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POWER METAL  |  STUDIO

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PRIMAL FEAR - Black Sun (2002)
Par ODIN le 18 Juillet 2007          Consultée 9717 fois

Une des grandes caractéristiques du Heavy Teuton, en plus d’être « carré », c’est que ses représentants fournissent à une régularité affolante. Et oui, l’Allemand est besogneux. C’est pour ça que personne ne s’étonnera de voir le quatrième album de PRIMAL FEAR débarquer à peine un an après "Nuclear Fire".

Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il était attendu, "Nuclear..." étant considéré par beaucoup comme le meilleur album de la « première période » des Allemands.
On peut s’imaginer que le groupe a eu la pression, et l’accouchement du bestiau s’est fait dans la douleur : Exit Tom Naumann (problèmes de santé et lassitude), tensions internes (« chacun voulait imposer ses morceaux », selon Mat) et au final, voilà un album très hétérogène et quasi-renié par ses 2 têtes pensantes aujourd'hui.

Et si on disséquait la bête ? Oh oui, alors.

Premier constat : le groupe cherche à évoluer. Si si. C’est un tout petit moins direct qu’avant, plus recherché.
Écoutez bien "Magic Eye", "Mind Control" ou "Armageddon", vous constaterez que Scheepers baisse d’un ton, que Sperling nous sert autre chose que du « poum-tchak » de base, que les mélodies et les riffs sont un peu plus fins. On a même droit à un duel vocal entre Ralf et Mat sur "Mind Machine" et à de jolis arpèges noyés de delay sur "Magic Eye". De la part d’un groupe aussi intègr(ist)e que PF, ça surprend.

Mais bon… Dans le fond, ça reste des brutes. Alors que les puristes se rassurent, le groupe n’a pas oublié d’avoiner.
Une bonne moitié du disque propose du PF à l’ancienne, toujours inspiré par JUDAS PRIEST (un gros clin d’œil à "Painkiller" s’est glissé dans le morceau-titre, sauras-tu le retrouver ?), avec cette petite touche Thrash instaurée sur "Nuclear Fire" ("Fear", "Controlled") et du mid-tempo groovy qui sent le ACCEPT à plein nez ("Revolution", "Silence").

A priori, tout va bien, donc.

Ben non. Parce qu’il y a de gros défauts, dont un manque d’inspiration global.

Premièrement, le chant. Je sais pas pourquoi, mais notre bon Ralf a décidé de non plus doubler, mais carrément TRIPLER sa voix (3 pistes de chant se superposent) et ce du début à la fin du disque.
Alors oui, ça donne une certaine puissance, mais ça devient vite gavant. Ajoutez bien évidemment la voix graisseuse de Mat sur les refrains… Vous obtenez un cocktail difficile à avaler lorsque la mélodie vocale est moyenne ("Fear" reste le meilleur exemple, et c’est malheureusement pas un cas isolé sur ce disque). C’est pas comme ça que tu sonneras aussi « puissant » que Halford, Ralf…. Tu lui as déjà piqué son look, laisse sa voix tranquille. Va te faire poser des implants capillaires, plutôt.
Deuxièmement, les soli. Sans être bouleversants, les soli des 3 albums précédents affichaient une énergie, voire une frénésie très efficace, sans oublier que la majorité des mélodies harmonisées étaient plutôt abouties.
Pas ici. Sans remettre en cause les capacités de Wolter, sa complémentarité avec Leibing saute pas vraiment aux oreilles (le Heavy de bûcheron, c’est pas trop son style et ça s’entend). On est privé des « à toi - à moi » qui prévalaient avant et les bougres se voient obligés de recourir massivement aux harmoniques sifflantes pour tenter de « sonner PF ». Triste.
Troisièmement, la redondance. Et oui, déjà. En plus des références aux grands anciens évoquées plus haut, on retrouve beaucoup d’auto-citations ("Fear" - "Fight The Fire", "Magic Eye" - "Iron Fist In A Velvet Glove", "Controlled" - "Nuclear Fire",…).
On a beau ne pas être trop regardant vu le style pratiqué, c’est un peu gênant.


Bon bon bon. Bilan mitigé. Ceux qui découvrent le groupe avec ce disque n’y trouveront rien à redire (c’est efficace, reconnaissons-le), mais les autres ne pourront pas s’empêcher de constater les dégâts à l’écoute de ce fourre-tout.

Le groupe se cherche, ne sait pas trop dans quelle direction aller, chacun de ses membres semblant avoir des envies différentes.
Bloqués entre leur volonté d’avancer (à tâtons) et le besoin de satisfaire leurs vieux fans (à grands coups de titres bourrins usés jusqu’à la moelle), les Allemands sont obligés de faire des compromis, à l’image de ce "Black Sun".

Et il faudra malheureusement subir encore un autre disque en demi-teinte ("Devil’s Ground") avant qu’ils ne se décident enfin à choisir leur nouvelle orientation.

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Par FREDOUILLE




 
   ODIN

 
   JEFF KANJI

 
   (2 chroniques)



- Ralf Scheepers (chant)
- Henny Wolter (guitare)
- Stefan Leibing (guitare)
- Mat Sinner (basse)
- Klaus Sperling (batterie)


1. Countdown To Insanity (intro)
2. Black Sun
3. Armageddon
4. Light Years From Home
5. Revolution
6. Fear (dogs Of War)
7. Mind Control
8. Magic Eye
9. Mind Machine
10. Silence
11. We Go Down
12. Cold Day In Hell
13. Controlled
14. Out Of The Fields
15. Horrorscope



             



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