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Nirvana
Nevermind

le 21 Juillet 2022 par LUDWIGRETSCH


Nombreux ici préfèrent visiblement "In Utero", plus intimiste, profond et définitif... Je comprends !
Pour ma part c'est inévitablement "Nevermind" que je m'envoie dans les esgourdes quand il s'agit de m'entretenir avec les trois de Seattle.
Je n'ai jamais vraiment cherché à savoir si ce disque méritait son statut de classique incontournable tant décrié par certains, là n'est pas le sujet ; pour moi il s'agit d'un album simplement parfait dans sa conception et ses intentions (à l'image de "Doolittle" des PIXIES ou de "Either/Or" d'Elliott SMITH pour ne citer qu'eux), parfaitement homogène et exécuté, avec un pouvoir addictif toujours intact trente ans après. Et contrairement à certains ici la soi-disant (sur)production signée Butch Vig (là au moins la basse est bien audible et n'est pas noyée sous le déluge guitaristique de Kurt !) ne m'a jamais dérangé plus que ça, je là trouve même parfaitement adaptée aux douze salves d'énergie extatique qui défilent tel un rollercoaster lancé à toute blinde.
Alors oui, à mes yeux "Nevermind" est bien le chef d'œuvre indémodable et incomparable que nombreux s'accordent à qualifier ; j'en venais même à me demander quel impact et comment il serait considéré s'il sortait demain dans les bacs et que la vague Grunge n'avait jamais existé... Je pense que les réactions seraient surprenantes !

le 10 Octobre 2021 par GAHELL


En cette année palindrome, j’ai bientôt vingt ans – et le monde à prendre comme le soulignait l’aède Lalanne - et j’écoute du Heavy Metal.
La presse spécialisée de l’époque – plus particulièrement un magazine que je ne nommerai pas sinon par ses sinistres initiales... H.F. – affirmera bientôt et quasi-péremptoirement que le genre est moribond.
Qu’il convient de passer à autre chose…
Et l’univers de glisser au Grunge.
NIRVANA et ses héros dépressifs ont effectivement nettoyé les écuries d’Augias d’un Hard US/FM qui, usant ses poncifs comme ses vestes à franges éculées - tournait il est vrai un peu en rond sur MTV et... ailleurs aussi (pas en France, faut pas déconner !).
En 1991, plusieurs opus font battre et saigner mon petit cœur de pierre : Metallica bien sûr – et il est pour le moins saugrenu que le Black album soit amené à devenir l’album le plus vendu en matière de Heavy Metal… exploit pour un genre mort…
Bref, METALLICA, TESLA, ATHEIST, MOTÖRHEAD passent inlassablement sur la platine.
Loin, bien loin des grungers acnéiques porteurs de chemises à carreaux si moches qu’un Gallagher, lui-même jamais n’aurait osé les porter (NIRVANA et Gallagher dans la même proposition… serait-ce une hérésie ?), j’en suis encore à QUEEN, Ozzy, JUNKYARD, PINK CREAM 69...
Tout autour, on Nirvanique. On va bientôt reprendre les morceaux de Cobain (certainement plus faciles à jouer que les compositions de Satriani ou Malmsteen).
Le truc qui tue ? "Nevermind" ? Un disque de Rock un peu énervé. Un de plus. Pas plus mauvais que les autres, pas meilleur non plus.
Il suffit d’écouter KING’S X ! Pour se convaincre que le monde est assurément mal bâti.
Mais il fallait balayer.
Et tous les groupes US de l’époque vont être vitement emportés par cette déferlante grungienne (citons parmi eux, au hasard, les remarquables FIFTH ANGEL… bien meilleurs musiciens que tous les Nervermindiens de la galaxie), seuls de rares alluvions resteront.
Justement, c’est le propos. Tuer la virtuosité.
À l’instar des punks qui voulaient la peau de Page, celle de Plant - et la crinière et la limousine du chanteur un chouïa mégalo (bien que cette haine fût pour l’essentiel dirigée contre les pompeux progueux).
Passée cette longue et fastidieuse introduction, il est plus que temps de se pencher sur l’album culte. Vertige. Abyssal. Et je demeure piètre nageur.
Ben pff… Je le classerai huit-cent troisième... dans mon top perso de 1991. Ce qui est somme toute flatteur.
Je juge sa pochette assez laide. Et métonymiquement le contenant renvoie assez bien au contenu
La suite on la sait. Cobain s’enfoncera dans la dépression – foutu cancer de l’âme - mettra fin à ses jours. Une tragédie. Un mythe est né.
La face du rock en est changée.
Ps : L’éphémère KATMADÜ (en cause la peste Grunge ?) fut la découverte de l’an 91. Pour mézigue. Ps 2 ! Je présente mes plus plates excuses aux amoureux de NIRVANA qui, par erreur, liraient ces lignes mais… Non, trente ans après, je ne peux toujours pas.

le 26 Août 2019 par FRED

Pas de note, car je me suis déjà exprimé sur cet album.
Juste une précision : je crois bien que c'est le dernier album, avec "In Utero", qui m'ait vraiment marqué dans le Rock (toute chapelle confondue).
Et, surtout, ça commence à faire très vieux tout cela : 2019-1991 = 28 ans. Pour vous en rendre compte, je fais le calcul dans le sens inverse : 1991 - 28 = 1963 ! Soit Salut Les Copains, Richard Anthony et consorts en France et la sortie du premier 45-tours des ROLLING STONES ! Autant dire, pour moi, la Préhistoire, le temps des cavernes. De là à penser que le Rock (dans le sens global du terme, "Metal" compris) à donné depuis des lustres tout ce qu'il pouvait donner, il n'y a qu'un pas que je n'hésite plus à franchir.

le 26 Août 2019 par CHRIS


Encore aujourd'hui mes poils se dressent dès que j'entends les premiers accords de "Smells Like Teen Spirit" et pourtant j'ai jamais été un assidu de NIRVANA.
C'était un groupe qui faisait partie de mon environnement musical, je n'avais pas de préjugés et je respectais les gens qui voyait en Kurt Cobain un grand frère, une idole, il n y avait pas à se poser de question, c'était cool.
Ce qui est bon dans ce "Nevermind", c'est son déroulement, une tension permanente tout au long de l'album, un Kurt Cobain sur le fil du rasoir qui emmène ses potes zicos avec lui dans ses tourments.
En 1991, entendre cet album, c'était juste bon, il n'y avait pas à se poser de question.

le 16 Mai 2019 par BORIS LE BORGNE


Thorpedo a bien raison, ce disque est un classique unique en son genre. À mi-chemin entre la folie furieuse et la nostalgie d'une enfance perdue dans les limbes.













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