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THRASH METAL  |  LIVE

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DESTRUCTION - Live Attack (2021)
Par FENRYL le 30 Mai 2022          Consultée 982 fois

Je n'arrive pas à suivre le rythme des sorties "live" de DESTRUCTION ! C'est incroyable de me rendre compte que j'ai à peine terminé de vous parler de "Born To Thrash" que ce "Live Attack" est déjà dans les bacs !
Il faut dire que le sort semble s'acharner sur le dernier né de la bande, "Born To Perish" (en même temps, avec un tel nom, c'était prémonitoire !) : les hyperactifs Allemands sont sevrés de tournées et rongent leur frein en attendant de retrouver la route.

C'est ainsi qu'est né le concept de cette capture de son live : rdv en streaming pour un concert sans public le 1er janvier 2021 (bonne année balance Marcel !) pour un set d'une heure et cinquante trois minutes, publié chez Napalm Records et enregistré chez Z7 venue à Pratteln en Suisse. Sans public donc ! Terriblement déstabilisant… Pas question de laisser du vide et des temps morts !

Drôle d'ambiance donc mais le groupe ne s'en laisse pas impacté : la meilleure des réponses ? Une setlist béton ! Et de ce côté, on est vraiment servi. Du riff introductif mémorable de "Mad Butcher" (et de son break), en "Rotten" est l'occasion pour Schmier de clamer sa rancœur contre les politiques.

Ce Live est surtout l'occasion de goûter à une révolution pour le groupe : partager la scène non plus à trois mais désormais à quatre, depuis l'arrivée au début de l'année 2019 officiellement de Damir Eskic. En peu de temps, le groupe a vu arriver Randy Black (ex-WASP et PRIMAL FEAR) à la place de Vaaver et donc l'arrivée d'un second guitariste !
Et forcément, quand le groupe décide de débarquer sur scène avec rien de moins qu'un monument du genre, à savoir "Curse The Gods", tiré du non moins cultissime "Eternal Devastation", célèbre pour son introduction jouissive, inutile de vous dire ici ce que je ne cesse de vous écrire encore et encore : DESTRUCTION avec deux guitares, c'est dément ! Le riff introductif de ce morceau vous colle les poils à chaque fois, et là, avec deux gratteux en même temps, il gagne terriblement en épaisseur.

Et ce constat se répétera durant tout le set !
Le "Canadian Beast", Randy Black nous gratifie d'un petit solo de batterie pour contenter tout le monde et surtout proposer une pause fraîcheur à ses acolytes ! En effet, toute la bande est en forme olympique (j'en profite d'ailleurs pour faire le lien avec cet artwork qui fait clairement référence au trophée de la coupe du monde de football, nous sommes clairement en face d'un combo ressourcé !).
Je vais devoir me répéter mais Marcel est décidément intraitable : chant féroce et suraigu comme jamais, signature absolue du groupe, rarement/jamais pris à défaut. Il suit le rythme d'une batterie frénétique et des rafales d'harmoniques artificielles de ses deux acolytes. Le solo de "Betrayal" avec les réponses des deux gratteux est une pure folie qui fonctionne encore et encore ! Là encore, Damir ne fait que confirmer plus que jamais sa plus-value folle à l'attention du groupe : l'intro de "Sign Of Fear" (de l'opus "Release From Agony") avec sa guitare acoustique est du plus bel effet… venant conclure avec un solo hispanisant/Thrash "nouvelle pause fraîcheur" sa prestation mettant sur orbite "Inspired By Death" ! Royal !

Les Allemands puisent donc allègrement pour cette setlist dans les superbes titres de leur discographie conséquente : je n'ose imaginer la prise de tête pour finaliser des prestations courtes type festival ! Ce soir, c'est une autre histoire : avec quasi 2h de set, inutile de vous dire que vous en aurez pour votre argent ! "Life Without Sense", la fantastique "Nailed To The Cross", le tubesque "Born To Perish", "Under Attack", ou le final "Curse The Gods"/"Total Desaster", il sera bien difficile de faire la fine bouche, je vous l'affirme. J'en profite pour vous reparler de ce "Under Attack" si vivifiant dans sa montée en puissance et sa construction, ne le ratez pas ici non plus ! Ajoutez à tout cela une production aux petits oignons, un chant magnifié, des musiciens au diapason, une section rythmique magnifiée elle aussi et deux guitaristes différents mais terriblement complémentaires et vous comprendrez une fois encore que rien ne vaut un Live de DESTRUCTION pour se faire plaisir, encore et encore !

"Live Attack"" est une belle initiative de musique live, offerte par DESTRUCTION qui officie dans son domaine de prédilection avec une aisance indubitable et indémodable. Ce Thrash est la carburant unique de Marcel et Mike, désormais solidement entourés de deux généraux parfaitement définis.
Vous voulez recharger vos batteries ? DESTRUCTION est fait pour vous.
Un putain de bol d'air frais !

Thrash'till death !

Note : un gros 4/5, en attente de la kro du Blu-Ray.

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- Marcel 'schmier' Schirmer (chant, basse)
- Mike Sifringer (guitare)
- Damir Eskic (guitare)
- Randy Black (batterie)


1. Born To Perish
2. Death Trap
3. Nailed To The Cross
4. Armageddonizer
5. Tormentor
6. Rotten
7. Mad Butcher
8. Reject Emotions
9. Thrash Till Death
10. Betrayal
11. Sign Of Fear
12. Damir’s Shred
13. Inspired By Death
14. Release From Agony
15. Life Without Sense
16. Antichrist
17. Invincible Force
18. Under Attack
19. Bestial Invasion
20. The Butcher Strikes Back
21. Curse The Gods
22. Total Desaster



             



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