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TRELLDOM
... BY THE SHADOWS...


Le 29 Octobre 2024 par DANTEFEVER


T'es dur, je trouve la synthèse très réussie. Le facteur Gaahl est toujours intéressant, même s'il ne compose pas à proprement parler, il inspire à ses musiciens quelque chose de suffisamment "différent" pour que ce soit pertinent et fort. J'avais détesté SHINING, j'aime beaucoup ce TRELLDOM.





SAXON
INNOCENCE IS NO EXCUSE


Le 29 Octobre 2024 par BLUEMASK


À un moment donné, SAXON, le biker, a constaté qu'il s'était fait doubler, dans la course au succès. Par sa gauche par IRON MAIDEN, et à sa droite par DEF LEPPARD. N'ayant ni les qualités de compositions du premier ni son capital en terme d'imagerie, logiquement, il décide de déporter sur la voie de droite.
Ainsi, "Innocence Is No Excuse" est un gros tapin vers ce que pratiquait DEF LEPPARD, entre "Pyromania" ("Rockin' Again", "Call Of The Wind", "Broken Heroes") et "High N' Dry" ("Back On The Streets", au riff troublant de leoparderie) avec la production US-compliant qui va bien. Gros tapin, mais partiel, car étonnamment, la second moitié du disque à partir de "Gonna Shout" revoit le groupe pratiquer de nouveau son Heavy Metal speedé, simple et léger, avec plus ("Everybody Up") ou moins (le reste) d'efficacité.
Finalement, c'est dommage, parce que la première partie était foutrement bien foutu et jouissive (sauf le refrain con de "Rock N' Roll Gypsy"). Les mecs, quand on fait la pute, faut aller jusqu'au bout et dégorger sur tout le disque, parce que vous le faites bien !





AUDIOSLAVE
AUDIOSLAVE


Le 28 Octobre 2024 par MR TINKERTRAIN


Sur 14 titres, 8 sont solides et assez bons... Les mecs abusent un peu quand même. Et puis Tom Morello quoi... Pendez-le. Heureusement Chris Cornell (RIP) est une des plus grandes voix du Rock et la prod est massive et claire, sinon je mettais 2.





SLEEPYTIME GORILLA MUSEUM
OF THE LAST HUMAN BEING


Le 28 Octobre 2024 par SWISSIDOL


Un groupe très intéressant, ça c'est sûr. Du genre qu'on ne rencontre pas à tous les coins de disquaire. Selon les morceaux, ou les albums, je pense à PAIN OF SALVATION, FANTOMAS, CYNIC, MAGMA ou même BJORK ! Mais c'est vraiment foutraque, avec des dissonances, des coups de folie et cela fait beaucoup d'informations à engranger pour l'auditeur. Du coup, je ne suis qu'à moitié séduit même si, je le redis, ce combo a du talent.





BLACK SABBATH
SABBATH BLOODY SABBATH


Le 28 Octobre 2024 par BLUEMASK


C'est à partir de ce disque que le SAB' va changer et tout de même partir un peu en couille, avec des expérimentations qui n'auront pas passé l'épreuve du temps. C'est ténu sur "Sabbath bloody Sabbath" et nous tenons là encore un très bon album.

La face A est irréprochable. Le groupe sonne un peu moins heavy que sur les 2 disques précédents ("Vol 4" étant génial mais poussant cette logique au maximum) mais foutrement inspiré, avec même un plaisir de jouer évident, notamment sur la jam finale, au feeling presque jazz, de "Sabbra Cadabra". Quatre titres, quatre splendeurs, dont un "Fluff" à la délicatesse rare.

Je suis plus mitigé sur la face B, moins percutante, et avec deux points noirs. Sur "Who are you?", le groupe expérimente les synthés. Soit. Je n'ai rien contre. Sans être foncièrement mauvais, pourtant, ils ont eu la main lourde et pas forcement heureuse, la musique de la "Soupe Aux Choux" n'est pas si loin. "Looking For Today" est un peu longue, notamment avec un refrain répété lourdingue.





BAND-MAID
EPIC NARRATIVES


Le 28 Octobre 2024 par CHTRONK


Merci pour la chronique. Sincèrement. Pour ce groupe injustement méconnu dans nos contrées (si c'était un groupe masculin, anglo-saxon, s'habillant normalement, ce serait une tête d'affiche du Hellfest, sans aucun problème).

Quelques précisions pour ma part :

Stylistiquement, je ne l'aurais pas collé entre le Heavy et la J-pop (comme le premier Babymetal venu, rien à voir). On est plutôt, pour moi, sur du meta Hard-Rock mélodique (ça oscille entre le Rock, le Punk, le Rock-Prog, le Metal,... voire le Jazz (écoutez "Forbidden Tale"...) avec une base solide de Hard-Rock). Mais pas facile à classer je te l'accorde. Elle font du BAND-MAID, tout simplement.

Ensuite, il y a deux morceaux plus faibles... Mais pas faibles pour autant. La galette contient quatorze morceaux. Les plus faibles sont seulement très bons (c'est du BAND-MAID, si vous accrochez, préparez vous à sérieusement revoir vos standards de qualité, perso j'ai du mal à écouter les autres groupes de HR/Metal désormais). Petit conseil : écoutez l'album en deux fois (pistes 1-7, puis 8-14), pour rentrer au mieux dans les morceaux, qui sont très denses et complexes (on ne sait pas où écouter, des réacteurs Youtube se sont spécialisé dans l'analyse séparée des pistes).

Enfin, pour moi, l'album de la maturité on l'avait avec "Conqueror". "Epic Narratives", c'est une sorte de "Conqueror 2", synthèse de la période post-covid du groupe (en gros, du "Conqueror" plus intense, avec des brûlots comme "Shambles", "Protect You", "Toi Et Moi"). Hâte de voir ce qu'elle vont nous proposer par la suite (déjà, une tournée européenne en 2025, ce serait chouette).

Pour moi (c'est subjectif, mais ça fait longtemps que j'ai perdu toute lucidité à propos de ce groupe), on est sur un des tous meilleurs groupes de Hard-Rock du moment (cf ma première phrase). Si vous souhaitez découvrir l'album, vous pouvez commencer par les vidéos officielles. Je vous conseille :
* "Shambles" (un titre bien rentre dedans)
* "Protect You" (très complexe, un poil Prog, difficile de ne l'écouter qu'une fois)
* "Memorable" (une jolie ballade, écrite pour leurs fans)
* "Forbidden Tale" (je ne sais pas comment le décrire sans spoiler... écoutez-le d'urgence, pour moi un des tous meilleurs morceaux du groupe).

Un solide 6/5 (que j'arrondis vers le bas à 5/5).





Paul DI'ANNO
THE BEAST LIVE...


Le 26 Octobre 2024 par DAVID


Ah, ce concert de Paul Di'Anno à Paris en 2003, à la Loco, avec son groupe KILLERS, et beaucoup de reprises d'IRON MAIDEN, quelle énergie Hardcore, quelle hargne, quel enthousiasme ! Exactement comme sur ce Live, "The Beast Live..." !
Paul Di'Anno faisait vivre ses interprétations, car il était bien le seul à pouvoir chanter correctement les deux premiers albums d'IRON MAIDEN, avec autant de hargne, autant de panache... ce sont ses chansons après tout ! C'est lui qui les a fait vivre et ça, personne ne pourra lui enlever !

Après ce concert mémorable à la Loco en 2003, j'avais assisté à une séance de dédicace de Paul Di'Anno. Paul Di'Anno était cool et disponible avec les fans, pour les photos, les dédicaces, pour quelques échanges, etc. Là il était cool en effet.
Par contre, visiblement, bosser avec lui au quotidien, le supporter comme musicien, ou comme conjoint (son comportement passé avec les femmes !), c'est autre chose. Les témoignages contre lui, rien que provenant de Dennis Stratton, décrivaient bien une personnalité imprévisible et très instable.

Je préfère ne pas m'attarder sur les performances live de Paul Di'Anno de ces dernières années, où on voyait sur YouTube des vidéos parodiques à son sujet, où on pouvait lire des sous-titres indiquant clairement qu'il massacrait les classiques d'IRON MAIDEN... voir la vidéo parodique de "Charlotte The Harlot" qu'il massacrait déjà il y a presque dix ans.

Alors bien sûr, ces dernières années, quand Steve Harris et Bruce Dickinson sont allés rendre visite à Paul Di'Anno, cela signifiait bien qu'ils avaient conscience que sa santé était au plus mal.

Paul Di'Anno disait parfois que durant sa carrière, il aura fait plus de concerts qu'IRON MAIDEN dans sa vie. Et c'est vrai, IRON MAIDEN peut se permettre de faire des pauses de plusieurs années, sans tournées, car leurs ventes d'albums leur apportent suffisamment des revenus. Ce qui n'était pas le cas de Paul Di'Anno qui, pour avoir des revenus, a dû sans cesse faire des concerts, des tournées, jouer dans d'obscurs tribute bands à IRON MAIDEN à l'étranger, donc il n'arrêtait jamais. Et la qualité de ses performances live, au fil des décennies, s'en est malheureusement ressentie.
Paul Di'Anno ne pouvait pas se permettre financièrement de faire des pauses pendant un ou deux ou trois ans, contrairement à IRON MAIDEN. De plus, Dave Murray avait bien déclaré il y a vingt ans, qu'IRON MAIDEN allait devoir ralentir la cadence, diminuer le nombre de dates et le rythme des tournées, avec l'âge. Donc IRON MAIDEN a continué les tournées depuis vingt ans, mais avec moins de concerts, et dans des périodes plus espacées (avec des pauses de plusieurs années entre chaque tournée) ! Paul Di'Anno n'a jamais pu se permettre ce luxe.

IRON MAIDEN a déjà repris plusieurs fois des titres de l'ère Blaze Bayley, avec Bruce Dickinson au chant. C'est quand même une belle forme de reconnaissance pour "The X Factor" et "Virtual XI". On est loin d'un JUDAS PRIEST qui fait abstraction des albums avec Tim Owens, depuis le retour de Rob Halford.

Quand Bruce Dickinson est revenu dans IRON MAIDEN, il y avait eu le concert de charité organisé par IRON MAIDEN, pour Clive Burr, atteint de la sclérose en plaques, en 2002, de mémoire. À ce moment là, Bruce Dickinson avait proposé à IRON MAIDEN d'organiser un concert avec Paul Di'Anno et Blaze Bayley, avec une alternance entre les trois chanteurs, un concert géant de cet ordre. Mais Steve Harris n'a jamais donné suite à cette idée. C'est bien dommage.





DEEDS / DIRTY DEEDS
BLOWN


Le 26 Octobre 2024 par DAVID


Lorsque j'avais interviewé, en 2003, le bassiste Tony Newton, du groupe DEEDS, dans lequel officiait un certain Richie Faulkner (l'album "Blown" a été son premier album professionnel !), Tony Newton parlait de Paul Di'Anno, en ces termes, je le cite :

"Paul Di'Anno est vraiment sympa, très amusant surtout. On se voit de temps en temps, dès qu'on peut.
Je n'ai pas vraiment suivi sa carrière solo de près. Je l'ai souvent vu traîner dans des bars donc j'ai surtout suivi sa carrière de pochtron héhé. Nous avions joué quelques concerts avec lui aussi."

Et Paul Di'Anno m'avait accordé une brève interview par mail, à la même époque, Paul Di'Anno avait analysé le style de DEEDS (ex DIRTY DEEDS) en ces termes : c'était selon lui un vrai bon groupe de Heavy Metal, mais ils avaient quinze ans de retard. Leurs albums auraient du sortir dans les années 80 !
Paul Di'Anno était souvent lucide pour analyser la carrière des autres groupes et de ses camarades. En revanche, il était nettement moins lucide sur sa propre carrière.

S'agissant de l'ancien groupe DEEDS, le chanteur-guitariste Pete Franklin est décédé en 2021. Le bassiste Tony Newton joue à présent dans le groupe KK'S PRIEST. Ainsi, on se retrouve avec Richie Faulkner qui joue avec JUDAS PRIEST depuis 2011. Face à l'ancien guitariste de JUDAS PRIEST, K.K Downing, qui a recruté le bassiste Tony Newton, pour KK's PRIEST. Cela fait donc un ancien musicien de DEEDS dans chaque camp.





KILLERS (PAUL DI ANNO)
MENACE TO SOCIETY


Le 26 Octobre 2024 par DAVID


Cher Paul.

C'est vrai que tu déchirais quand tu la jouais en mode "straight hardcore motherfucker". Tu représentais une réelle "menace pour la société" à toi seul.
Et sur ton album "Menace To Society" de KILLERS, tu étais tellement influencé par Phil Anselmo, et ça déchirait !

Paul Di'Anno répétait à l'envie, dans ses interviews, qu'il n'a jamais vraiment apprécié le Heavy Metal. Et, dans le même temps, lors de la reformation de son groupe BATTLEZONE, en 1998, sur l'album "Feel My Pain", que fait Paul Di'Anno ?
Sur le titre "Victim", Paulo aligne les screamings à faire pâlir de jalousie Rob Halford, avec des riffs directement inspirés (pompés !) sur "Rapid Fire" et "Fast As A Shark" de qui vous savez !

Sacré Paulo !

J'étais persuadé que Paul Di'Anno n'avait sorti aucun album, depuis l'album "Nomad" publié en 2000 sous le nom DI'ANNO. "Nomad" était d'ailleurs un des meilleurs albums de Paul Di'Anno en solo, et de loin ! "Nomad" surpassait même les albums de BATTLEZONE et de KILLERS, à mon humble avis !
Je ne savais pas que Paul Di'Anno avait sorti deux albums avec le groupe ARCHITECTS OF CHAOZ dans les années 2000. Je pensais que Paul Di'Anno après "Nomad" n'avait fait que cachetonner dans d'obscurs tribute bands d'IRON MAIDEN, pour des petits concerts dans les pays de l'Est. Un peu à la façon du film sur la vie du groupe ANVIL en tournée !





Paul DI'ANNO
THE MASTERS


Le 26 Octobre 2024 par DAVID


Cher Paul.

Tu en auras fait des choix de carrière hasardeux.
Comme cet album de Hard FM, complètement dépassé, que tu as sorti dans les années 90 : "The Original Iron Men" (avec Dennis Stratton) ou "The Worlds First Iron Man"... ou sous cette forme, en double album intitulé "The Masters".
Il existe plusieurs versions de cet album, on se mélange les pinceaux, comme à chacun de tes albums d'ailleurs. "Pure crap!" comme ils disent les Anglais sur YouTube !

Tu sortais un disque, et après, tu étais déjà passé à autre chose, tu avais déjà changé de groupes... !

Sur ce disque de Hard FM, tu te laissais aller à des reprises complètement hasardeuses comme "Play That Funky Music" (du groupe funky WILD CHERRY) ou, pire encore, "Living in America" de James BROWN, des reprises qui faisaient office de massacre en règle tellement ta façon de chanter était en décalage total avec ce style funky !

Mais, plus tard, tu feras encore pire en matière de reprises incongrues en reprenant "Symphony Of Destruction" ou, pire, "Ain't Talkin' Bout Love"... ! C'est un peu comme si Lemmy Kilmister s'amusait à reprendre "The Trooper"... ah si, il l'a bien fait !

Heureusement, ta reprise de "Killer On The Loose" était tellement excellente, presque meilleure que l'original de THIN LIZZY, de ton vieux pote Phil Lynott, avec lequel tu partageais tellement de points communs, dans ton hygiène de vie...

Cher Paul.
Tu étais toujours très lucide pour analyser la carrière de tes camarades, comme celle de ton ancien camarade Dennis Stratton, dont tu jugeais sa musique Rock FM (AOR) avec PRAYING MANTIS comme terriblement ennuyeuse et chiante à mourir ! Et tu avais vraiment raison d'ailleurs. Par contre, ton album de Hard FM ici présent, en compagnie de Dennis Stratton justement, ne valait guère mieux.

Dennis Stratton te l'a bien rendu, en balançant à quel point il était vraiment chiant de travailler avec toi. Et que toi, Paul Di'Anno, tu as multiplié les projets foireux dans ta carrière, surtout avec ton manager Lea Hart comme ce "Worlds First Iron Man" ici présent, ou les projets foireux d'albums de reprises de Lea Hart, dans lesquels tu fonçais tête baissée... pour ensuite déjà passer à autre chose !
Sacré Paul !
C'est qu'il n'avait pas vraiment tort Dennis Stratton à ton sujet !





Paul DI'ANNO
DI'ANNO


Le 26 Octobre 2024 par DAVID


Pour rebondir sur ce que disait Thierry dans son commentaire en 2008, Paul Di'Anno était un personnage pleins de contradictions. Toute sa carrière musicale n'a été que contradictions.
Il trouvait qu'IRON MAIDEN se perdait dans des contours un peu trop "progressifs" et "mélodiques" sur "Killers", et il préférait le premier album d'IRON MAIDEN, plus hargneux et rentre-dedans.
Le même Paul Di'Anno reviendra en 1984, pour proposer un album solo, "Di'Anno", un vrai bon album, un album imbibé de synthés et de Rock FM... un croisement improbable entre HUGHES/THRALL, ASIA, SAGA, SURVIVORS... le tout à la sauce Paul Di'Anno, donc avec une rage supplémentaire bienvenue !
Sacré Paulo en effet !





GOGMAGOG
I WILL BE THERE


Le 26 Octobre 2024 par DAVID


Cher Paul.

Moi j'ai vraiment aimé ton EP avec le groupe GOGMAGOG, avec tes potes Jannick Gers, Pete Willis (viré lui aussi de DEF LEPPARD à cause de son alcoolisme !), Neil Murray et surtout Clive Burr !!
Du hard rock bon enfant, efficace et très entrainant, avec juste ce qu'il faut de mélodies. Le line-up ici présent, par son professionnalisme, est supérieur à celui de son album solo "Di'Anno" sorti un an avant, ou aux deux albums de BATTLEZONE qui allaient suivre.
Jannick Gers et Pete Willis en binôme aux guitares, ça envoie. Neil Murray et Clive Burr à la section rythmique sont également irréprochables, juste ce qu'il faut de technique (mais pas trop).
Et on avait un Paul Di'Anno très appliqué, sous ses airs j'm'en foutiste. Car tu étais comme ça Paul, tu donnais toujours l'impression de te foutre de tout. Et pourtant, quand tu enregistrais, tu donnais tout, comme si ta vie en dépendant.

Quel dommage qu'il n'y ait pas eu un album complet à cette époque !





IRON MAIDEN
IRON MAIDEN


Le 25 Octobre 2024 par FOXTHEBOSS


Usé par une vie d'excès en tous genres, Paul Di'Anno s'en est allé. Comme un symbole, à l'âge de 66 ans.
Di'Anno incarnait le premier âge des MAIDEN, quand le groupe créait son identité Metal sans renier un certain esprit keupon.
La suite fut moins rose pour Di'Anno, entre addictions en tous genres, escroqueries minables, bastons ultra-violentes, choix politiques exécrables et productions musicales de peu d'intérêt.
Il vaut mieux se souvenir de ces années où il était jeune, beau et con à la fois comme dirait l'autre.
Du coup, envie de poster un petit commentaire sur ce premier album de MAIDEN. Ecouté des dizaines de fois, jamais lassé, parce que cela tient vraiment bien le coup malgré les années et malgré la production un peu faiblarde. Les compositions sont à la fois variées et très cohérentes, le niveau est homogène ce qui ne sera pas toujours le cas. Mes préférées ? "Phantom Of The Opera" bien entendu, mais aussi "Running Free", "Charlot The Harlot", "Strange World", "Remember Tomorrow".
Puissance, variété, homogénéité, pas de morceau faible. Bref, c'est un premier essai réussi, un classique du Metal et ça vaut bien la note maximale.





SINISTER
CROSS THE STYX


Le 25 Octobre 2024 par TONIO


Très bon album que ce premier SINISTER ! C'est hyper violent mais pas que. Le groupe parvient à aérer son propos avec des parties lourdes ou mid tempo du meilleur effet. Et surtout pour un premier album le groupe parvient à se forger une identité déjà très forte, grâce à des riffs taillés dans l'acier super efficaces et des changements de rythme plutôt abruptes. Dommage qu'il soit sorti en 1992, année où tous les mastodontes du genre avaient déjà sorti leur premier album souvent cultes. SINISTER s'est trouvé noyé dans la masse et n'a pas eu le succès qu'il méritait, dommage. Il n'empêche que "Cross The Styx" est un disque qui a fort bien veilli et qui ne peut que plaire aux amateur de Death à l'ancienne.
J'hésite entre 4 et 5, mais aller, va pour le 5, j'ai une tendresse particulière pour SINISTER...





TURBULENCE
B1NARY DREAM


Le 25 Octobre 2024 par SAM


Forcément j'attendais cet album avec impatience, après avoir découvert TURBULENCE sur le tard (à l'occasion du festival de Prog de Toulouse, Ready For Prog, qui a lieu la semaine prochaine en 2024 d'ailleurs !)... Et ce fut ma plus grosse claque Prog de ces deux dernières années et le CD qui a de loin le plus tourné dans ma voiture et mon smartphone.

TURBULENCE remet ça, une production énorme dès l'intro, le son est massif mais aussi très détaillé, la voix au top, la basse est monumentale (et je pèse mes mots, ça peut potentiellement choquer les oreiles délicates qui n'aiment pas avoir une basse autant en avant, moi j'aime) les parties de batterie peut-être moins démonstratives que sur "Frontal" mais on se régale.

Le style s'affirme, on n'a pas l'impression d'écouter une redite de groupe existant. Peut-être une vague inspiration des albums récents de HAKEN, mais la voix de Ross me gave alors qu'ici je suis bien avec la voix chaude de Omar El Hage.

"Theta" et "Hybrid" sont des hits en puissance, mais l'immense "Binary Dream" et sa structure à tiroirs est fantastique ; "Time Bride" et "Ternary" nous rappellent que c'est bien du Prog dans toute sa splendeur et pas du Heavy Metal légèrement Prog sur les bords.
J'adore l'ambiance de "Ternary" qui calme le jeu au milieu de l'album avec un soupçon de LEPROUS je dirais mais une voix plus émouvante, des beats de percu électronique avant un mur de son lourd et mélancolique qui nous tombe dessus, avec des voix harmonisées pour accompagner le tout (outro incroyable du batteur au passage...)

Encore une fois mon principal reproche c'est que c'est trop court à mon goût, 45-50 minutes quand j'en prendrais volontiers 70 minutes !

C'est totalement validé et j'ai hâte de revoir le groupe live avec ces nouveaux titres à partager !!!!





TOTO
FAHRENHEIT


Le 24 Octobre 2024 par NONO

@Baker : Cette caractéristique que tu as peine à nommer, est à mon avis, tout simplement le "manque d'engagement" de l'album : on dirait que ça ne décolle jamais vraiment, en fait.
Ça, couplé aussi à des sons bien trop "80s" (ironique puisqu'on est en plein dans cette décennie), mais la production est hyper froide, rien ne dépasse, c'est trop millimétré. Alors que "The Seventh One" est bien plus engageant, chaleureux, avec des mélodies extrêmement accrocheuses...





STRATOVARIUS
ETERNAL


Le 24 Octobre 2024 par PILGRIMWEN

Quatrième effort studio depuis le reboot de STRATOVARIUS. Et quatrième réussite ! Une totale découverte en cette année 2024 puisque je n'avais pas poursuivi l'aventure, suite à l'excellentissime "Nemesis", en 2013. J'ai souri à l'écoute de "Shine In The Dark", par exemple, très HELLOWEENien ère Deris (surtout lors des refrains). Il y a un aspect orchestral plus prononcé, moins électro que sur les albums "Elysium" et "Nemesis". "Eternal" conserve toutefois le cap établi en 2009 à travers "Polaris". Un chouette album de Metal Mélodique, pour les petits comme pour les grands !





MITHRAS
ON STRANGE LOOPS


Le 24 Octobre 2024 par JOHN-BOB


Un grand merci pour cette belle chronique qui rend honneur à ce fabuleux album qu'est "In Strange Loops".

Il n'y a absolument rien à retirer sur cet album, et l'on passe d'une ambiance chaotique ou brutale à une autre plus apaisante avec une fluidité incroyable (comme souligné dans la chronique, la transition entre "Howling Of The Distant Spaces" et "Between Scylla & Charybdis" est proprement fabuleuse). Le sens du détail dans chaque recoin de l'album qui s'écoute d'une traite est vraiment unique. La cover art de l'album illustre parfaitement son contenu, j'adore ce ruban de Möbius qui est en accord avec l'album qui peut s'écouter en boucle. Rayner Coss qui fait ici sa dernière apparition a un growl articulé, ce qui change du débouchage de lavabo de rigueur dans beaucoup de formations de Brutal Death. Leon Macey abat un travail considérable à la batterie et à la guitare (ses solos souvent très mélodiques et "cosmiques" avec beaucoup de delay contribuent énormément au charme de MITHRAS), et se permet même d'assurer le chant en live en plus depuis le départ de son compère. Imaginez Trey Azgathoth, Pete Sandoval et David Vincent au top de leur forme dans les 90s dans un seul homme !

Pour s'immerger encore plus dans l'album, je recommande de faire défiler des photos du JWST en l'écoutant au casque. En conclusion, je le considère comme une des sorties majeures des années 2010, voilà, c'est dit.





MACHINE HEAD
BURN MY EYES


Le 24 Octobre 2024 par DAVID


J'ai toujours détesté "Burn My Eyes", pour les mêmes raisons que le commentaire précédent.
Par contre, l'album "The Burning Red" m'est bien sympathique... à croire que le départ de Logan Mader, avec ses gros riffs lourdeaux, leur avait fait le plus grand bien à l'époque.

Pour le Metal des années 90, j'étais très friand de PANTERA, BIOHAZARD, PRO-PAIN et SEPULTURA (sur quelques albums).





NILE
ANNIHILATION OF THE WICKED


Le 24 Octobre 2024 par JOHN-BOB


Merci à Remissa de rendre justice à "Annihilation Of The Wicked", qui a contribué à inscrire NILE au panthéon du Death metal, quelques années après le non moins fabuleux "In Their Darkened Shrines".

Après une courte intro orientalisante, l'album démarre sur les chapeaux de roue avec le très brutal "Cast Down The Heretic". Un bon blast-beat à 260 bpm dans la face en guise de hors d'oeuvre ! C'est une bonne manière d'introduire le père Kollias qui officie dans NILE depuis cet album. Le reste de l'album quant à lui varie entre moments frénétique où ça tabasse sévère, et d'autres où le tempo ralentit et l'ambiance devient plus oppressante (sur "User-Mâât-Rê" notamment).

On perd le côté caveau putride des premiers albums, mais la bien meilleure production permet de décupler la brutalité des compositions. Du coup, un morceau comme "The Burning Pits Of The Duat" a plus d'impact qu'un "Black Seeds Of Vengeance", quand bien même je les jugerais de qualité similaire en terme de composition. Je ne trouve aucune faiblesse à cet album, qui lui aussi contient les fameuses "liner notes" que Karl Sanders prend la peine d'écrire pour expliquer tout le concept derrière chaque morceau.

NILE à son meilleur, tout simplement. Je pourrais faire le grincheux en disant qu'ils n'ont plus jamais fait aussi bien depuis presque 20 ans, mais leur discographie oscille entre le bon ("Ithyphallic) et l'excellent ("Those Whom The Gods Detest", et le petit dernier "The Underworld Awaits Us All"), ce qui est loin d'être donné à tous les groupes (n'est-ce pas MORBID ANGEL ?).







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