Cette chronique est mon coup de gueule. Marre. Oui, marre d’entendre parler de Max Cavalera à chaque nouvelle sortie de SEPULTURA. Marre d’entendre toujours la même rengaine, « ouais, ben, c’était mieux avant… et puis, t’façon, ça vaut plus rien depuis Roots… ». Ras le bol que le groupe, quelque soient ses actions, se fasse détruire avant même d’avoir pu montrer ce qu’il avait dans le ventre.

J’ai découvert le groupe avec cet album, et j’en suis ravi. Ravi d’avoir pu poser une oreille absolument objective sur la musique du groupe, période post Cavalera, d’avoir pu jouir pleinement de ce que ce groupe a à offrir.

L’album commence fort, avec le titre "Come Back Alive", comme un message envoyé à ses détracteurs. Le titre est sombre, brutal, rentre dedans. L’album se poursuit avec le titre "Godless", un titre planant, lourd, sombre encore une fois, ce qui est à l’image de l’album.

Derrick Green est un chanteur hors pair. Son chant, bien plus « propre » que celui de son prédécesseur, donne au tout une superbe cohérence. Les morceaux s’enchaînent parfaitement. Andreas Kisser semble désormais aux commandes, et mène de main de maître cet orchestre, du bout de sa six cordes. Igor Cavalera reste un excellent batteur, et Paulo Jr. fait bien le boulot.

En définitive, on a ici un album vraiment solide, de bout en bout, parfait pour découvrir la discographie du groupe période post "Roots", comme ce fût mon cas. Du tout bon.