DEEP PURPLE mark II, le (re) retour... Après s'être étonnés de l'entente collégiale mais cordiale durant l'enregistrement et la tournée de l'album "Perfect Strangers", et ce après toutes ces années de rupture, le groupe reprend le chemin des studios...

Et la première chose qui nous vient à l'esprit à l'écoute de "The House Of Blue Light", est qu'il ne dépareille pas vraiment de son prédécesseur, si ce n'est un côté presque Pop par moments.

Nostalgiques de tous poils, l'orgue Hammond et le mini-moog sont quasi-absents de cette galette estampillée "Polydor", label de Polygram... Je sais, je sais, plus personne ne sait ce qu'est un label aujourd'hui ! Ben 180 grammes à l'époque, ça faisait lourd sur la platine bordel de mille sabords !

Bref... Le mark II a du retour, et il est plutôt long en bouche, de là à dire qu'il s'agit d'un grand cru, il n'y a qu'un pas que je ne saurais franchir mais tout de même... "The Unwritten Law" et "Mad Dod" sont redoutables de frondeur et de volontarisme. Dans un autre registre, "Hard Lovin' Woman" envoie comme PURPLE savait le faire durant les 70s, avec cette fougue et cet entrain familiers.
Pour autant, un sentiment mitigé se fait sentir au fil des écoutes. Les claviers sont calqués sur les soli de Blackmore, là ou les classiques se différenciaient de part les interventions alternées de Jon Lord et du guitariste. "Call Of The Wild" par exemple... Si l'époque n'est pas la même, et le registre l'est encore moins, la formule semble un peu changée, et on ne doute pas une seule seconde que sieur Richie est à l'initiative de cette nouveauté...

Bon album cependant, suffisamment ancré dans son époque pour être apprécié pour ce qu'il est. Un disque qui n'a pas à rougir de ses précieux ancêtres, s'il on fait le distingo entre l'avant et l'après. Du bon travail de groupe. Jusqu'à quand ???