Rarement un groupe ayant connu un drame aussi immense qu'AC/DC n'aura eu le talent de se relever avec grandeur et noirceur...
"Back In Black" (titre explicite par excellence) est un album aussi inespéré que monumental.
En essayant de ne pas tomber dans une prose des plus dithyrambiques, il faut bien reconnaitre que revenir après le décès tragique de Bon Scott n'était pas une évidence pour nombre de fans désespérés...
Alors se repointer en pondant ni plus ni moins à mon sens rien de moins que THE album, je dois dire chapeau.

"Back In Black" est le disque immédiat par excellence.
Rien à faire, rien à dire. Dès les premiers instants de "Hells Bells", la messe est dite (!). Ce son de cloche, ce riff qui monte en puissance... et cette voix. Cette voix de Brian Johnson qu'on attendait au tournant évidemment. Ce type, couillu au demeurant pour accepter une telle mission, reprend le flambeau avec grandeur.
Les frangins Young sont au sommet, les tubes et autres hymnes s'enchaînent : "Shoot To Thrill", "Back In Black", "You Shook Me All Night Long" (ce refrain !), "Rock And Roll Ain't No Pollution" et les autres !!
Chaque plan transpire la simplicité mais se révèle d'une efficacité démoniaque. Hallucinant !
Une pierre noire, une roche sombre annonciatrice d'espoir et de renouveau...

"Back In Black" est la preuve vivante qu'AC/DC a su se relever, se transcender dans l'épreuve. Une réussite totale, inaltérable, à la résistance face au temps illimitée.

Un essentiel du genre, un essentiel tout court.
Triomphe romain.