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THRASH METAL  |  STUDIO

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1986 3 Morbid Visions
1987 4 Schizophrenia
1989 4 Beneath The Remains
1991 3 Arise
1993 4 Chaos A.D..
1996 4 Roots
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2002 Chaos Dvd
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1986 Morbid Visions
1987 Schizophrenia
1989 Beneath The Remains
1991 Arise
1993 Chaos Ad
1996 Roots
1998 Against
2001 Nation
2003 Roorback
2006 Dante Xxi
2009 A-lex
2011 Kairos
2013 The Mediator Between ...
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- Style : Eminence, Nervosa, Kamala
- Membre : Soulfly, Nailbomb, Cavalera Conspiracy, Killer Be Killed
 

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SEPULTURA - A-lex (2009)
Par ZIONLEEMASTERSEB le 10 Février 2009          Consultée 12862 fois

Le déclin de SEPULTURA date de la séparation d’avec Max Cavalera, fondateur et chanteur de la formation. Les raisons de cette séparation, nous la devons à Gloria Cavalera, femme de Monsieur, à l’époque manageuse du groupe. Les autres membres lui reprochaient l’exclusive médiatisation de son mari au détriment de la leur. On a connu de plus sales histoires mais celle-ci est particulièrement abominable, elle a laissé des milliers de fans sur le carreau, à jamais meurtris. Le coup de la tribu d’inséparables copains n’était rien d’autre qu’une imagerie marketing. Si au moins l’industrie musicale avait hérité de deux bons groupes la pilule serait peut être mieux passée. En l’occurrence, l’histoire nous a montré que Roadrunner a tout fait pour pousser le SEPULTURA de Derrick à la porte après le très bon « Against » et le déconcertant « Nation ». Ensuite, ce fût l’interminable descente aux enfers. Jusqu’au départ du frérot Igor, pour retrouver Gloria, sa belle sœur chérie !!

SEPULTURA s’est reconstruit, a fait face à l’adversité. Renouant avec ses vraies racines death metal à l’ancienne. Absconse pour les jeunes fans qui prennent le train en marche. Et puis, il ne faut pas se leurrer, même si techniquement ce sont de bons musiciens, plus aucun Ingénieur du Son de renom ne s’est intéressé à leur travail. Pas la queue d’un Ross Robinson à l’horizon, ni d’un Colin Richardson ou d’un Nick Raskulinecz. Refusant de baisser les bras, et c’est tout à son honneur, le groupe Brésilien récidive avec « A-Lex », faisant suite à « Dante XXI » également un album concept. Cette fois, SEPULTURA a décidé d’intégrer l’univers d’ « Orange Mécanique », le livre d’Anthony Burgess, immortalisé à l’écran par Stanley Kubrick.

Soulignons tout de suite que Jean Dolabella, le nouveau batteur n’a absolument rien à envier à Igor. Il est une pieuvre tentaculaire martyrisant sa batterie. Son jeu est simplement phénoménal. Derrick est un vocaliste puissant et hargneux qui gagnerait à moduler un peu plus son chant pour ne pas être monotone. L’album est d’une déconcertante sauvagerie et les plans thrash y sont légions et d’inspiration pré-« ARISE ». Les titres sont plutôt courts et nombreux ; 18 en tout. Parfois des réminiscences tribales se font jour dans les arrangements. « Moloko Mesto » cloue d’entrée au fauteuil. On se prend à espérer le Grand Retour des Brésiliens. Cette jubilation est de courte durée puisque ce qui semble être efficace à l’oreille est non seulement convenu mais aussi d’une froideur confondante. Que ce soit des titres comme « We’Ve Lost You », « Sadistic Value » ou « Paradox », rien ne parviendra à traverser l’épreuve du temps. Que dire de l’exercice de style qu’est « Ludwig Van » où SEPULTURA s’amuse à reprendre des thèmes du compositeur classique Ludwig Van Beethoven (comme dans le film !!) ? Simplement inintéressant.
Si nous considérions qu’il s’agit du premier album d’un nouveau groupe, nous miserions à coup sûr sur son avenir. Ne serait-ce pas simplement comme cela qu’il faut envisager SEPULTURA, un nouveau groupe? N’aurait-il pas dû changer simplement de nom ? La gageure étant de s’affranchir de son passé. Constatons que le groupe a toujours cherché à s’émanciper, à expérimenter de nouvelles choses. La seule variable qui ne suit plus, c’est malheureusement l’engouement du public. SEPULTURA n’agonise pas pour autant mais se doit de renaître sans toutes les casseroles qui lui traînent au cul.

Ces gars là sont courageux, ils méritent notre respect et notre admiration. Certainement plus que leurs anciens compères partis reformer leur tribu en famille !!!

Note : 2/5

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   (4 chroniques)



- Derrick Green (chant, guitare)
- Jean Dolabella (batterie)
- Andreas Kisser (guitare)
- Paulo Jr. (basse)


1. A-lex I
2. Moloko Mesto
3. Filthy Rot
4. We've Lost You
5. What I Do!
6. A-lex Ii
7. The Treatment
8. Metamorphosis
9. Sadistic Values
10. Forceful Behavior
11. Conform
12. A-lex Iii
13. The Experiment
14. Strike
15. Enough Said
16. Ludwig Van
17. A-lex Iv
18. Paradox



             



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