Pour les quelques olibrius qui n’auraient pas eu le bon goût ou tout simplement la chance de lire ma précédente kro express sur le troisième opus des dieux du métal, qu’ils ne s’inquiètent pas, car voici le chef d’œuvre de notre musique, le plus grand album de tous les temps toutes musiques confondues.
Ouais rien que ça ! Hein ? Il délire le vieux ? Z’avez point vu la pochette les djeuns ? Une fresque épique digne des plus grands peintres, œuvre du regretté Eric Larnoy, petit frenchy surdoué, j’en ai passé du temps devant cette merveilleuse peinture, tout en écoutant religieusement le contenu de l’opus. Oui vous avez bien entendu, il s’agit bien d’une religion ! Aimer MANILLA ROAD ! Être prêt à traverser l’atlantique pour se retrouver dans les champs céréaliers du Kansas face à votre idole, faire des milliers de kilomètres pour les voir en concert, connaitre par cœur le moindre lyric de leur plus obscure chanson, j’en passe et des meilleures ! Aimer MANILLA ROAD, c’est entrer en religion ! Aucun groupe ne leur est comparable, aucun compositeur n’atteint au sublime du génie créatif de Mark Shelton, barde des temps modernes et pape du métal lourd.

Car le trio de Wichita est incomparable, il vient en outre en cette flamboyante année 85 d’être renforcé par l’exceptionnel Randy "Trasher" Foxe, batteur volubile et aérien au phrasé unique, aux roulements démentiels, à l’esprit éminemment dérangé car on ne peut faire de la batterie une telle œuvre d’art sans être fou. Il complète l’infernal talent du guitar hero ultime qu’est Mark, et contribue ainsi au légendaire opus que vous tenez dans vos mains sans y croire réellement les gars !

c'est bien simple, tout est divin ! Des rythmiques speed avec l’incroyable "Metalstrom", des fresques épiques sans égales avec "The Ninth Wave" ou "The Fire Of Mars", des morceaux alambiqués comme « Witche’s Brew » qui contient un des plus grands soli de guitare de l’histoire, comme "Astronomica" et son intro jouissive… Du classique, du sublime avec la lumineuse "Road Of Kings", du lourd avec "Open The Gates".
Je vais pas vous faire un dessin ! Vous avez déjà la couv’ !

Sans déconner, ne passez pas à coté de ce monstre, ce serait pécher !