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DESTRUCTION - Release From Agony (1988)
Par SHAKESBEER le 25 Août 2006          Consultée 9112 fois

Un an après le très bon EP "Mad Butcher", qui avait vu l’apport d’un second guitariste en soutien, Harry Wilkens, DESTRUCTION nous revient avec son troisième album longue durée, toujours renforcé par ce deuxième guitariste.
Cet album, à la somptueuse pochette et au nom intriguant, est assez controversé dans la discographie du groupe : pour certains il s’agit du meilleur, et pour d’autres, un faux pas. C’est sûr que sur ce disque, DESTRUCTION semble avoir gagné en maturité, et la musique s’est complexifiée, notamment grâce à la seconde guitare qui donne lieu à des duels de guitares extra ! Alors, pourquoi cet album n’a-t-il pas fait l’unanimité ? Tout simplement car DESTRUCTION a subi quelques mutations : le son est toujours celui caractéristique du groupe, mais il s’est épaissi et paraît moins aigrelet que sur "Eternal Devastation", la rythmique est elle aussi plus marquée, et enfin, comme je l’ai précisé, les compos sont plus complexes (c’est dingue, chaque musique contient une multitude de riffs, tous plus excellents les uns que les autres !) et peut-être moins désordonnées. Mais en contrepartie, la spontanéité et la certaine instabilité qui émanait des compos, bref, la petite folie présente sur les albums précédents s’est un peu éteinte. Par contre, la voix de notre cher Marcel Schirmer (alias Schmier) reste la même, pour notre plus grand plaisir !

L’album est assez homogène, et toutes les musiques sont excellentes, sauf peut-être une qui n’est que bonne sans plus ("Incriminated").
L’intro "Beyond Fear", avec ses claviers et son magnifique solo de guitare donne le ton d’entrée de jeu : le contenu sera majoritairement plutôt sombre (à part "Survive To Die"). S’ensuit le fracassant "Release From Agony", excellent titre, qui contient un plan guitaristique central mémorable. Autre titre franchement marquant, "Sign Of Fear" qui possède une intro mystérieuse à souhait (sublime ce petit solo spécial à la guitare acoustique, avec ces claviers dans le fond !) suivie d’une musique vraiment riche, passionnante, et délectable (le chant de Schmier est génial sur ce titre). Quant à "Unconscious Ruins", ce titre nous accroche dès le début avec l’arrivée jubilatoire d’un solo lors des premières secondes, typique de ceux qui nous sont fournis tout au long du disque. Parlons de ces soli justement, ils sont tous mémorables, débordants de maturité et surtout très réfléchis et très riches. "Dissatisfied Existence", entre autres, possède un duel de guitares particulièrement succulent ! "Incriminated" est pour moi le moins bon titre de l’album, mais mettons-nous d’accord : c’est le moins bon, et non le plus mauvais (très grande nuance !), son successeur "Our Oppression", et son riff grandiose y étant sans doute pour quelque chose, lui faisant pas mal d’ombre ! Mais "Incriminated" est aussi pour moi le titre le moins passionnant du disque, il est beaucoup moins accrocheur que les autres. Enfin, le titre clôturant l’album, "Survive To Die", est lui aussi monumental, sans doute parmi les meilleurs titres de DESTRUCTION. Très bien trouvé, ce petit riff ancré entre "Survive" et "To Die" dans le refrain ! L’outro, anecdotique, certes, mais aussi plus que sympathique, n’est autre qu’une reprise du très célèbre thème jazzy "In The Mood", et conclut l’album plutôt joyeusement, ce qui contraste avec le reste du disque, mais qui va de paire avec "Survive To Die" qui était tout de même moins sombre qu’un "Sign Of Fear" !

Donc finalement, on s’aperçoit que DESTRUCTION ne s’est pas contenté de nous refourguer un "Eternal Devastation bis", DESTRUCTION a mûri et nous le fait savoir avec cet album, articulé part de très bonnes parties de guitares, ornées par un chant unique, inimitable et reconnaissable immédiatement entre mille. Et ce d’autant plus que la production, meilleure que sur "Eternal Devastation", mais heureusement pas très lisse, contribue à faire ressortir le côté sombre du disque.
"Release From Agony" est le dernier album studio de la décennie dans lequel Schmier est présent, car ce dernier quittera le groupe l’année suivante, après la sortie du fameux "Live Without Sense" pour fonder HEADHUNTER (mais il reviendra à la tête du groupe, comme tout le monde le sait, en 1999, pour un excellent retour !).
Un album très bon, donc, que j’apprécie tout autant que les précédents, même s'il n'a pas le même charme. Avec une telle concurrence, les thrasheurs d’outre-atlantique n’avaient qu’à bien se tenir !!

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- Marcel 'schmier' Schirmer (basse, chant)
- Mike Sifringer (guitare)
- Harry Wilkens (guitare)
- Oliver 'olly' Kaiser (batterie)


1. Beyond Eternity
2. Release From Agony
3. Dissatisfied Existence
4. Sign Of Fear
5. Unconscious Ruins
6. Incriminated
7. Our Oppression
8. Survive To Die



             



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