Le 22 Novembre 2023 par BLUEMASK

Ce commentaire sur le live "Beast Over Hammersmith" qui est dans ce coffret, mais disponible séparément en physique et en streaming.

Très clairement, dans le top 3 des lives du groupe, avec "After Death" et "Made In England". Par rapport à ces deux là, bien entendu il manque de grands titres du groupe en devenir, mais a contrario c'est un vrai plaisir d'entendre tant de morceaux rares des débuts, en plus de la quasi totalité de NOTB.

Le groupe a conservé son énergie Punk de ses débuts et défilent dans nos esgourdes des versions définitives des titres. Vraiment, les musiciens sont transcendés entre maîtrise technique et spontanéité. Il faut entendre la version de "Transylvania", instrumental sympa sur LP mais éclatant ici, alors que dire des morceaux déjà bluffants en studio.
La prise de son est parfaite avec un son net, chaud et la sensation d'être littéralement devant la scène. la batterie est peut être un peu en retrait mais bon...

Un vrai grand pied, ca fait du bien de se savoir qu'à un moment donné, IRON MAIDEN était un groupe furieux arpentant encore des scènes moyennes, et non pas une boursoufflure pour stadiums.

Le 21 Novembre 2023 par BAKER

ENSLAVED a toujours été classe et un poil plus accessible que ses congénères. Mais j'ai été cueilli par ce disque. C'est organique, puissant mais pas vulgaire, mais surtout, surtout, mais bon sang le refrain de "Building With Fire", voilà un refrain qui va au BOUT de son idée, de son propos, de sa démesure. On a l'impression d'un crossover interdit par la loi entre Kim WILDE et MASTODON.

À partir de ce titre j'ai vu ENSLAVED sous un autre jour, moi qui à l'époque de mon dédain envers le Metal extrême subodorait déjà quelque chose derrière ces vikings buvant le calva dans les crânes.

Le 21 Novembre 2023 par FC

Je suis assez déconcerté par cet album.
J'adore ENSLAVED et je suis toujours impatient à l'annonce des sorties d'album, je ne sais pas tellement comment me positionner sur celui-là.
Il l'écoute je le trouve bien sans non plus être transcendé, et je n'en retiens pas grand chose non plus.
Par conséquent je n'ai pas eu trop envie d'y revenir si souvent...

Est-ce un album moyen pour ENSLAVED ou bien je n'ai pas assez insisté ?
je sais que ma note est sûrement sévère mais reflète ma déception. Je lui redonnerai une chance, c'est sûr !

Le 21 Novembre 2023 par MR TINKERTRAIN

Cet album mérite cinq étoiles. Déjà la pochette est sublime, comme tout l'album d'ailleurs. Ah non "Damien" est insupportable, et puis les "a cup of teaaaaaaaa" sur le refrain de "Conversation Piece" sont juste pathétiques. Tout comme moi qui met finalement 4 à un album de SAVATAGE avec Criss Oliva....

Le 21 Novembre 2023 par TONIO

Pour moi ce second album est aussi jouissif que "Into The Grave". Certes, c'est peut-être un peu moins primitif que leur premier album mais quel son d'outre tombe ! Quelle ambiance putride ! C'est gras, lourd et diablement malfaisant, tout ce qu'un amateur de Death old school recherche. Le top avant la dégringolade...

Le 20 Novembre 2023 par DJINN

Je ne vais pas comparer à la conception standard d'OPETH, qui ferait que nous avons ici une seule facette du groupe, qu'il est ici amputé, etc.

J'exècre OPETH, enfin le OPETH Death. Loin d'entendre l'émotion, la finesse instrumentale comme certains, je n'ouïs que beuâr, blurggggl, un trauma auditif auditif cinquante minutes LP. Alors mélangé avec des subtilités acoustiques, ça ne fait que diluer la finesse dans un océan de trauma auditif.

Si "Deliverance" est donc horrible, "Damnation" est très bien.
Je n'aurais pas dédaigné un peu d'électricité, mais dans ce style vraiment calme, OPETH s'en sort au poil.

Le groupe redeviendra écoutable sur "Heritage" et bon sur "Pale Communion".

Le 19 Novembre 2023 par KID66

100 % d'accord avec Tonio, cet album est tout simplement une des nombreuses pépites arachnéennes sorties dans les années 70 et 80. Il n'est pas mon préféré mais n'a rien à envier à un "Virgin Killer" ou même à" Blackout". Il faut l'aimer comme il est (excellent, donc) !

Le 19 Novembre 2023 par TONIO

Un très bon album des SCORPIONS, coincé il est vrai entre un "Lovedrive" plus inspiré et un "Blackout" du feu de dieu. Mais les compos sont vraiment bonnes, les lignes de chant superbes, seuls deux ou trois compos sont moins marquantes.

Rien que pour la splendide ballade et le morceau étonnamment lourd "The Zoo" cet album vaut l'achat. Sa réputation d'album moyen n'est absolument pas justifiée.

Le 18 Novembre 2023 par LE MOUNGEPEDOUN

Disque majeur pour beaucoup dans la discographie du groupe.

Pour ma part, je préfère bien mieux "The Warning" et "Rage For Order" de par leur originalité et leurs sonorités futuristes ("NM156", "Neue Rege"," London" etc...).

Après, ce n'est qu'une histoire de goût, ici c'est légèrement un peu trop pompeux parfois même si c'est super en place.

Le 18 Novembre 2023 par FIGHTITBACK

Trop bon cet album, huit titres que j'adore ! Pour moi, le meilleur depuis... "The Ultimate Sin" (1986) !

	Par Nightfall In Metal Earth Bonjour FIGHTITBACK, n'hésite pas à développer un peu ton impression sur ce disque que tu as adoré ! En quoi tu as adoré le disque, qu'est ce qui te fait dire qu'il s'agit là du meilleur disque depuis "The Ultimate Sin" ? Merci de ta fidélité. Fredouille

Le 18 Novembre 2023 par DJINN

Comment un album écouté une fois à l'arrache histoire de me dire que j'ai écouté le dernier STRATOVARIUS fait pour rester autant en tête ? Non sérieux, je me souviens de tous les titres.

Alors la musique suit clairement une recette : tout tourne autour du pont-refrain, on assure un couplet qui se fond bien sur une rythmique plombée mais un peu passe-partout, un solo avec peu d'identité mais qui sonne...
Mais purée ça fonctionne ! L'ensemble s'écoute même un peu trop facilement.

Je ne tombe pas à genoux, mais je sais que je vais le réécouter encore. Si proposer un produit qui rassure le fan était l'objectif du groupe, mission accomplie avec une belle marge.

Le 18 Novembre 2023 par DAV

Un album majeur, qui a dû influencer bon nombre d'artistes tels que RAMMSTEIN, FEAR FACTORY, PRONG etc. Je ne suis pas le plus grand fan ni connaisseur de MINISTRY mais je parie que si on devait faire un sondage auprès des fans, ils répondraient que "Psalm 69" est l'album numéro 1 à retenir du long catalogue du groupe étasunien.

Et si MINISTRY n'est pas forcément un de mes artistes favoris, cet album en revanche déchire et sonne toujours très moderne même 30 ans après sa sortie. Du Metal Industriel ultra Martial, parfois presque simpliste avec ses riffs certes répétitifs mais très tranchants, à l'instar du tube mortel "Just One Fix". D'ailleurs, détail amusant, la musique de MINISTRY ici me fait penser un peu au Black Metal façon DARKTHRONE dans son approche minimaliste et répétitive de la composition.

En effet, le but derrière ça est clairement de créer une musique hypnotique, avec des morceaux aux structures donc simples voire minimalistes, basées sur des riffs rythmiques austères (comprendre dissonants) mais enrichis de divers arrangements mélodiques, tels que des soli de guitares sinistres inspirés eux-mêmes d'artistes comme SLAYER (notons d'ailleurs l'emprunt du thème de "South Of Heaven" sur le solo final de "Just One Fix"), renforçant ainsi le caractère immersif de la musique, ce qui est paradoxal compte tenu de son agressivité qui me fait penser à l'image d'un marteau-piqueur géant ravageant tout sur son passage.

L'atmosphère globale est très sombre ("N.W.O.", "Just One Fix", "Hero", "Scarecrow") mais aussi déjantée ("TV II", "Jesus Built My Hotrod", "Psalm 69"), et cela est dû aussi, au-delà de la musique elle-même, à l'aspect contestataire très palpable sur cet album, illustré par les textes de Jourgensen mais aussi les nombreux samples de voix parlées de personnalités politiques qu'on retrouve notamment sur "N.W.O." et le "new world order" de Bush senior (sauf erreur) répété encore et encore en guise de dénonciation. La guerre et la religion en prennent également pour leur grade sur "Hero", "Jesus" et le morceau-titre. Une féroce contestation sociale toujours actuelle compte tenu de la situation politique internationale.

Toutefois, je ne mets pas 5 étoiles car je trouve, malgré ses qualités, l'album un poil répétitif à mon goût, ce qui ne l'empêche pas d'être une oeuvre majeure du metal industriel et même du metal tout court.

Note: 4/5
Morceaux favoris: "N.W.O", "Just One Fix", "Hero", "Scarecrow".

Le 17 Novembre 2023 par BLUEMASK

Un album bien mal aimé de SEPULTURA. Nous sommes en 2023, et depuis 10 ans, le groupe est paraît-il ressuscité sauf que moi, "The Mediator...", "Machine...", "Quadra" m'emmerdent gentiment.

Au contraire, sur "Roorback", le groupe est centré sur une musique compacte, incisive, un Thrash très Hardcore brutal, sans concession, sans autre ambition que de se faire plaisir en bastonnant (to Thrash).

Finalement, ce disque n'est pas très éloigné de "Chaos AD" dans l'ambiance et la qualité, sans l'atteindre néanmoins.
Car là où "Chaos" était novateur, étonnamment varié sur une durée similaire et un ou deux titres labellisé "Hit immédiat", "Roorback" est plus suiveur, plus monolithique, sans mauvais titre, mais sans morceau ultime non plus ("Leech" n'est pas loin quand même).

C'est pourtant probablement mon album préféré période Green, la pochette y fait, je la trouve superbe et parfaitement en phase avec la musique.

Le 17 Novembre 2023 par MR G

Après un excellent premier album, le groupe commençait à avoir sérieusement le vent en poupe et se devait impérativement de confirmer le talent qu'on leur accordait et le moins que l'on puisse dire c'est que nos amis brésiliens ont mis la barre très haute avec ce "Holy Land" de haute volée!

Moins porté sur la vitesse en général (quoique) que sur leur premier grand album, ici la maestria des musiciens se confond avec la magie des morceaux et la voix sublime d'André Matos! Il n' y a qu'à écouter "Silence And Distance" pour se rendre compte que l'alchimie et le travail amènent à un très beau niveau de grâce et ce sur tout cet album, et quelle voix incroyable ! Aucun morceau faible mais quelques moments forts : "Silence And Distance", "Carolina Iv", "Holy Land", "Deep Blue", je cite ces morceaux mais en fait tout est beau dans cet album qui a très bien vieilli!

De plus, même après toutes ces années je découvre encore des arrangements ou des détails dans les morceaux, preuve de la grandeur et de la beauté dégagée par cette belle et grande œuvre! Et ils ne vont pas s'arrêter la...

Le 17 Novembre 2023 par DAV

Je reviens après une longue "pause". Cet album représente l'apogée artistique de SLIPKNOT, ça fait un an qu'il est sorti maintenant et je le réécoute régulièrement toujours avec plaisir. "The End, So Far" est comme une sorte de best of mais avec que des nouveaux titres, dans lesquels le groupe explore tout ce qu'il sait faire: "Adderall" est une introduction assez posée, et si ce n'est pas nouveau en soi, car "Prelude 3.0" de "Vol. 3" est aussi un morceau d'intro tout en retenue et ambiance, c'est sa "couleur" tonale, très lumineuse, qui surprend. Elle enterre facilement 90% de la pop mainstream actuelle.

Toutefois, les morceaux suivants reviennent vite à du metal SLIPKNOTien, dans lequel les riffs de guitare constituent l'ossature principale des compositions. Ce que je remarque, c'est que le groupe est très virtuose dans sa musique, tant au niveau des guitares rythmiques dont les riffs syncopés sont très acérés la plupart du temps, notamment sur "Hive Mind", "Warranty" et "H377" (Hell à l'envers?), que dans ses parties mélodiques incarnées sous plusieurs formes: leads de guitare, parties chantées de C. Taylor, arrangements de claviers...

En parlant de mélodie, ça me permet de ramener sa soeur: l'harmonie. Le SLIPKNOT moderne (années 2010 jusqu'à nos jours) est très friand du mode mineur harmonique, qu'on retrouve sur "The Dying Song", "Yen" et "Hive Mind" entre autres, mais aussi du mode phrygien dominant couplé aux chromatismes habituels pour les passages les plus métalliques de la plupart des morceaux en fait.

Aussi, au rayon des curiosités, "Acidic" est une chanson bien barrée comme SLIPKNOT en a le secret, "Heirloom" qui paraît être de la pop/rock assez banale de prime abord propose des changements de tonalités judicieux et bien amenés, tout comme "De Sade" (une chanson sur l'écrivain français? Les gars de SLIPKNOT seraient-ils des hommes de lettres?) qui possède un côté grandiloquent presque théâtral, tandis que la très halloween-esque "Medicine For The Dead" sonne comme une version plus gentille de "Skin Ticket" de l'album "Iowa", mais avec une lourdeur lugubre très similaire dans son atmosphère étouffante.

Enfin, mention spéciale à "Finale", magnifique morceau de clôture avec une couleur gothique très prononcée, qui rappelle celle de chansons comme "A Liar's Funeral" et "Not Long For This World" de l'album précédant, "We Are Not Your Kind". "The End, So Far" en est d'ailleurs un digne petit frère, et je me demande ce que nous réserve SLIPKNOT plus tard, car outre le départ du batteur Weinberg, il y a la direction musicale étonnante de "Bone Church", nouveau morceau à part dévoilé depuis la sortie de "The End, So Far" qui se décale encore plus du style d'origine du groupe. Affaire à suivre...

Note: 5/5 (tous les titres me plaisent, rien à redire).
Morceaux favoris: "Adderall", "Yen", "Hive Mind", "Medicine For The Dead", "Finale".

Le 16 Novembre 2023 par HEAVY METAL KID

Je dois à VAN CANTO un des plus grands fous rires de ma vie. Une surprise de la part d'amis, avant un dîner, qui me firent écouter la reprise de GRAVE DIGGER, groupe dont je passais pour l'un des plus grands fans dans notre ville et à cette époque ; et ils se bidonnaient à l'avance de ma réaction, eux qui une heure plus tôt en avaient les larmes aux yeux. Quelques secondes après la lecture de la compilation de je ne sais plus quel magazine, impossible de réfréner mon hilarité, je me suis même roulé par terre tant mon rire était inextinguible. Quelques temps plus tard, par acquis de conscience, j'ai consenti à écouter d'autres prestations de ce groupe, mais il n'a définitivement pas pu s'insérer dans mes préférences artistiques. Ce groupe est un "OVNI", sûrement ; une demi erreur selon moi.

Le 16 Novembre 2023 par BLUEMASK

"School's Out" est un des albums phare d'ALICE COOPER, de ceux qui ont défini le style du garçon. En parlant de style, il ne faut pas forcement s'attendre à du Hard Rock, malgré la réputation, qui s'est jouée sur la scène, sur le look et la provocation.
On a plus à faire à un Rock à la croisée entre les STONES, David BOWIE et des STOOGES, avec des éléments de comédie musicale voire de Jazz-pour-les-nuls. C'est bien foutu, finalement assez sage, un peu mollement produit. Le temps à fait son œuvre, là où certains disques de l'époque ou antérieurs resteront éternellement d'actualité (je pourrais répéter les trois groupes cités). Le tube qui me fait chier est "School's Out", pas fou, le reste est bien plus intéressant même si bien moins immédiat, la plus grande qualité du disque étant sa versatilité et son ouverture d'esprit.
Bref, bon disque, mais ne nous enflammons pas. En fait si Alice s'était appelé au hasard, Vincent, et n'avait pas convié un cirque sur scène et joué la provocation, je doute que l'on écouterait ce disque autrement que comme un truc d'époque sympa et méconnu, histoire de briller dans les soirées de l'ambassadeur.

Le 16 Novembre 2023 par BLACK SCREEN

Deux étoiles parce que l'album est mou, pénible et qu'il n'est pas super bien produit. Quinze ans pour ça, sérieux ?

Le 16 Novembre 2023 par SWISSIDOL

Faut-il juger un album selon le nombre d'années pendant lesquelles on l'a attendu ? Si oui, ce "Six" est un peu insuffisant car, en quinze ans, on aurait pu penser que le groupe reviendrait avec une douzaine de pépites. Maintenant, si on juge ce disque comme un autre, je peux affirmer que je l'aime bien. Que ce soient les titres bien Hard ("Rise", "#Rebel"...), les ballades ("Here's To The Losers", "Small Town Beautiful"), le tout est plaisant. Il n'y a que "Save Me" qui me laisse de glace. En revanche, j'adore "Beautiful Girls" même si le texte est niais.

Un bon 3,5/5.

Le 15 Novembre 2023 par FINISHERFRANKY

Geoff Tate vient de passer à Vauréal ce 10 novembre 2023, au nord de Paris, pour sa tournée commémorative de la sortie de "Operation Mindcrime". 35 ans ! Je ne pouvais pas faire sans laisser ici mon ressenti : 35 ans après sa découverte, j'ai eu à nouveau le frisson, l'émotion et les bouffées d'adrénaline que me procurent tous les titres sans exception de cet album incroyable à chaque écoute depuis toutes ces années. Quel bonheur de voir un Geoff Tate, dont je partage l'âge et les années passées, toujours excellent en live, avec une voix encore très correcte, et une présence théâtrale et communicative qui n'a jamais fait défaut. Et pourtant les milliers de fois où il a joué ces titres auraient pu légitimement le laisser montrer de la lassitude. Il n'en est rien et il m'a permis de vibrer aujourd'hui comme en 1988, rendant cet album intemporel et figé dans le marbre de mon Hall of Fame. Ce dernier concert me l’a encore une fois montré : à lui seul aujourd’hui Geoff Tate incarne encore totalement cet album ; quand ses anciens acolytes reprennent ces glorieux titres ils ne peuvent que passer pour un tribute band. Ce nom de QUEENSRŸCHE que la justice leur a donné le droit de porter semble pour moi comme usurpé. Merci Monsieur Tate.