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HEAVY METAL  |  STUDIO

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UDO - Game Over (2021)
Par DARK SCHNEIDER le 31 Décembre 2021          Consultée 2039 fois

Seize morceaux !!! Gneuuuuh !! Là il s'est surpassé le père Udo !! Une chose est sûre, môssieur ne lit pas mes chroniques... Quoi ? On s'en serait douté ? Bref. C'est quand même fâcheux tout ça. Avant même d'écouter l'album on sait de suite qu'il sera trop long et qu'il faudrait au moins virer six titres. Bon au moins, le groupe ne se fout pas de nous en disséminant des bonus tracks selon les multiples éditions (sauf pour le Japon, bien sûr). Le concept de morceaux "bonus" c'est vraiment n'importe quoi quand on y pense, il y a ce côté "réclame" qui est tellement en contradiction avec ce que devrait être la musique Rock. Udo, lui, est un type généreux : il fait pas le tri et donne tout ce qu'il a. Sauf que ça manque franchement de contrôle qualité.

Disons-le tout de suite, au bout d'un moment on ne sait plus trop quoi dire sur un nouvel album d'UDO. C'est un groupe qui illustre parfaitement les dérives du Metal allemand : formaté, obéissant à une "recette", car ces types savent que leur pays regorge encore de True Metalleux qui attendent sagement leur becquetée annuelle de Heavy ultra carré sans trop se poser de question. De toute façon, cette démarche est facilement compréhensible, car quand ces groupes s'éloignent un peu de leur style habituel le retour du public peut être glacial. "We Are One" en étant un parfait exemple, libellé en tant que "collaboration" pour ne surtout pas froisser les fans les plus conservateurs, il fut très loin de n'avoir fait que des heureux. Cela, Udo s'en doutait parfaitement et disait déjà dans les interviews promo de cet opus orchestral que lui et son groupe allaient ensuite sortir rapidement un album "classique". En tout cas voilà, si "We Are One" vous a gonflé, mais que vous avez apprécié le très correct "Steelfactory", soyez rassuré, "Game Over" est la suite logique de ce dernier. En moins bon.

Sans surprise, le titre d'ouverture est un des meilleurs, du moins des plus accrocheurs. On a notre dose de Heavy martial, et ça donne plutôt envie de taper du pied. Mais pas de quoi headbanguer férocement car il est clair qu'avec les années le groupe commence à s'assagir et qu'Udo n'est plus en capacité d'éructer sauvagement ses lignes de chant. "Metal Never Dies", premier "single" extrait de l'album, est aussi un peu le premier gadin : ce n'est pas avec ce genre de titre poussif que le Metal va se montrer inoxydable. On pourra nettement lui préférer le "Kids And Guns" qui lui suit, le titre à la AC/DC qui fait du bien. L'unique ballade, "Don't Wanna Say Goodbye", placée en plein milieu de l'album, semble être là pour incarner ce moment d'accalmie afin de redémarrer de plus belle ensuite. Hélas, elle n'est que peu marquante et son rôle ne sert à rien vu que l'album n'est pas spécialement dynamique, elle aurait été plus à sa place à la fin. "Metal Damnation" clôt l'album dans une certaine indifférence. Tout cela est bien trop convenu et déjà entendu.

Bien sûr, ici et là, on retrouve des refrains typiques d'UDO (le groupe a sa propre marque de fabrique en la matière, qui se distingue d'ACCEPT), quelques bons riffs et solos. Mais tout cela disséminé sur seize titres... On sent quand même une volonté de dilution pour masquer la capacité du groupe à composer de vraies compos de tueurs. Les morceaux ne sont jamais véritablement mauvais, mais jamais véritablement très bons non plus (le mélodique "Unbroken" passe trop vite pour vraiment se faire remarquer dans cette masse), rien n'est du niveau d'un "One Heart One Soul" histoire de comparer avec une production récente.

"Game Over" n'est qu'une galette de plus dans un marché largement saturé de sorties, on ne retiendra cet album que du fait de la notoriété de son auteur. Album inécoutable d'une traite, "Game Over" donne à son public le plus conservateur ce qu'il veut, ni plus ni moins. Un album purement "commercial" au fond. Ceux qui attendent plus de notre cher Dirkschneider auront cependant eu de quoi faire ces derniers temps avec le bien plus qualitatif "We Are One" et même le très agréable EP "Arising" de DIRKSCHNEIDER & The OLD GANG, qui avait tout compris lui en renouant avec le style de "Faceless World". Udo est désormais meilleur quand il ne fait pas du UDO.

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   DARK SCHNEIDER

 
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- Udo Dirkschneider (chant)
- Andrey Smirnov (guitare)
- Dee Dammers (guitare)
- Tilen Hudrap (basse)
- Sven Dirkschneider (batterie)


1. Fear Detector
2. Holy Invaders
3. Prophecy
4. Empty Eyes
5. I See Red
6. Metal Never Dies
7. Kids And Guns
8. Like A Beast
9. Don't Wanna Say Goodbye
10. Unbroken
11. Marching Tank
12. Thunder Road
13. Midnight Stranger
14. Speed Seeker
15. Time Control
16. Metal Damnation



             



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