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UDO - Celebrator - Rare Tracks (2012)
Par GEGERS le 6 Juin 2012          Consultée 5656 fois

"Mastercutor"
"Dominator"
"Rev-Raptor"

"Celebrator", donc. Logique. Rigueur teutonne quand tu nous tiens... Remarquez que les titres des albums récents d'UDO sont à l'image de la musique qu'ils contiennent : constants, sans (mauvaise) surprise, mais aussi sans grande inspiration. Attention à ne pas se méprendre, la discographie des années 2000 du bonhomme est loin d'être à jeter, et force est de reconnaître qu'un bon paquet de morceaux tirés de "Thunderball", "Mastercutor" ou "Dominator" font la nique aux jeunes péteux qui pensent être arrivés en alignant deux riffs mordants. UDO est un artisan du heavy metal, un de ceux pour lesquels l'âge d'or est définitivement derrière, mais qui continue coûte que coûte, ne changeant pas sa recette d'un poil.

Tout cela nous amène donc en 2012 et à ce "Celebrator", qui marque le 25ème anniversaire de la formation du blondinet trapu. Ceux qui pensent qu'UDO célèbre à tort en sont donc pour leurs frais... (rires). Bien décidé à marquer le coup et fêter l'événement sans trop se casser la nénette, AFM nous propose donc une compile d'inédits, remix et autres raretés agrémentée d'un sympathique visuel mettant en scène une énième mascotte inquiétante et déjantée. Un gimmick devenu au fil des ans une identité graphique à part entière. Bien entendu, lorsque l'on parle de raretés, la chose doit être relativisée : à l'exception des trois titres inédits proposés, les acharnés du groupe navigueront probablement ici en terrain connu. Il y a du bonus japonais, de la face b de single, des titres issus de collaboration diverses, bref une grosse poignée de morceaux que le fan assidu possède déjà dans sa discothèque ou son iPod. Si pour ceux-ci l'intérêt et somme toute limitée, il est en revanche bien plus grand pour les amateurs épisodiques d'UDO, qui prend le "risque" de proposer uniquement des morceaux postérieurs à 2004. De quoi mettre à jour son petit guide du heavy teuton illustré.

Les inédits d'abord. S'ils sont l'argument de vente de cet album, ils se doivent d'être un minimum convaincants. Bonne pioche, puisque "Tallyman", issu des sessions d'écriture de "Rev-Raptor", est digne des meilleurs morceaux dudit album. Foncièrement hard rock le mid-tempo "The Silencer" n'aurait pas pour sa part dépareillé sur "Dominator", tandis que "Artificialized", rapide et agressif, nous montre un UDO à la page, mêlant sonorités modernes et efficacité séculaire. Toute référence à ACCEPT fortuite, force est de reconnaître que lorsqu'il s'agit de faire dans l'efficace et l'ultra-traditionnel, le gnome germain n'est pas encore à la ramasse, malgré une évidente redondance avec ses travaux passés.

Le reste, bien entendu, alterne entre le sympathique et l'inutile puisque nous avons affaire, pour la plupart, à des morceaux qui n'ont pas été jugés suffisamment convaincants pour atterrir sur un album studio du groupe. A ce petit jeu, on prend tout de même plaisir à (re)-découvrir un "Free Or Rebellion" que n'aurait pas renié Grave Digger, un imposant "Systematic Madness" ou un hard rock'n'roll "Man a King Ruler" qui dépote. L'occasion également de constater que, depuis maintenant une dizaine d'années, UDO a adopté de véritables "tics" d'écriture, dotant la majorité de ses morceaux d'une courte intro inquiétante, suivie d'un riff "bombastic" et de lignes de chant calmes avant de monter en puissance. Une formule loin d'être secrète, qui s'applique à la majorité des titres ici présentés. Pas forcément d'intérêt donc à se pencher sur "The Key", "Streets Of Sin" ou "Bodyworld" qui ne font qu'apporter un peu plus d'eau à un moulin parfois grinçant. Allez, reconnaissons tout de même le charme certain de la power-ballad "Run !", gage de subtilité du chanteur sous ses dehors patauds.

En sus, quelques pépites oubliées font leur apparition, à l'image de cette version piano/violon/voix de "Balls To The Walls", cette adaptation folk metal très réussie de "Platchet Soldat" ou cette interprétation survitaminée de "Born To Be Wild" en compagnie de Raven. La somme de tout cela donne un opus-anniversaire qui fera plaisir aux fans convaincus et qui sera à même de séduire les profanes. Un sympathique albumator.

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- Udo Dirkschneider (chant)
- Stefan Kaufmann (guitare)
- Igor Gianola (guitare)
- Fifty Wienhold (basse)
- Francesco Jovino (batterie)


- cd1
1. Stormbreaker
2. Tallyman
3. Run!
4. Free Or Rebellion
5. Bleeding Heart
6. The Silencer
7. Bodyworld
8. Systematic Madness
9. Head Over Heels
10. Balls To The Wall
11. Artificialized
12. They Only Come Out At Night
13. Streets Of Sin

- cd2
1. Tears Of A Clown
2. Man A King Ruler
3. Hardcore Lover
4. Scream Killers
5. Platchet Soldat
6. Borderline
7. Dancing With An Angel
8. X-t-c
9. Azrael
10. The Key
11. Metal Gods
12. Born To Be Wild



             



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