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UDO - Dominator (2009)
Par GEGERS le 8 Avril 2012          Consultée 983 fois

Deux ans après un "Mastercutor" somme toute assez prévisible et décevant, notre gnome blondinet préféré ne cède pas à l’appel des sirènes de la reformation (ACCEPT étant pour le coup obligé de s’acoquiner avec Mark Tornillo) et continue son bonhomme de chemin, ayant toujours avoué que composer de nouveaux titres en compagnie de Wolf Hoffmann serait un défi impossible à relever.

"Dominator", le nouvel opus d’UDO, n’inspire pas vraiment confiance de prime abord. Cette pochette, sorte de Terminator germanique, ridicule au possible, et puis ce titre d’album, outrageusement clichesque (et utilisé peu avant par WASP pour un magnifique album), laissent penser qu’UDO n’a plus grand chose dans le bide, si ce n’est des réminiscences du passé et un manque d’inspiration impossible à soigner même avec Activia. Et encore une fois, UDO va nous faire mentir. Car cet album, s’il se révèle rapidement très traditionnel et peu innovant, voit le groupe du germain nous proposer ses meilleurs morceaux depuis un très long moment! Que ce soit l’agressif "The Bogeyman" qui ouvre l’opus, l’hargneux "Dominator" au refrain ravageur, le très AC/DCien "Black And White", l’imparable et plutôt speed "Infected" (single de l’album), ou le mid-tempo ravageur "Heavy Metal Heaven", la première moitié de l’album relève d’un tour de force surprenant. Rien ici ne sonne réellement neuf, mais un plaisir véritable se fait ressentir, le même plaisir éprouvé lors de la découverte d’un "Animal House" ou d'un "Mean Machine".

Et le reste de l’album est du même acabit, bien que plus calme : "Doomride", petit brûlot Hard Rock, "Stillness Of Time", power ballade dont le riff n’est pas sans évoquer un groupe comme EDGUY, "Devil’s Rendez-vous", petite sucrerie humoristique et fun, "Speed Demon", le morceau le plus agressif et rapide de cet opus, ou encore "Whispers In The Dark", deuxième power ballade qui n’est pas sans rappeler le morceau "Waiting On An Angel" enregistré par UDO en duo avec Doro il y a quelques années. Tous ces morceaux viennent parachever une œuvre inspirée, magnifiquement exécutée, et jouissive pour tous les amateurs de petit germain et pour tous les amoureux de Heavy bien ficelé.

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   (3 chroniques)



- Udo Dirkschneider (chant)
- Stefan Kaufmann (guitare)
- Igor Gianola (guitare)
- Fifty Wienhold (basse)
- Francesco Jovino (batterie)


1. The Bogeyman
2. Dominator
3. Black And White
4. Infected
5. Heavy Metal Heaven
6. Doom Ride
7. Stillness Of Time
8. Devil's Rendez Vous
9. Pleasure In The Darkroom (bonus Track)
10. Speed Demon
11. Whispers In The Dark



             



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