Plus lourd avec son intro mammouth "Seven Secrets Of The Sphynx", toutes guitares dehors, mais ça ne durera pas. Tout en trompe l'œil. Car "Deggial" est très complexe et orchestral, il est à rapprocher de ce qu'avait fait RAGE avec son "Lingua mortis". Le groupe et l'orchestre ne font qu'un et chaque instrument à un rôle, qu'il joue
avec les autres ou qu'il laisse la place aux autres... Ce qui fait souvent perdre son côté Metal à cet album et lui confère surtout un côté mou du genou, qui ne démarre jamais ("Eternal Return" en est bien le symbole. Et la présence d'un riff façon "Mother Russia" de IRON MAIDEN n'y change rien).

De rares titres émergent de cet album "trompeur" poussif et mollasson, le puissant "Invicible", le mélodieux "Deggial", "Emerald Crown" et ses lignes d'instruments à cordes énergiques, ou encore le très Heavy "Flesh Of The Gods".

Pas l'envie de parler du "O Fortuna" perdant tout son dynamisme, un comble. Pourtant les premières écoutes n'en laissaient rien présager à sa sortie... "Trompeur", vraiment "trompeur"...