 5 d’Halifax nous éclaboussent encore une fois d’un Metal Gothique et ténébreux de grande classe. "Faith Divides Us, Death Unites Us" est le digne successeur d’un "In Requiem" qui, deux ans auparavant, avait déjà vu un groupe en grande forme reconquérir un territoire qu’il n’aurait jamais du quitter à la fin des années 90. Le roi a définitivement retrouvé sa couronne et son trône avec ses airs austères caractéristiques (la pochette a été inspirée par une œuvre de Hans Holbein le Jeune). L’apocalypse peut arriver… à moins qu’elle n’ait déjà commencé. Réponse avec la sortie de ce douzième album des hommes en noir fin septembre 2009.

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   (4 chroniques)



- Nick Holmes (chant)
- Gregor Mackintosh (guitare)
- Aaron Aedy (guitare)
- Steve Edmondson (basse)
- Peter Damin (batterie - interim)


1. As Horizons End
2. I Remain
3. First Light
4. Frailty
5. Faith Divides Us, Death Unites Us
6. The Rise Of Denial
7. Living With Scars
8. Last Regret
9. Universal Dream
10. In Truth



             



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